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Communication interactive Real-Time Web

MAJ: Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 4) Google Buzz…

9 février 2010

Et ça continue… C’est au tour de Google de s’y mettre en de proposer aux Internautes une fonctionnalité de micro-conversation intégrée à son service de messagerie Gmail. Le nouveau-né du Web en temps réel se nomme tout simplement Buzz et sera offert graduellement à tous les usagers de Gmail dans une tentative évidente d’endiguer le lent déclin de ce service au profit des flux de conversations en temps réel, les plus populaires étant Twitter d’ailleurs inséré dans d’autres plates-formes comme ci-dessous dans Linkedin ou encore  dans… Google Wave. Parions qu’on verra sous peu apparaître aussi Buzz dans Wave. Mais il ne faut pas oublier aussi le flux de Facebook et et celui de FriendFeed. Pas de soucis pour Facebook pour le moment.

Par contre, pour FriendFeed, récemment acquis par Facebook,  l’avenir se couvre de nuages, du moins si l’on se fie aux propos de ReadWriteWeb, propos cependant mis en doute par Chris Pirillo sur son blogue . Et dire qu’entre les branches on entend parler de mobilisation chez Google autour d’un nouveau plan d’attaque Web 2.0, champ de compétition un peu dédaigné jusqu’ici mais aussi d’une possible réponse au iPad. Décidément, le géant de Mountain View ne chôme pas…

MAJ

Et que dire des possibilités qu’offre Buzz pour les entreprises. En conjonction avec Wave, pariez sur une stratégie concertée pour attaquer le monopole de Microsoft dans les entreprises avec SharePoint comme le fait Larry Dignan dans ZDNet.

Blogues Communication interactive Médias sociaux

Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 3)

17 janvier 2010

Je continue sur ma série de billets amorcés en avril 2008 sur le sujet du micro-blogging et son influence sur les autres médias sociaux dont les blogues. D’aucuns auront remarqué que les billets se font plus rares sur mon blogue et les raisons en sont multiples mais une d’entre elles est évidemment ma migration vers le micro-blogue, Twitter et le Web en temps réel.

Un dessin assez révélateur fait par les amis de chez Awak’iT en France

J’avais presque oublié à quel point mes habitudes sur Twitter et compagnie ont profondément influencé mon rythme et mon style rédactionnel. Il a fallu une conversation avec Tara Hunt pour le réaliser car elle aussi a délaissé son blogue au point de ne publier qu’un ou deux billets par mois, avouait-elle.  Au moins, lui  disais-je, je publie environ une fois par semaine parfois plus.

Une fois par semaine, vous vous rendez compte ? Moi qui publiais à tous les jours et des fois plusieurs billets par jour et en plus sur d’autres blogues… Bien sûr, il y a le travail qui influence le rythme mais j’ai toujours soutenu que dans des situations comme la mienne (assez âgé pour ne plus avoir d’obligations familiales), il est possible de trouver le temps. Tout est question d’organisation. Alors…

Alors c’est que le micro-blogging m’offre le temps réel, voilà, l’aveu est fait! Il m’offre la communication, la conversation, l’échange d’information, l’implication sociale, le journalisme citoyen, la messagerie instantanée et que sais-je encore ! Mais pas la réflexion et l’analyse. Drôle que j’écrive cela car on a dit la même chose des journaux et magazines en opposition à la télé et à la radio avant et maintenant en opposition aux médias sociaux.

Pour la réflexion et l’analyse, je vais donc privilégier mon blogue et essayer de publier plus fréquemment. Mais encore là, une autre question se pose: que va-t-il advenir de ma communauté sur la blogosphère, déjà que je perds MyBloLog sous peu ? Et les commentaires sur ce blogue et les miens sur les autres? Comme se demande Hubert Guillaud, la conversation a-t-elle déjà quitté la Blogosphère ? Sa réponse comme la mienne est OUI en grande partie.

Et la conversation se retrouve sur Facebook, Twitter, Identi.ca, Skype, UStream et autres plates-formes du Real-Time Web et donne des moments émouvants et historiques comme ce fut le cas pour Mumbai, pour les élections en Iran, le tremblement de terre à Haiti mais aussi des moments moins glorieux comme ce fut le cas pour la mort de Lhasa De Sela.

