L’effet Obama se fait sentir jusqu’à Longueuil… Hier, la grosse affaire sur Twitter c’était la découverte du site d’une candidate à la mairie de cette municipalité de la rive-sud, site qui intègre quelques techniques du Web 2.0. La candidate, Caroline St-Hilaire a un blogue avec deux billets de publiés à date et qui, comme le roche lancée à raz l’eau, font des rebonds successifs… Ici c’est partout sur sa page Facebook ! (Wow …)
C’est un début mais je note que la ressemblance s’arrête là. Pas de communautaire, pas de «yes we can», pas de viral, pas de plate-forme de réseautage social et de création de communauté. Juste une petite phrase sur le blogue :« Ensemble, marchons pour un temps nouveau à Longueuil!» et c’est tout… Le reste de son site est hyper traditionnel et sa proposition, ses slogans sont très «je», dans le sens : «je m’implique, je m’engage».
Les créateurs du site : Kaboom Design Communication et Marketing, une petite entreprise de Longueuil créée en 1995 par Jean-Françoys Auclair, président et conseiller technologique. Lui et son équipe ont encore du travail à faire car côté référencement et rayonnement Web, (comme le dit l’ami Éric Baillargeon) y’a beaucoup de chemin à faire… Tapez son nom dans Google… Son site n’est pas disponible sur la première page de résultats de recherche.
Mais on apprend des choses intéressantes tout de même. Ainsi, qu’elle a été députée fédérale pendant 11 ans, qu’elle a été porte-parole du Bloc Québécois pour les droits humains, la Coopération internationale, les Transports, porte-parole en matière de Sport et en matière de Condition féminine, ainsi que Leader parlementaire adjointe et vice-présidente du Comité des priorités de la Chambre des Communes, qu’elle a démissionné de son poste de députée pour se lancer dans cette campagne locale et qu’elle est la conjointe du député péquiste Maka Koto, qui lui aussi, lors de sa dernière campagne a tâté du blogue. Mais depuis, plus rien…
Dans un autre ordre d’idées, hier, je cherchais sur le Web, les cinémas de la rive-sud qui allaient proposer le nouveau film de Star Trek dont la sortie est prévue le 8 mai. Pas possible… Les cinémas offrent tous un horaire, genre calendrier (en encadré rouge à gauche) mais seulement pour les films à l’affiche. Je suis allé sur lecinéma.ca sans bien plus de succès. On montre la fiche du film, sa date de sortie mais encore là impossible de savoir quels cinémas le mettront à l’affiche, seulement l’horaire des films à l’affiche. Frustrant et surtout pas centré utilisateur…
Je tiens à souligner aujourd’hui, la publication récente de la liste des 50 compagnies les plus innovantes, selon le magazine américain BusinessWeek. Dans son édition du 9 avril, voici comment on présente les membres de ce club très sélect :
Ce qui veut dire qu’en temps de crise on a tendance à couper dans les budgets de recherche et développement, bref dans la possibilité de la compagnie d’innover. Erreur… C’est l’innovation qui devrait aider les entreprises à sortir de la crise, un thème qui sera abordé au prochain webcom-Montréal dans un mois car les nouvelles technologies et le Web ont leur mot à dire. L’exemple le plus frappant c’est que neuf des onze premiers rangs du classement de BW sont occupés par des entreprises technologiques.
Et je pourrais ajouter que l’entreprise qui vient en 12e place, soit Proctor & Gamble, a été l’une des premières à «innover dans son innovation» en ayant recours aux idéagoras et au crowdsourcing, cas-type qui a été utilisé par Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics. P&G avait alors eu recours aux services du site InnoCentive. elle a tellement aimé les résultats qu’elle a créé son propre site d’innovation appelé P&G Connect et basé sur le crowdsourcing. (ci-dessous)
En passant, si vous voulez en savoir plus, Jon Frederickson, d’Innocentive sera conférencier à webcom-Montréal le 13 mai prochain.
C’est samedi de Pâques et pour cet évènement peu banal, je m’offre une petite gâterie… Je vais écrire un billet sur les entrepôts de données, ou comme les appellent nos Voisins du Sud, les «Information Factories». J’en ai déjà parlé à profusion mais c’est un billet de Tristan Péloquin qui m’a un peu forcé la main. La semaine dernière, il a publié un billet sur la voracité de ces méga-infrastructures de serveurs. En particulier celles de Google.
Quand il parle de monstres, il se réfère à une classe bien particulière d’entrepôts, ceux faits de conteneurs. Et l’ami Tristan de noter que Google jouait pour une première fois la transparence en ce domaine, n’ayant jamais parlé de ses installations depuis 2005. La firme de Mountain View, chacun le sait, ne fait jamais rien à moitié. Alors elle a tout mis l’information concernant ses serveurs, leur composition, ainsi que tous les détails des entrepôts disponibles sur le Web. C’est CNet et YouTube qui ont hérité du trésor d’informations.
