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Identité numérique LifeLogs Web 3.0 Web sémantique

Marissa Mayer parle et écrit sur où en sera GoogleSearch dans dix ans

19 janvier 2009

Récemment, je faisais le décompte des cinq meilleures conférences ou entrevues de l’évènement LeWeb08 à Paris. Parmi les cinq, je notais l’entrevue réalisée par Michael Arrington et Loïc LeMeur avec Marissa Mayer, VP Search Products & User Experience chez Google et ce qu’elle avait à dire sur les futurs développements de l’engin de recherche le plus populaire de la planète. Voici cette entrevue :

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Mais voilà qu’en début d’année, madame Mayer en remet une couche et signant sur le blogue de Google un long billet sur le futur de la recherche Web : «The Future of Search», un remarquable travail d’analyse de l’avenir de Google Search. Ce que je retiens, c’est le dernier paragraphe de la conclusion où elle parle de l’engin de recherche idéal et le reproduis ici :

«So what’s our straightforward definition of the ideal search engine? Your best friend with instant access to all the world’s facts and a photographic memory of everything you’ve seen and know. That search engine could tailor answers to you based on your preferences, your existing knowledge and the best available information; it could ask for clarification and present the answers in whatever setting or media worked best. That ideal search engine could have easily and elegantly quenched my withdrawal and fueled my addiction on Saturday. I’m very proud that Google in its first 10 years has changed expectations around information and how quickly and easily it should be able to be retrieved. But I’m even more excited about what Google search can achieve in the future.»

Un engin intuitif et qui peut chercher de lui-même dans des carnets de vie personnels (ou LifeLogs) ou dans des banques de mémoire d’entreprise. Après Microsoft et Twine, Google entrera de plein pied dans le Web sémantique.

Voici le résultat d’une recherche sur mon nom.

Entre-temps, le géant de Mountain View s’amuse à explorer diverses avenues dont la recherche subjective avec Mechanical Zoo. J’aime bien aussi SearchCube, qui nous fournit les résultats de recherche en cubes 3D d’images.Vpous cliquez sur l’image et avec à droite, tous les détails. Et comme on le remarque sur cette image, le cube peut être retourné dans tous les sens. Une interface de recherche qui promet en photo, vidéo, sites Web… Voici ce qu’on en dit sur le site :

«search-cube is a visual search engine that presents web search results in a unique, three-dimensional cube interface. It shows previews of up to ninety-six websites, videos and images.»

Cloud Computing Entrepôts de données

Journée Google : Mesures d’urgence, transparence et entrepôts verts

14 janvier 2009

Ça arrive comme cela, de temps à autres : Une journée toute faite de Googleries…Et c’est un peu la faute de Chris Crum, blogueur à WebProNews. Ce dernier a ainsi publié plusieurs billets intéressants sur le firme de Mountain View dont celui concernant Google Earth et sa nouvelle version pour les entreprises. Écoutez cette intéressante vidéo sur les usages déjà existants.

Cela ne vient que confirmer ce que je dis dans la plus récente conférence sur les usages des «Smart Phones», de Twitter, YouTube et Google Earth comme outils de base d’une stratégie de mesures d’urgence pour les entreprises et aussi en gestion de crise médiatique. Voici d’ailleurs l’image que j’emploie à cet effet :

Dans un autre billet, Crum cite Matt Cutts du département de recherche en qualité chez Google sur sa déclaration à l’effet qu’il se devrait d’être plus transparent en 2009. En effet, faut dire que le personnel de chez Google a ses petits secrets et ne commente guère les nouvelles et rumeurs à leur sujet et sont avares de documents et présentations, même quand ils sont invités en tant que conférenciers. En cela je vous cite le cas de Rishi Chandra, qui est venu à webcom-Montréal en novembre dernier et dont nous attendons toujours la présentation.

Dans le cas de Cutts, c’est un engagement personnel, une résolution du Nouvel An, si vous voulez. Et il passe directement aux actes en rendant disponible cette vidéo:

C’est bien mais cela aurait eu besoin des supports graphiques qui devaient appuyer son propos. Qu’à cela ne tienne, Cutts y va de la transparence radicale et les rend aussi disponibles :

Dans un autre ordre d’idées mais concernant toujours Google, je tombe inopinément sur deux articles similaires et écrits dans Le Monde.fr et Libération.fr, faisant état de la gourmandise énergétique des entrepôts de données de Google, un sujet, vous le savez qui m’intéresse au plus haut pont. En 2008, j’avais commis un billet sur le sujet des entrepôts plus verts, la nouvelle tendance adoptée par Microsoft et que pouvez lire ICI.