Mais bon, comme le dit l’amie Michelle Blanc, le flux des conversations du Web en temps réel et surtout de Twitter et Facebook est une rivière et pour l’instant il fait bon s’y abreuver, son eau n’étant pas encore polluée. Mais pour combien de temps ? Et qu’arrivera-t-il après ? Jusqu’où ira cette miniaturisation en temps réel ? En Chine c’est certain. D’ailleurs, lisez cet article écrit par Lara Ferrar sur CNN Tech.

Note: Bonne question à poser pour le prochain Yulbiz-Montréal qui aura lieu le 26 janvier prochain au Café Méliès : «La conversation a-t-elle quitté la Blogosphère?».  Retour aux sources et premier événement de l’année. Alors aussi retour de la question du mois et posée en RTW sur Twitter? Pourquoi pas…

Communication interactive Entreprise 2.0 Gestion des organisations Ideagoras Innovation wikis

Cinq raisons pour ne pas être une entreprise 2.0… (2/2)

7 octobre 2009

Je poursuis ma réflexion sur les objections et parfois les peurs qui sont exprimées envers l’adoption des outils et stratégies 2.0 par les entreprises québécoises. Remarquez qu’elles doivent être les mêmes en Europe comme aux USA.

Crainte du buzz négatif

Quand les gestionnaires/managers et professionnels de la communication parlent de la perte de contrôle du message, il se justifient souvent comme étant les chiens de garde de la communication professionnelle et les garde-fous contre les dérapages communicationnels. On les entend souvent dire que si l’opportunité leur est offerte, les employés vont se mettre à dire n’importe quoi, critiquer leurs supérieurs et leur entreprise, se « bitcher » (comme dit Michelle Blanc) entre eux et même aller jusqu’au harcèlement. De plus, ils imaginent le pire à l’externe: les secrets coulés, les dénonciations anonymes etc.

Rien de plus faux. Que ce soit dans un blogue un wiki ou un réseau professionnel, tous les employés sont identifiés par leur nom, donc on oublie l’anonymat. Deuxio, pensez-vous une seconde qu’un employé s’exposerait de lui-même à la critique de ses PAIRS en émettant un commentaire diffamatoire ou une remarque, disons sexiste? EH ! c’est sa crédibilité professionnelle qui est en jeu ici!

C’est un peu comme avoir l’air fou en se saoulant et en faisant l’imbécile au party de Noël devant tous les collègues et patrons. Et comme dans pareil cas, ce sont ces mêmes collègues qui viennent calmer le jeu en commentaire dans un blogue dans un réseau professionnel. Troisio, les communautés ou réseaux internes ont ou auront de plus en plus, comme je l’ai mentionné dans le billet précédent, des « règles d’engagement » ou code de déontologie communautaire, créé, mis en place et géré par un responsable des communautés internes avec l’aide et l’appui des employés eux-mêmes. C’est d’ailleurs ce qu’on fait les employés chez IBM à l’aide d’un wiki…

C’est aussi ce qu’ils affirment dans l’étude dont je parlais hier: selon la première édition d’un baromètre réalisé par Novamétrie et Digital Jobs sur les stratégies RH et les réseaux sociaux et France « Les collaborateurs sont donc favorables à un code de bonne conduite. Ils sont 86% à juger qu’il n’existe pas de charte d’utilisation des réseaux sociaux dans leur entreprise. « Il y a une sorte d’urgence dans ce domaine », constate Christophe Excoffier, de Novamétrie, en rappelant que les collaborateurs ont une vraie expertise des réseaux sociaux. « Ce sont eux les experts de ces outils ». Ça, c’est ce que l’on nomme de la responsabilisation. Le bon vieil empowerment…

Sceptiques? Prenez un exemple vieux comme la communication interne elle-même. Quel est l’événement interne le plus mobilisateurs et le plus responsabilisant jamais organisé par les communications internes? Je vous le donne en mille: les opérations portes-ouvertes.