En cela, Google ne faisait qu’imiter Microsoft, qui a joué cette transparence l’an dernier en permettant un reportage intéressant réalisé par J. Nicholas Hoover, d’InformationWeek sur la construction du dernier méga-bébé de 550 millions $ de Microsoft. Plus d’un demi-milliard investi dans les montagnes à l’ouest de San Antonio au Texas, donnant ainsi de l’emploi à près de 1 000 personnes sur presque deux ans. (Et vlan dans les dents au gouvernement du Québec qui a refusé à Google de venir en construire un au Québec).
Des classes comme pour les porte-avions
Dans le reportage, on apprend aussi deux autres informations intéressantes sinon fascinantes. D’une part que Microsoft veut être le plus «vert» possible et a demandé à son contracteur de sauver tous les arbres du site mais qu’il va dévorer des quantités énormes d’énergie et d’eau (pour le refroidissement). L’énergie proviendra des filières nucléaire et éolienne. D’autre part, on y apprend également que Microsoft a en chantier entre 40 et 50 de ces méga-centres et que comme pour les porte-avions américains, ils sont identifiés selon des «classes» .
Source : InformationWeek
Celui de San Antonio est de la classe «Quincy», la plus vieille et la plus traditionnelle dans son design. La classe «Chicago» sera la prochaine et la plus gigantesque avec des centres faits d’immenses containers remplis de serveurs, (comme dans la vidéo de Google) prêts à être démantelés et déplacés au besoin. des entrepôts mobiles, quoi… J’avais d’ailleurs entendu parler de ce concept à la conférence Web 2.0 à San Francisco et par des gens de Google à Boston l’an dernier.
À San Francisco, le CEO de Sun, Jonahtan Schwartz avait aussi parlé de l’importance que prendrait l’économie d’énergie, donc la virage vert mais pas seulement pour les arbres épargnés. Surtout en consommation d’énergie. Microsoft y pense déjà et prévoit ainsi une nouvelle classe d’entrepôts, soit la classe «Dublin» dont le focus sera entièrement sur les économies d’énergie. Et comme pour les porte-avions, Microsoft entend bien annoncer prochainement d’autres constructions, d’autres classes de centres et le démantèlement des plus vieux et plus énergivores…
Des entrepôts au Québec ?
Dans mes lectures hebdomadaires je tombe aussi sur deux articles similaires et écrits dans Le Monde.fr et Libération.fr, faisant état de la gourmandise énergétique des entrepôts de données de Google.
Ce cher physicien a raison dans un sens. Les entrepôts actuels et les serveurs qui y travaillent à votre service 24/7, ont besoin d’une énorme quantité d’électricité pour fonctionner mais l’entrepôt lui-même a aussi besoin de grandes quantités d’énergie pour les refroidir, surtout que plusieurs de ces entrepôts sont situés dans des endroits secs et chauds.
L’entrepôt de données de Google à the Dalles en Orégon et ses immenses refroidisseurs
Mais la tendance est en train de s’inverser. Comme pour Microsoft et Google, Amazon, IBM, SUN et autres en sont à mettre la dernière touche à leur propre future génération d’entrepôts «portables» qui peuvent être installés facilement dans des endroits froids comme la Sibérie car il en coûte moins cher de chauffer que de refroidir et les coûts de l’électricité y sont habituellement moins chers, disons dans un pays comme le Canada et en particulier au Québec.
Ce n’est pas pour rien que Google s’est intéressé à nous l’an dernier tout en essuyant une fin de non-recevoir du gouvernement du Québec en manque de vision… En passant, quel avenir réserve-t-on aux alumineries qui ferment une à une à Shawinigan, bientôt à Jonquière, etc ? Regardez la photo ci-haut. Cet entrepôt de Google est installé dans.. Oui, oui, une ancienne aluminerie avec une centrale hydro-électrique tout près. Moi ça me fait penser beaucoup à Shawinigan…
Mise à jour sur Microsoft
Je savais que j’avais déjà vu les conteneurs de Microsoft quelque part. Alors pour le pas être en reste avec la vidéo de Google, ci-haut, voici la vidéo d’une présentation faite par le «Director of Data Center Research» de Microsoft, Daniel Costel lors de la conférence GigaOm Structure 08 à San Francisco le 25 juin 2008.
Des entrepôts pour le Cloud
Dans un autre ordre d’idées, il y a aussi les serveurs et comptez sur IBM et Sun pour produire des serveurs plus verts, plus éco-énergétiques. Et l’industrie en est pleinement consciente du phénomène «vert» et a organisé le 26 décembre dernier à Londres, sous l’égide de Sun, une conférence intitulée Data Center Efficiency and Cost Management Seminar, où le thème a été : «Reducing Energy and Management costs, increasing Flexibility and delivering the data centre of the future.»