Dans l’article du Monde.fr, voici ce qu’on dit :«Selon Alex Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, deux requêtes sur Google consommeraient autant de carbone qu’une tasse de thé bien chaud. Selon les travaux de ce scientifique, deux requêtes sur Google généreraient 14 grammes d’émission de carbone, soit quasiment l’empreinte d’une bouilloire électrique (15 g).» et encore :«Les centres de calcul( entendre entrepôts de données) sont parmi les infrastructures les plus coûteuses en énergie qu’on puisse imaginer». Libération.fr reprend les propos du même physicien, M. Winnser-Gross.

Ce cher physicien a raison dans un sens. Les entrepôts actuels et les serveurs qui y travaillent à votre service 24/7, ont besoin d’une énorme quantité d’électricité pour fonctionner mais l’entrepôt lui-même a aussi besoin de grandes quantités d’énergie pour les refroidir, surtout que plusieurs de ces entrepôts sont situés dans des endroits secs et chauds.




L’entrepôt de données de Google à the Dalles en Orégon et ses immenses refroidisseurs

Mais la tendance est en train de s’inverser. Google, Microsoft, Amazon, IBM, SUN et autres sont à mettre la dernière touche à une future génération d’entrepôts «portables» qui peuvent être installés facilement dans des endroits froids car il en coûte moins cher de chauffer que de refroidir et les coûts de l’électricité y sont habituellement moins chers, disons dans un pays comme le Canada et en particulier au Québec. Ce n’est pas pour rien que Google s’est intéressé à nous l’an dernier tout en essuyant une fin de non-recevoir d’un gouvernement en manque de vision.

Et il y a aussi les serveurs et comptez sur IBM et Sun pour produire des serveurs plus verts, plus éco-énergétiques. Et l’industrie en est pleinement consciente du phénomène «vert» et a organisé le 26 décembre dernier à Londres, sour l’égide de Sun, une conférence intitulée Data Center Efficiency and Cost Management Seminar, où le thème a été : «Reducing Energy and Management costs, increasing Flexibility and delivering the data centre of the future.»

Cloud Computing Communication interactive

Travailler dans le «nuage» Web : faut bien donner l’exemple !

17 novembre 2008

Je sors de la conférence webcom-Montréal avec la conviction encore plus profonde que je me dois de donner l’exemple et finalement vaporiser mes données et applications dans le nuage Web, ce que l’on nomme pour l’instant le Cloud Computing. J’ai commencé, il y a longtemps à parler du phénomène des entrepôts de données ou encore «Information Factories».

J’ai aussi assisté et blogué sur un panel sur le «Cloud Computing» en juin dernier à la conférence Enterprise 2.0 Boston.

J’ai ensuite invité un des principaux acteurs de cette nouvelle informatique, Rishi Chandra de Google, à prendre à parole webcom-Montréal. J’ai aussi discuté de la question  avec un des rares québécois à travailler concrètement dans le nuage et à y inviter ses clients, soit l’ami Pascal Veilleux.

Fallait donc que je passe de la parole aux actes… Me dématérialiser dans l’Internet  et devenir encore plus un travailleur nomade et numérique, thème que nous avons abordé entre blogueurs montréalais il y a quelques semaines.

Ce WE, j’ai donc travaillé à me dématérialiser dans Google et autres-plates-formes Web. Je prévois également faire l’acquisition d’un Aspire One de Acer, comme celui de l’amie Patricia Tessier pour me «connecter» au nuage sans avoir ni données ni applications sur ce petit ordinateur-terminal, très léger, portable et facile à utiliser en mode conférence.

Voici donc comment je me suis dématérialisé :

Un compte Google pour le courriel (gMail), la suite bureautique (gDocs), la recherche (gSearch), le calendrier (gCalendar), la messagerie instantanée (gTalk) et l’analyse de mes stats. de site et de blogue (gAnalytics). Parlant de blogue, j’ai un compte WordPress, fait partie de la communauté MyBlogLog et suis classé par Technorati et Wikio.

Côté communautés sociales et professionnelles, je peux compter sur Facebook, LinkedIn, Viadeo et Plaxo. Pour les photos, c’est Picassa et Flickr, la vidéo DailyMotion, les présentations SlideShare alors que pour le téléphone c’est Skype, le carnet d’adresses et de téléphone Unyk et pour le micro-partage, c’est Twitter, TweetDeck et Seesmic.

Oh, il ne faut pas oublier le partage de fichiers. Cela peut se faire avec nombre de ces outils mais je pense m’installer un wiki personnel mais aussi conserver mon compte WhaleMail pour les fichiers trop importants. Et pour faire un tout cohérent ? Bien… J’hésite encore entre Netvibes iGoogle et Twine

J’ai oublié quelque chose, dites ???