Eh bien c’est le genre d’événement où on demande aux employés de participer et d’être le centre d’attraction dans leur milieu de travail. En fait, on « crowdsource » l’événement en leur demandant d’organiser des kiosques, de mettre en valeur leurs véhicules de travail, etc. Et ils ne se font pas prier et le font souvent bénévolement et sont plus que fiers d’inviter parents et amis afin de leur montrer leur expertise et leur savoir-faire.On ne fait rien d’autres dans un blogue ou une communauté professionnelle…

Pour en avoir organisé plusieurs, je peux vous dire que c’est mobilisateur en diable mais aussi un des moyens de développer un très fort sentiment d’appartenance et de fierté. De plus, les employés de sentent valorisés et reconnus. Ces événements restent gravés dans la mémoire collective pour des années. On les responsabilise et que font-ils? Des conneries? Que non… Plutôt tout le contraire et ils montrent de façon éclatante à tous que les employés SONT la marque de l’entreprise et une marque positive. C’est de 2.0 avant le chiffre…

Pas des outils professionnels

C’est le syndrome Facebook… Ce sont des médias ou réseaux sociaux donc des endroits où les employés vont perdre leur temps (ça c’est le prochain point). Ici tout est question de perception. Facebook et MySpace, les deux réseaux sociaux les plus populaires sont vus par les entreprises comme des endroits où on va socialiser, se tirer des moutons ou des vampires donc perdre du temps précieux.

Les dirigeants sont rarement au courant qu’il existe sur le Web des réseaux professionnels, tels que LinkedIn ou Viadeo et que c’est sur ces modèles que se bâtissent aussi bien aux USA qu’en Europe les premiers réseaux internes, les premières communautés professionnelles.

Ce que les dirigeants oublient aussi c’est que ces communautés/réseaux sont générateurs de vélocité à l’interne car ils permettent, par la génération de profils professionnels basés sur l’expertise, de répondre plus rapidement à la clientèle, de former plus rapidement des équipes de travail et de projet mais aussi de générer de l’innovation, comme je l’ai mentionné dans le dernier billet dans le cas des idéagoras. Ces dernières sont aussi des communautés professionnelles où les employés ne vont pas perdre leur temps mais bien fournir à l’entreprise les idées qui risquent de la faire gagner sur ses concurrents.

Chronophage

Perdre du temps… La hantise des gestionnaires/managers. Et ils se donnent souvent en exemple… Je n’ai pas le temps de bloguer, je suis déjà débordé. Où trouverais-je le temps? Poser la question est un peu lui répondre… C’est une question d’organisation du travail, de gestion du temps… Mais aussi la création de nouveaux usages et de nouveaux emplois basés justement sur les usages.

Chez IBM, où tout employé peut avoir son blogue, un wiki, et faire des podcasts, on compte plus de 16 000 blogues actifs avec 70 000 auteurs et plus de 26 000 wikis avec près de 60 000 contributeurs. IBM a une plate-forme de réseautage professionnel qui liste 600 000 profils d’employés et 1 200 000 recherches sur ces derniers. Le réseau a généré 1 800 communautés qui comptent 147 000 membres. Et tout ce beau monde serait en train de papoter, de se lancer des moutons? IBM avec pareilles pertes de temps serait au bord de la faillite!!! Pourtant, il n’en est rien…

C’est que chez Big Blue, les dirigeants ont décidé d’intégrer nouveaux outils aux pratique et usages, modifiant ainsi la structure même du travail et la nature de la communication. IBM personnifie par ses nouveaux usages l’entreprise 2.0. La communication est devenue conversation et le travail est devenu collaboration.

Chronophage? En faisant ce billet, est-ce que je perds mon temps et est-ce que je bouffe du temps sur mes autres activités? À cela je réponds par la négative. Et vous?

Communication interactive Identité numérique

Courriel de Biz Stone: que prépare Twitter ?