En terminant, regardez la vidéo ci-haut. Tous les principaux acteurs de l’industrie sont réunis autour de cette table ronde. L’introduction est un peu longue mais j’aime bien les propos de Werner Vogels, le CTO d’Amazon, dont je vous avais parlé à la suite de son apparition sur le podium à LeWeb08 en décembre dernier ainsi que les propos de Vic Gundotra de Google dont j’ai reproduit la récente entrevue avec Tim O’Reilly cette semaine. Tous parlent de la finalité des entrepôts de données : soutenir leur offre de Cloud Computing. J’ai aussi un faible pour Gina Bianchini, la co-fondatrice et CEO de Ning mais cela, c’est une autre histoire…
Faut-il vous faire un dessin pour vous convaincre que le Web 2.0 est maintenant devenu ce que les Chinois appellent «Main Stream» ? Peut-être seulement avec ces photos que j’ai prises de ce que les gens du métier journalistique appellent un «spread», soit deux pages pleines et qui se font face.
Quelle ne fut donc pas ma surprise de recevoir copie de mon hebdo local soit Le Journal de St-Bruno/St-Basile, édition du 8 avril (Eh, oui… je suis un 450) avec en page UNE un titre accrocheur : « Les affaires à l’ère Facebook».
Référence en pages 4 et 5. C’est pas rien… Donc dossier spécial confié à la rédactrice en chef Nathalie Côté qui débute avec ? Je vous le donne en mille : une entrevue avec l’ami Simon Lamarche de chez Adviso et qui explique qu’il s’en sert pour le recrutement :« Ça nous permet de mieux connaitre les gens avant de les engager», confie-t-il à la journaliste.
Cette dernière se penche ensuite sur les entreprises locales. Ainsi elle a trouvé une vingtaine de groupes pour la station de ski Mont St-Bruno dont un créé par le directeur marketing de la station, Maxime Legros qui rencontre un hic avec son groupe de 29 membres :« Le vrai problème qu’on rencontre c’est que c’est dur à l’alimenter de façon générale. On a tendance à vouloir y mettre nos promotions mais ce n’est pas ce qui fonctionne», confie-t-il à la journaliste.
Elle passe ensuite en entrevue quelques autres commerçants de l’endroit et fait ensuite un inventaire des contenus des groupes Montarvillois et sans surprise, il y a un peu de tout, «du concours de décrochage de néons aux photos de gars en bikini», écrit-elle pour ensuite remarquer fort justement que les entreprises et les patrons rencontrés ne savaient pas pour la plupart l’existence de groupes d’employés. La journaliste y va ensuite de sa conclusion en amenant comme spécialiste Marianne Kugler, prof au département de journalisme de l’U. Laval à Québec (probablement une des anciennes profs de la journaliste) qui réitère l’importance pour les entreprises d’être présentes sur Facebook.
Le Web 2.0 n’est plus tendance…
Bref, un bon dossier à mon avis, qui a pour mérite de vulgariser le phénomène sans tomber dans les travers habituels et sensationnalistes de plusieurs médias nationaux et internationaux. J’ai un seul reproche et un vague à l’âme… Pour le reproche, c’est que Nathalie Côté n’a pas fouillé plus loin (volontairement ou pas) pour trouver les vrais réseaux sociaux professionnels pour les entreprises, soit LinkedIn et son pendant français Viadeo.
Le vague à l’âme c’est que le Web 2.0, c’est maintenant du passé comme tendance, une tendance qui a débuté en 2004 avec le FOO Camp en septembre de cette année-là. C’est quoi le FOO Camp ? C’est un rendez-vous organisé chaque année en septembre à Sebastopol dans la vallée de Sonoma en Californie (75 de kilomètres de Silicon Valley) par Tim O’Reilly, le «père» du Web 2.0. Ce camp de deux jours s’appelle donc «Friends of O’Reilly Camp» et regroupe à chaque année, quelque 200 invités, triés sur le volet. Une version «élite» des dorénavant connus «BarCamps»… C’est là en 2004 que Tim a trouvé pas seulement l’appellation web 2.0 mais aussi son essence, qu’il a largement propagée par la suite.
Donc, oubliez Facebook… Pour certains jeunes c’est un site pour les parents et grands-parents. Faudra bientôt aussi oublier Twitter, YouTube, Wikipedia, Flickr et compagnie et regarder ce qui nous attend dans les prochaines années. Je dis cela pour les «early adopters» et les «geeks», bien entendu, car c’est une bonne chose que le Web social atteigne maintenant toutes les couches sociales et ainsi puisse aider à démocratiser nos sociétés et donner plus de pouvoir, plus de voix au chapitre et aux médias à chacun d’entre nous.
Mais pour tous ceux et celles qui sont constamment à l’affût des tendances et du «Next Big Thing», il faudra regarder du côté du Web sémantique à la Twine, des agents intelligents dans nos smart phones, de la Web-télé, du Cloud Computing et des services Web à la Google et Zoho, de l’apprentissage virtuel à la Second Life, du Serious Gaming, de la réalité augmentée,d’Internet2, et du Metaverse.Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !
MAJ
Je ne suis pas le seul à noter les changements d’habitudes dans l’utilisation des plates-formes telles que Facebook et Twitter, à preuve ce billet paru sur CNet et intitulé : « Why Facebook and Twitter are aging gratefully». l’auteur Chris Matyszczyk y note, entre autres, les observations suivantes :
«Facebook and Twitter users have wrinkles, torn hamstrings, and many, many fillings. And increasingly, they’re beginning to complain about chillblains, varicose veins, and the Social Security system.
In just the last two months, the number of Facebook members over 35 has doubled. And the biggest demographic grouping isn’t 12 to 18. It’s 35 to 44.
ComScore also reported this week that 10 percent of Twitter users are between 55 and 64. That’s the same percentage as are between 18 and 24. In fact, the majority of Twitter users are 35 or older.
And here’s Reuters telling us that 18- to 24-year-olds are 12 percent less likely than average to visit Twitter.»
Quoi de mieux pour mon 600e billet sur ce blogue que d’écrire sur le micro-blogging ou encore comme le dit @pistachio, la micro-socialisation. Au moment où j’écris ces lignes, Twitter et l’agrégateur TweetDeck ont de la difficulté à se synchroniser. Twitter n’affiche plus les mises à jour et fait disparaitre inopinément des réponses ou messages directs et élimine des messages dans les colonnes crées pour classer nos «followers».
À travers ce mini-chaos, TweetDeck arrive avec une nouvelle version de sa plate-forme qui intègre Facebook. Attention ! Pas seulement la possibilité de voir nos messages Twitter publiés dans le status Facebook mais aussi l’inverse, ce que j’appelle une version soft du «two way API». Bravo pour cette initiative originale qui risque de faire des petits rapidement… si ce n’est pas déjà fait…
Hier, en boutade sur mon statut Facebook j’ai écrit que j’étais à San Francisco… Virtuellement. Je le suis toujours et viens d’assister à une conversation passionnante entre Tim O’Reilly (Dieu le grand-père pour l’ami Éric Blot) et Vic Gundorta, anciennement «General Manager of Platform Evangelism» chez Microsoft et un employé de cette compagnie pendant 15 ans. Ce dernier a joint Google en 2007 à titre de vice-président ingénierie. Il est particulièrement responsable de toute la stratégie mobile, ce qui inclue toutes les applications sur iPhone, BlackBerry, Nokia, Androïd, etc.
L’entrevue porte sur la stratégie mobile et c’est ce qui m’intéressait… J’avais d’ailleurs écrit sur ce blogue, le 18 décembre dernier que les trois tendances de 2009 seraient la dématérialisation, la mobilité et l’innovation. J’ai aussi récidivé en début d’année dans le bouquin «Guide des tendances 2009»… Dans cette longue conversation, les deux compères viennent confirmer, du moins pour la mobilité.
Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009. et selon Gundorta, il y aura plus de smart phones en 2009 que d’ordinateurs conventionnels. Et tous ces mini-ordinateurs sont connectés sur le Web et le Cloud où ils vont chercher applications et données, ce qui est une de mes autres tendances soit la dématérialisation, ou comme le nomme o’Reilly, «The Web as an Operating System».
Écoutez bien la conversation entre les deux homme et surtout quand Gundorta parle de sa fille de quatre ans, surnommée «Tiger», qui lui a fait prendre conscience qu’il devait quitter Microsoft pour Google. Quand je parle de la génération, «Netgen», c’en est un exemple frappant… J’ai aussi retenu trois autres assertions intéressantes du VP de Google : 1- «Everyone who tries to control the Internet will fail», en réponse à O’Reilly qui essayait de lui faire dire que Google avait comme but avoué de dominer l’Internet.