11 septembre 2009

Courriel dans ma boîte GMail en provenance de Biz Stone, le co-fondateur de Twitter. Oh, ce n’est pas que j’entretienne une correspondance avec ce dernier. C’est plutôt que comme des millions d’utilisateurs, j’ai reçu un avis officiel signé de sa main. Un avis qui va ainsi :

Hi,

We’d like to let you know about our new Terms of Service. As Twitter has evolved, we’ve gained a better understanding of how folks use the service. As a result, we’ve updated the Terms and we’re notifying
account holders.

We’ve posted a brief overview on our company blog and you can read the Terms of Service online. If you haven’t been by in a while, we invite you to visit Twitter to see what else is new.

Overview: http://blog.twitter.com
Terms: http://www.twitter.com/tos
Twitter: http://www.twitter.com

These updates complement the spirit of Twitter. If the nature of our service changes, we’ll revisit the Terms as necessary. Comments are welcome, please find the « feedback » link on the Terms of Service page.

Thanks,
Biz Stone, Co-founder
Twitter, Inc.

Les nouveaux termes d’utilisation de Twitter vont faire couler de l’encre et de la salive… Parce que Twitter prépare l’entrée de la publicité sur sa plateforme et qu’il se réserve des droits étendus sur l’utilisation de nos contenus, même si Stone et compagnie réitèrent que nos Tweets nous appartiennent. Voyez par vous- mêmes deux extraits qui me laissent songeur:

« Now that we know more about how Twitter is being used, we’ve made changes to our Terms of Service—these are the basic rules that go along with using Twitter. The revisions more appropriately reflect the nature of Twitter and convey key issues such as ownership. For example, your tweets belong to you, not to Twitter. With these revisions, we expect some discussion so here are a few highlights from the updated page.
Advertising—In the Terms, we leave the door open for advertising. We’d like to keep our options open as we’ve said before.

Ownership—Twitter is allowed to « use, copy, reproduce, process, adapt, modify, publish, transmit, display and distribute » your tweets because that’s what we do. However, they are your tweets and they belong to you. »

J’ai mis en gras et italique tout ce que Twitter compte faire avec notre contenu. Même si ce dernier nous appartient c’est énorme… Modifier nos contenus ? Les adapter ? Les « processer » ? Pour le reste, je suis d’accord mais pas du tout en ce qui concerne les modifications et les adaptations. Et pour ce qui est de la pub, j’ai hâte de voir le modèle et me demande si Stone et Twitter ne préparent pas ainsi le terrain à une entente avec Google et ainsi contrer la manoeuvre Microsoft-Facebook-Friendfeed…

Identité numérique

Moi, propriétaire de PME ???

4 septembre 2009

Juste un court billet… Je sais, je sais. Quand je commence ainsi, ça risque d’être long… En fait je veux simplement marquer mon retour en blogue aujourd’hui et ce, de façon humoristique. Donc, je vous raconte: cela se passe sur mon profil Facebook que je veux mettre à jour et y insérer, entre autres, le billet que je viens tout juste de publier sur un autre blogue que j’anime, soit celui d’Allard Hervieu Communication.

Surprise en arrivant sur mon profil! Facebook et ses annonceurs m’ont profilé. En fait, si je me fie à eux, je suis propriétaire d’une PME qui fait dans le développement de sites Web et j’aime les blondes avec des groooos….

Cloud Computing Internet2 Médias sociaux Réalité virtuelle Web 3.0 Web sémantique

Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !

9 avril 2009

Faut-il vous faire un dessin pour vous convaincre que le Web 2.0 est maintenant devenu ce que les Chinois appellent «Main Stream» ? Peut-être seulement avec ces photos que j’ai prises de ce que les gens du métier journalistique appellent un «spread», soit deux pages pleines et qui se font face.

Quelle ne fut donc pas ma surprise de recevoir copie de mon hebdo local soit Le Journal de St-Bruno/St-Basile, édition du 8 avril (Eh, oui… je suis un 450) avec en page UNE un titre accrocheur : « Les affaires à l’ère Facebook».