2- Que la Maison Blanche a demandé à Google d’utiliser sa technologie Moderator pour les «town hall meetings» de Barrack O’Bama et que la première fois, il y a eu des pics de demande atteignant 700 demandes/seconde et que le Google Apps Engine, qui ronronnait derrière, servait en même temps 1 400 autres applications sans ralentissements…
Finalement, Tim O’Reilly a posé une question fort intéressante, à savoir où en sera la strarégie mobile de Google dans cinq ans. La réponse est très Web 3.0 .«In five years, these devices will be our agents, our friends, providing us with notes and advices and we can expect some surprises…». On s’approche drôlement des agents intelligents et de l’intelligence artificielle…
Je ne suis pas à la conférence Web 2.0 Expo, cette année, hélas ! Mais il est facile d’en avoir des échos dans les blogues et sur Twitter. je vous présente donc, si vous ne l’avez pas vue, le présentation d’ouverture de Tim O’Reilly, intitulée :« Web 2.0, Five Years On». À chaque année, Il se permet de faire un peu de prospective. L’an dernier j’étais sur place pour cette conférence et avait intitulé mon billet : «Dieu le Père, les VC et le party…(1)». Vous aurez compris que Dieu le Père est ce cher Tim… Il fait de la prospective sur le prochain Web mais aussi un bilan des cinq dernières années et de l’essor de son bébé 2.0…
Je m’attendais à beaucoup de la présentation de Pierre-Paul Larivière de Sympatico/MSN. Ce dernier devait présenter une étude de cas de Web vidéo. En fait, il en a présenté deux. La première porte sur la plate-forme de CGU (Contenu généré par les utilisateurs) appelée Le Fun Show. À mon avis, du contenu de bas niveau généré par ses membres.. Un peu n’importe quoi en fait. Ça mériterait l’intervention d’un responsable de communauté et s’il y en a un, cela ne paraît pas… Bref, la démo a suscité ce commentaire d’un participant qui résume bien :
francoiscote: Web Video != n’importe quelle niaiserie avec de la pub autour et dedans. C’est un modèle d’affaire que je trouve un peu triste.
Par contre, le second cas présenté était nettement mieux, d’une meilleure qualité et mieux ciblé sur les 14-18 ans. la plate-forme a pour nom KWAD9. Le meilleur comme le pire… Ce qui n’est pas rare, non seulement dans le Web 2.0 mais dans toute production, qu’elle soit Web ou télévisuelle et même radiophonique…
Mais verra-t-on encore longtemps ce genre de productions apparaître sur le Web ? Peut-être pas car il y a l’ombre du CRTC qui plane et qui a plané toute la journée de la conférence, exemple ce commentaire de Kathleen Jean-Pierre :
katz_kul: Le fond des nouveaux medias va survivre une derniere année mais après c’la fin. Ca a finance kwad9.ca de sympatico
Des panels qui font jaser…
Mais il n’y a pas que le CRTC, qui a fait jaser. Le panel sur les contenus vidéo aussi. Particulièrement entre Daniel Charron, de l’agence Saatchi & Saatchi et Jean-Martin Desmarais Producteur de chezjules.tv et la salle dont les twitteurs :
zelaurent: On sent un gros décallage entre les agences de pub et le Web. Saatchi & Saatchi en prend un peu pour son compte
Emergent007: Pour les agences, le Web n’est qu’un autre instrument pour diffuser le message du client
Emergent007: JMDesmarais vient d’opposer l’interactivité des blogues aux médias trad.
Zelaurent: JMDesmarais annonce que ChezJules.TV pourrait faire une demande auprès du CRTC pour devenir diffuseur Web « officiel »
katz_kul: Conversations s’echauffent au sujet des agences de pubs et leur ouverture web
zelaurent: @crapules Au fur et à mesure des discussions, on se rend compte qu’il y a des freins au niveau de l’UDA et du CRTC
Emergent007: @MichelleBlanc Chez Jules.tV. Il a dit que le modèle TV trad. ne se transpose par sur le Web
Ce qu’on a vu sur scène, devant un Normand Bélisle un peu dépassé, c’est le clash de la Longue Traîne. Entre la foule de petits producteurs Web qui lentement érodent le modèle d’affaires traditionnel et des jeunes producteurs dont la façon de penser et de faire des affaires sur le Web dépassE complètement leurs aînés qui ont en plus, du mal à accepter le succès, la fraîcheur, la créativité de ces nouveaux canaux de diffusion et surtout de leur auditoire et de leur philosophie d’utilisation du Web. Que Desmarais parle de l’apport des blogues à sa production en est un autre exemple…
Damien Lefebvre, VPE chez w.illi.am, l’a bien illustré dans le panel suivant, panel sur les modèles d’affaires qui réunissait aussi Geneviève Rossier, la patronne internet à Radio-Canada et Paul Allard. Président, Alternative Channel. Damien a parlé de la Web télé qui permet de suivre les tours cyclistes mieux qu’aucune autre chaîne, de choisir ses plans de caméra, de suivre tel ou tel coureur, d’avoir des prévisions de classement en fonction des positions dans le peloton, etc. Mme Rossier en avait les yeux ronds…
Pour ne pas être en reste, elle a brandi à plusieurs reprises son arme secrète ; Les chroniques de Mère indigne, la nouvelle et populaire série de Web télé à R-C. J’aurais bien souhaité que l’amie Caroline Allard soit sur place. Mme Rossier, une ancienne journaliste de la radio et de la télé s’est toutefois excusée de son mandat «généraliste» pour le site Web de Radio-Canada. La Société d’État se retranche souvent derrière cet argument…
Deux flèches…
En terminant je ne pouvais pas m’empêcher de décocher deux dernières flèches… Beaucoup de participants, moi inclus, n’ont pas apprécié du tout la présentation faite par Manuel Angelini et David Crow «évangéliste» chez Microsoft.
Crow, surtout, a fait ce qu’on appelle un «pitch de vente» pour leur produit Silverlight, produit qu’utilise Angelini et son entreprise Pécunia, organisateurs de cette conférence.
Je n’ai pas compris non plus la logique de placer le vidéocamp de l’ami Sylvain Carle en même temps que le cocktail de fin de conférence. Évidemment, tous les participants se sont retrouvés au cocktail pour les amuse-gueules et le verre de vin alors que Sylvain se retrouvait seul dans l’amphithéâtre. Une situation qu’il faudra corriger s’il y a une prochaine édition en 2010.
Malgré ces deux flèches qui ne sont pas empoisonnées loin de là, je trouve que pour une première du genre, c’est somme toute assez réussi. Je tiens à remercier en particulier Marie-Josée Lachance et Charles-Henri Guillaume pour leur disponibilité, bonne humeur et professionnalisme dans des conditions pas toujours faciles.
En terminant je vous laisse avec quelques chiffres et statistiques entendus à la conférence :
80% des vidéos vus par des Canadiens sur le Web sont des vidéos non produits au Canada 40% de ce qu’un étudiant apprend durant sa 1ère année n’est plus valable lors de sa 4è 10% de la communauté active sur le site du Fun Show 70% des 18-34 ans aux USA écoutent la télé sur le Web Pecunia offre un million de dollars sur 4 ans a l’OSBL CyberCap! 450 visiteurs sur le site de la conférence pour la retransmission en direct
Hier, au cocktail de clôture de la conférence Montréal Web Vidéo 2009, plusieurs personnes que j’ai rencontrées m’ont demandé de dire, spontanément, ce qui avait été pour moi les points forts de l’évènement. Eh bien, comme je l’ai écrit hier et aussi twitté, c’est la frustration de ne pouvoir bénéficier d’une connexion Wifi fiable en premier lieu car j’étais là pour twitter la conférence en direct sue #Mtlwv09..
Photo prise du fond de la salle par Sylvain Carle lors du dernier panel. Dan Rayburn est sur l’écran à droite des autres panélistes mais ne peut intervenir…
À la décharge des organisateurs, ce n’est pas entièrement de leur faute mais plutôt celle de l’ETS. Imaginez, une école de technologie supérieure qui n’est pas capable de fournir la bande passante nécessaire à une vingtaine de personnes qui bloguent et twittent la conférence en direct. Comme je l’ai dit hier, j’aurais mieux compris si nous avions été 1 500 à nous brancher simultanément…
Les difficultés de connexion ont aussi empêché le présence à distance de Jon Brownstein et de Dan Rayburn. le premier en direct de Cannes et le second de New York. Frustrant une fois de plus pour les participants comme pour les organisateurs. Donc, je ne recommande à personne d’organiser une conférence sur les nouvelles technologies à cet endroit.
Ce qui m’a allumé
Voilà pour le côté logistique… Côté conférence, ce qui m’a le plus allumé c’est, d’une part, les conférences de Dominique-Sébastien Forest et de Maclean Mashingaized-Greaves, communément appelé MMG. Le premier a présenté sa vision des médias en 2020 en se servant, entre autres, de cette vidéo de Microsoft que j’ai déjà twittée il y a quelques mois.
Sa présentation a provoqué bien des remous au sein des communautés du multimédia, vidéo de RP traditionnelles, présentes dans la salle, surtout quant à la place de l’humain dans une société où la technologie prend de plus en plus de place. Forest a fait de son mieux pour répondre à ces appréhensions mais les cris du coeur du genre : «Votre présentation est le pire scénario pour l’humanité» ont provoqué des applaudissements de ces communautés.
Et dire que je venais de commettre un billet sur le sujet qui va encore plus loin, la journée d’avant… Bref, j’ai bien aimé ses propos et surtout le fil conducteur sur la portabilité des données. Dominique-Sébastien aura l’occasion d’en reparler avec brio à webcom-Montréal le 13 car il participera à un panel sur ce sujet en compagnie de Sylvain Carle, Carl Charest et Evan Prodromou. Le second, MMG, a parlé sur l’influence de la Web vidéo sur les modèles d’affaires.
En fait ce n’est pas ce sujet qui m’a enthousiasmé mais plutôt qu’il est VP contenus interactifs chez Zoomermédia. Ltd, une compagnie canadienne qui emploie environ 120 personnes. Avant d’écouter MMG je connaissais les Baby Boomers, bien entendu. Je parle d’eux et des autres générations dans mes conférences et en plus, j’en suis un des plus jeunes 😉 Mais je ne savais pas que j’étais aussi un «Zoomer», soit un Baby Boomer avec du Zip comme ils le disent sur leur site Web. Pour y accéder, cliquez sur l’image ci-dessous.