Référence en pages 4 et 5. C’est pas rien… Donc dossier spécial confié à la rédactrice en chef Nathalie Côté qui débute avec ? Je vous le donne en mille : une entrevue avec l’ami Simon Lamarche de chez Adviso et qui explique qu’il s’en sert pour le recrutement :« Ça nous permet de mieux connaitre les gens avant de les engager», confie-t-il à la journaliste.

Cette dernière se penche ensuite sur les entreprises locales. Ainsi elle a trouvé une vingtaine de groupes pour la station de ski Mont St-Bruno dont un créé par le directeur marketing de la station, Maxime Legros qui rencontre un hic avec son groupe de 29 membres :« Le vrai problème qu’on rencontre c’est que c’est dur à l’alimenter de façon générale. On a tendance à vouloir y mettre nos promotions mais ce n’est pas ce qui fonctionne», confie-t-il à la journaliste.

Elle passe ensuite en entrevue quelques autres commerçants de l’endroit et fait ensuite un inventaire des contenus des groupes Montarvillois et sans surprise, il y a un peu de tout, «du concours de décrochage de néons aux photos de gars en bikini», écrit-elle pour ensuite remarquer fort justement que les entreprises et les patrons rencontrés ne savaient pas pour la plupart l’existence de groupes d’employés. La journaliste y va ensuite de sa conclusion en amenant comme spécialiste Marianne Kugler, prof au département de journalisme de l’U. Laval à Québec (probablement une des anciennes profs de la journaliste) qui réitère l’importance pour les entreprises d’être présentes sur Facebook.

Le Web 2.0 n’est plus tendance…

Bref, un bon dossier à mon avis, qui a pour mérite de vulgariser le phénomène sans tomber dans les travers habituels et sensationnalistes de plusieurs médias nationaux et internationaux. J’ai un seul reproche et un vague à l’âme… Pour le reproche, c’est que Nathalie Côté n’a pas fouillé plus loin (volontairement ou pas) pour trouver les vrais réseaux sociaux professionnels pour les entreprises, soit LinkedIn et son pendant français Viadeo.

Le vague à l’âme c’est que le Web 2.0, c’est maintenant du passé comme tendance, une tendance qui a débuté en  2004 avec le FOO Camp en septembre de cette année-là. C’est quoi le FOO Camp ? C’est un rendez-vous organisé chaque année en septembre à Sebastopol dans la vallée de Sonoma en Californie (75 de kilomètres de Silicon Valley) par Tim O’Reilly, le «père» du Web 2.0. Ce camp de deux jours s’appelle donc «Friends of O’Reilly Camp» et regroupe à chaque année, quelque 200 invités, triés sur le volet. Une version «élite» des dorénavant connus «BarCamps»… C’est là en 2004 que Tim a trouvé pas seulement l’appellation web 2.0 mais aussi son essence, qu’il a largement propagée par la suite.

Donc, oubliez Facebook… Pour certains jeunes c’est un site pour les parents et grands-parents. Faudra bientôt aussi oublier Twitter, YouTube, Wikipedia, Flickr et compagnie et regarder ce qui nous attend dans les prochaines années. Je dis cela pour les «early adopters» et les «geeks», bien entendu, car c’est une bonne chose que le Web social atteigne maintenant toutes les couches sociales et ainsi puisse aider à démocratiser nos sociétés et donner plus de pouvoir, plus de voix au chapitre et aux médias à chacun d’entre nous.

émergenceweb : blogue › Modifier — WordPress

Mais pour tous ceux et celles qui sont constamment à l’affût des tendances et du «Next Big Thing», il faudra regarder du côté du Web sémantique à la Twine, des agents intelligents dans nos smart phones, de la Web-télé, du Cloud Computing et des services Web à la Google et Zoho, de l’apprentissage virtuel à la Second Life, du Serious Gaming, de la réalité augmentée, d’Internet2, et du Metaverse. Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !

MAJ

Je ne suis pas le seul à noter les changements d’habitudes dans l’utilisation des plates-formes telles que Facebook et Twitter, à preuve ce billet paru sur CNet et intitulé : « Why Facebook and Twitter are aging gratefully». l’auteur Chris Matyszczyk y note, entre autres, les observations suivantes :

«Facebook and Twitter users have wrinkles, torn hamstrings, and many, many fillings. And increasingly, they’re beginning to complain about chillblains, varicose veins, and the Social Security system.