En fait, c’est plus que les BB. C’est tous ceux qui ont plus de 50 ans, ce qui inclue les 60, 70 et 80. Et qui est fondateur de cette compagnie ? Nul autre que Moses Zaimer, bien connu dans les milieux artistiques et médiatiques québécois et canadiens.
Je suis actuellement à la conférence Montréal Web Vidéo 2009. elle se déroule à l’ETS ou École de Technologie Supérieure. De 8h30 à presque 10h00, nous n’avons pas eu de connnexion Wifi… Frustration semblable à celle que j’avais éprouvée à paris à LeWeb08 mais pas pour la même raison. À la conférence de Loic LeMeur, la cause était le trop grand nombre de demandes de connexions simultanées. Ici, pas le cas…
Bref, pour bien introduire le sujet, j’ai noté un chiffre lancé par le conférencier Gilbert Ouellette selon lequel 70 % des 18-34 ans aux USA écoutent le télé sur le Web UNIQUEMENT. Les principaux diffuseurs ont du pain sur la planche… Un exemple Hier soir, j’écoutais RDI en direct sur l’économie avec Gérard Filion. Ce dernier interviewait, entre autres, un de mes clients.
À la fin de l’émission, Filion fait remarquer à ses téléspectateurs que son émision et ses entrevues sont disponibles sur YouTube… Je dis spontanément Yé ! Je fonce vers mpon ordi et fait une recherche ; «RDI en direct sur l’économie». Le premier résultat m’amène une entrevue avec Bruno Guglielminetti sur le Blackberry Gold datant d’il y a sept mois. Ensuite Gérard Filion, dans une entrevue avec Normand Mousseau, sur les nouvelles sources de pétrole et datant d’il y a six mois. Pas fort…
Je vous ai déjà parlé de la conférence qu’a donnée Ray Kurzweil en 2007 à TED. Je vous ai aussi parlé de M. Kurzweil à la suite d’un reportage étonnant réalisé sur lui par le magazine Wired en mars 2008. Eh bien, ce visionnaire un peu sauté sur les bords a récidivé en début d’année et fait la une du Web et même des médias traditionnels car il s’est entendu avec nul autre que Google et le NASA afin de créer une nouvelle université de la Singularité !!!
La singularité, c’est l’obsession du môssieur… Il s’y prépare sérieusement, ce qui a fait l’objet du reportage dont je vous ai parlé dans Wired. Cette université, qui n’aura d’université que le nom, aura pour but de préparer tous ceux qui le veulent à cette «singularité». Vous avez la définition en hyperlien ICI mais en gros c’est un le moment où la technologie et en particulier l’intelligence artificielle va changer le destin de la race humaine. Et cela, ce n’est pas pour dans 100 ans.
Dans la vidéo ci-dessous, vous le verrez, il en parle pour 2020-2025. Ça c’est dans une dizaine d’années environ. Dix ans, c’est demain !!!
La conférence de Kurzweil à TED
D’ailleurs, selon lui, nous avons déjà terminé ou presque le travail de «mapping» du cerveau humain… Dans quelques années, nous pourrons intégrer, grâce aux nanotechnologies, des «mini-rooters» dans notre cerveau pour nous faire basculer d’un univers à un autre. Du réel au virtuel… Et viendra le temps où l’humain fusionnera avec la machine, robot ou ordinateur. i.e. Cyborg.
Bref, Google, la Nasa et Kurzweil y croient eux et financeront cette institution qui donnera des cours en : nanotechnologies, biotechnologies et intelligence artificielle… Vous voyez le rapport ? Comme l’a dit Kurzweil à l’AP: “One of the objectives of the university is to really dive in depth into these exponentially growing technologies, to create connections between them, and to apply these ideas to the great challenges [facing humanity].”
La NASA fournira le campus et Google le premier million de $ mais d’autres entreprises vont être sollicitées à 250 000 $ pièce tandis que les élèves devront payer 25 000 $ pour une session de neuf semaines ! Intéressé(e)s ? Vous pouvez vous inscrire à : SingularityU.org.
De Kurzweil à Cartier…
Ce que je viens d’écrire est la reproduction d’un billet que j’ai commis il y a quelques semaines… Hier, en lisant un texte de prospective écrit par Michel Cartier (ancien prof à l’UQAM et un de nos grands penseurs québécois sur l’impact de la cultutre numérique sur notre société), que je devais commenter avant sa sortie dans les prochaines semaines, je me suis souvenu de ce principe. Après avoir lu et relu le texte de Michel Cartier et ensuite fouillé dans d’autres textes de d’autres auteurs dont le bouquin «L’Homme nomade» de Jacques Attali, je me suis finalement endormi et là, j’ai fait un rêve conceptuel.