In just the last two months, the number of Facebook members over 35 has doubled. And the biggest demographic grouping isn’t 12 to 18. It’s 35 to 44.

ComScore also reported this week that 10 percent of Twitter users are between 55 and 64. That’s the same percentage as are between 18 and 24. In fact, the majority of Twitter users are 35 or older.

And here’s Reuters telling us that 18- to 24-year-olds are 12 percent less likely than average to visit Twitter.»

Entreprise 2.0

TweetDeck lance une nouvelle version dans le chaos…

8 avril 2009

Quoi de mieux pour mon 600e billet sur ce blogue que d’écrire sur le micro-blogging ou encore comme le dit @pistachio, la micro-socialisation. Au moment où j’écris ces lignes, Twitter et l’agrégateur TweetDeck ont de la difficulté à se synchroniser. Twitter n’affiche plus les mises à jour et fait disparaitre inopinément des réponses ou messages directs et élimine des messages dans les colonnes crées pour classer nos «followers».

À travers ce mini-chaos, TweetDeck arrive avec une nouvelle version de sa plate-forme qui intègre Facebook. Attention ! Pas seulement la possibilité de voir nos messages Twitter publiés dans le status Facebook mais aussi l’inverse, ce que j’appelle une version soft du «two way API». Bravo pour cette initiative originale qui risque de faire des petits rapidement… si ce n’est pas déjà fait…

Médias sociaux

MAJ – Encore une nouvelle page d’accueil pour Facebook !

4 mars 2009

Juste un court billet pour vous faire part de l’annonce que vient de faire Marc Zuckerberg en conférence de presse. Facebook lancera mercredi prochain une nouvelle page d’accueil (une autre). Voici un aperçu, gracieuseté de Robert Scoble.

Pour plus d’informations sur cette conférence de persse et les propos intéressants et parfois inquiétants tenus par le fondateur de Facebook, lire ici et surtout IcI car TechCrunch a blogué cette conférence live !

Et en passant, autre nouveauté : plus de limite à 5 000 amis… Ça c’est pas pour moi de toute façon…

Photo gracieuseté de TechCrunch

MAJ

Et voici comment les responsables de Facebook préparent les utilisateurs au changement : Une annonce sur la page d’accueil actuelle nous amène à cette page de mise en contexte et d’explications sur le fonctionnement. Gestion du changement mieux articulée que lors de la récente refonte ? Pas certain…

MAJ 2

Plus je regarde cette nouvelle page d’accueil, plus je scrute ses nouvelles fonctionnalités et plus je me dis que Facebook s’est trouvé une nouvelle compétition. Les adversaires ne sont plus MySpace ou encore LinkedIn mais bien Twitter. C’est, entre autres, le tutoriel qui m’a mis cette évidence en pleine figure. Voyez ce qu’on y dit :

«L’outil de publication vous permet de publier et de partager du contenu tel que photos et articles dans le fil d’actualités. Vous disposez d’un fil (votre mur) sur votre profil et d’un autre sur votre page d’accueil, qui représente la conversation entre vos amis et vous.»

Fils de conversations ? Twitteresque…

Communication interactive Événements Identité numérique Médias sociaux

De l’errance sur la rue St-Denis à l’inspiration de la Rue89…

24 janvier 2009

C’est rare de voir à la télé, ou dans tout autre média traditionnel, reportages ou articles qui mettent en lumière le côté positif de l’utilisation des médias et réseaux sociaux, en particulier Facebook. Pourtant, à ma grande surprise, ce fut le cas hier soir à RDI, une des chaines d’information continue au Québec. Un petit bijou de reportage de Caroline Belley sur un itinérant nommé Jean-Claude Baribeault qui avec l’aide d’étudiants en Arts de l’UQAM a reconnecté avec sa famille et s’est plusieurs nouveaux amis grâce au profil Facebook que lui ont créé les étudiants.

Pour eux, c’était un projet de cours mais pour lui bien plus… Dommage que je ne puisse pas l’inclure dans ce billet car Radio-Canada, malgré son «pétage de bretelles» sur son nouveau site, ne permet toujours pas d’incorporer des extraits vidéo (embed).

J’ai donc pris une capture d’écran (ci-haut) et vous donne le lien ICI. Je voulais aussi vous fournir le premier clip réalisé par les employés en lockout du Journal de Montréal, réalisé pour annoncer leur nouveau site Web intitulé RueFrontenac mais encore là pas de possibilité de l’inclure dans mon billet. Décidément, les médias traditionnels n’aident pas leur cause… Et même pas moyen de copier directement le texte d’introduction qui explique pourquoi ils ont choisi comme titre RueFrontenac et en exergue «Par la bouche de nos crayons!»

L’évidence saute aux yeux mais voici un passage que j’ai retranscrit :

«Son nom s’inspire de la rue où se côtoient leurs bureaux (employés) et ceux du Journal de Montréal, le «quotidien de la rue Frontenac».

Il fait aussi référence à ce joie d’octobre 1690, où Frontenac a lancé à l’émissaire anglais venu demander la reddition de la ville de Québec qu’il n’avait «point de réponse à faire à votre général que par la bouche de mes canons»

C’est finalement un léger clin d’oeil à une source d’inspiration, Rue89».

Vraiment ? Rue89 est une de leurs sources d’inspiration ? C’est pas justement ce genre de journalisme hybride que veut promouvoir Québécor en tentant de croiser ses médias traditionnels avec l’Internet ? Voyez plutôt ce qu’en disent les fondateurs de Rue89 qui eux ont au moins compris l’importance de rendre leurs vidéos disponibles. Inspiration vous dites ???

Cloud Computing Études Internet Événements

Les Crunchies 2008 : Encore Facebook ? Pas d’accord !

10 janvier 2009

Il faut que je me pince plusieurs fois à la lecture des résultats de la cérémonie des Crunchies 2008, qui a eu lieu hier soir à San Francisco. Contrairement à l’an dernier je n’ai pu y assister en direct sur Ustream. J’ai donc consulté le site ce matin sans grand succès non plus…  Le site n’a pas été encore mis à jour (Gros party hier soir…). J’ai donc consulté les blogues de TechCrunch et  de VentureBeat, un des partenaires de l’évènement organisé par Michael Arrington de TechCrunch. J’ai trouvé ce que je cherchais…

Pourquoi me pincer ? Tout simplement parce que je croyais lire les résultats de 2007… Mark Zuckerberg, créateur de Facebook, sur la scène pour recevoir deux trophées, soit celui de la catégorie «Best Overall» et celui de «Best Startup CEO». Et dans la catégorie «Best new gadget/device», le iPhone de Apple ?

Voici ce que j’écrivais l’an dernier :

«Comme dans toutes les cérémonies de remise de prix, il y a eu un grand gagnant de la soirée. Dans le domaine du Web et des nouvelles technos qui a dominé la scène en 2007 ? Si vous avez répondu Facebook, vous êtes en plein dans le mille… Facebook a gagné dans la plus importante catégorie, soit «Best Overall» avec en commentaire de Arrington :«Facebook revolutionized the idea of what social networking could be.» Je suis absolument d’accord ! Dans cette catérorie, FB était en compétition avec Digg, GrandCentral, Twitter et Zillow, quand même pas rien… Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, seulement 23 ans, est venu chercher le prix.

Quelques minutes auparavant, le même Zuckerberg s’était vu décerner le Crunchie du «Best Startup Founder», le deuxième honneur en importance. Je ne vous ferai pas la liste de tous les gagnants et de toutes les catégories. Pour cela, vous pouvez aller consulter la liste ICI mais je me dois de vous parler de quelques petits «à-côtés» qui ont pimenté la soirée. Ainsi, nous avons eu droit en milieu de soirée à une parodie de Steve Jobs…. (encore…) En fait, plusieurs savent qu’il existe sur le Web un faux Steve Jobs avec son blogue. Les organisateurs ont donc décidé de monter une parodie féroce du vrai en utilisant un faux. Pourquoi ? Parce que le vrai n’a pas daigné assister à la cérémonie non plus que personne chez Apple. Pourtant Apple a gagné dans la catégorie du meilleur gadget techno, bien sûr avec le iPhone…»

Ouf !!! Seule différence, c’est que Zuckerberg a gagné cette année comme meilleur CEO de «startup»et non meilleur fondateur. En passant, qu’il soit mis en nomination dans une catégorie «startup» me donne des boutons… Une «startup» Facebook ? Pas d’accord ! Le titre de meilleur fondateur de «startup» est allé, cette année et à mon avis fort justement, aux trois compères de Twitter, soit Evan Williams, Jack Dorsey et Biz Stone. Autre subtile différence, Apple a gagné pour le iPhone 3G…

Comme je le mentionnais dans le billet de l’an dernier, l’année 2007 a été celle de Facebook mais que 2008 soit encore la sienne ? Pas d’accord, même si Facebook est aussi arrivé deuxième dans la catégorie «Best technology innovation or achievement» avec Facebook Connect. Pas d’accord, donc. Pour moi, l’année 2008 a été celle de Twitter. Et pour une seconde année, ils ont été en nomination dans la catégorie dominée par Facebook (Best Overall), arrivant cette année deuxièmes. Ile méritaient ce trophée !

Vous avez vu les chiffres de croissance du Twitter ? Regardez les graphiques ci-dessous : 752,9 % d’augmentation en visiteurs uniques en 2008 !!! Et Facebook ? 85,7 % d’augmentation. Rien de comparable. Twitter atteint presque les 4,5 millions de visites uniques contre 60 millions pour Facebook mais regardez d’où ils sont partis en début d’année. Facebook de 32 millions de visites et Twitter de 500 000 visites …

Bref, pas d’accord avec le jury. En passant, nous pouvions voter cette année dans toutes les catégories, ce que j’ai fait. Et oui, j’ai voté pour Twitter… Mais il semble que la majorité des 350 000 votants ait pensé autrement… Pour en revenir aux gagnants, je veux souligner, entre autres, les cinq catégories suivantes :
La meilleure application/service web : Google Reader, la meilleure technologie ou réalisation Windows Live Mesh, la meilleure entreprise : Amazon Web Services, (dommage pour Zoho en nomination), le meilleure startup internationale : eBuddy (en non Viewdle, primée à leWeb08, même pas en compétition) et finalement LA meilleure startup de l’année 2008 : FriendFeed.

Dans les trois premières catégories, des services ou entreprises ayant rapport avec le Cloud Computing et en particulier LiveMesh, le fer de lance de l’offensive de Microsoft et Ray Ozzie (qui était sur place hier) en ce domaine et dont j’ai parlé ICI récemment. Un signe pour 2009 ???

Ray Ozzie, hier soir aux Crunchies 2008

En terminant, un peu de «peoplisation», comme diraient nos cousins d’outre-Atlantique. Entre autres noms dans la salle hier et ainsi relaté sur le blogue de TechCrunch :

«Last night at the Crunchies, the Herbst theater in San Francisco was packed to capacity. In attendance to collect awards were Facebook founder Mark Zuckerberg, Microsoft chief software architect Ray Ozzie, Amazon CTO Werner Vogels, Google product chief Marissa Mayer, Twitter founders Evan Williams, Biz Stone, and Jack Dorsey, imeem founder Dalton Caldwell, and many more. (Read who won here). FriendFeed founder Paul Buchheit was so excited about winning Best Startup of 2008 that he videotaped the award from his seat (embedded below, go to the 2:20 mark to see what it was like to win from his vantage point).

In adition to the winners, Y Combinator’s Paul Graham, Seesmic CEO Loic Le Meur, and Mahalo CEO Jason Calacanis also made appearances on stage»

Et puisqu’il est question de l’apparition sur scène de l’ami Loïc LeMeur, la voici avec quelques autres clips de la cérémonie. Amusant de le voir en complet-cravate…

my Crunchies mashup and jokes