Ce rêve, je l’ai livré en commentaires ce matin à ce même Michel Cartier mais je tiens aussi à le partager avec vous. En introduction, disons que Michel insiste beaucoup, dans ses travaux et écrits, sur la rupture historique que nous vivons actuellement, une rupture aussi bien économique, que politique et sociale. De là, ce qui suit :
Fracture de l’humanité
Les avancées technologiques sont trop rapides (Le choc du futur, la loi de Moore, etc.), causent une mésadaptation des générations BB et X. Il en résulte la crise que nous vivons actuellement et qui contrairement à ce que disent certains, se prépare depuis bien des années :
Politique
et = 2006-2015 Économique
Un fossé se creuse aussi entre les riches et les pauvres mais surtout entre les vieux et les jeunes des générations Y et NetGen. Il en résulte aussi une crise dont on a vu les premiers souvresauts à Gênes en 2001 dans le mouvement naissant contre la mondialisation et ensuite avec éclat et fracas dans les banlieues françaises en 2005 :
Sociale = 2005-2015
Du chaos généré par ces crises, on verra apparaitre un réalignement politique, économique et social basé sur :
UNE RÉVOLUTION CULTURELLE GLOBALE :
Basée sur le retour d’une humanité nomade faite de sociétés basées sur trois piliers et faites de trois strates démographiques :
Les piliers : la démocratie, le commerce, la religion
À l’aise financièrement, relativement âgés et hyper-branchés à la planète Web. Ils vivent le travail libéré du lieu et seront branchés à Internet2 et aux mondes virtuels (Metaverse)
Les «hyper nomads»
Issus des générations Y et NetGen, quelques centaines de millions d’individus (artistes, hyper-spécialistes, scientifiques, détenteurs de savoirs-faires industriels et néo-économiques), utiliseront Internet2 et mèneront à terme l’avancée technologique vers la singularité. Avec les derniers digital nomads, ils formeront un réseau qui gouvernera le monde devenu village.
Les «infra nomads»
La majorité de l’humanité, ils seront les moteurs principaux de l’Histoire, de l’économie et de la politique. Ces nomades se croisent en quête de travail et de vie meilleure, seront branchés à Internet et auront leur mot à dire sur la répartition du travail et de la richesse mais seront en opposition les une aux autres sur leur interprétation des trois piliers.
ET L’ÉMERGENCE DE NOUVELLES TECHNOLOGIES :
QUI VONT NOUS MENER VERS :
La singularité = 2025
Ce texte tiré de la définition de Wikipédia explique bien ce qu’est cette singularité :
«C’est un concept, selon lequel, à partir d’un point hypothétique de son évolution technologique, la civilisation humaine sera dépassée par les machines – au-delà de ce point, le progrès n’est plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, elles-mêmes en constante progression. Il induit des changements tels sur l’environnement que l’Homme d’avant la Singularité ne peut ni les appréhender ni les prédire de manière fiable.
De telles conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good (voir l’article Intelligence artificielle). Selon Ray Kurzweil, cette notion de Singularité technologique aurait été introduite par John von Neumann dans les années 1950. La Singularité a acquis une certaine popularité dans les années 1980 grâce à Vernor Vinge. La venue éventuelle et la date de la Singularité sont sujets à débat, mais les futurologues et les transhumanistes l’attendent en général pour la troisième décennie du XXIe siècle.
D’autres, notamment Kurzweil, ont proposé des théories étendant la loi de Moore à des formes de calcul autres qu’informatique, qui suggèrent que les phases de croissance exponentielle du progrès technologique feraient partie de motifs visibles à travers toute l’histoire humaine et même avant l’apparition de la vie sur Terre. D’après Kurzweil, ce motif aboutit au XXIe siècle à un progrès technologique inimaginable».
La singularité implique la création d’une nouvelle forme de nomades.
Les cyber nomads : Ils seront le fruit du croisement homme-machine, seront les prochains militaires, explorateurs de l’espace et des profondeurs abyssales.
De la science-fiction, vous direz ? Moi je ne crois pas. La seule chose contestable à mon avis dans ce scénario c’est la question des dates mais vous conviendrez qu’en proportion de tout le reste, c’est un détail…
Signe que le printemps est à nos portes, sinon déjà entré et installé dans le salon : le nombre de conférences sur le Web 2.0 augmente de façon exponentielle… Le week-end dernier j’ai assisté en live et en simultané à deux de celles-ci, soit YouontheWeb, le Barcamp de l’ESC à Lille et de l’autre côté de l’Atlantique, au Government 2.0 Camp à Washington.
En ce n’est qu’un début… Se déroule à compter d’aujourd’hui la grande messe du Web soit le Web 2.0 Expo, à San Francisco et ce, jusqu’au 3 avril alors que se déroule, ici à Montréal deux évènements durant cette même période. Aujourd’hui et demain, c’est la Boule de cristal, organisé par le CRIM alors que jeudi, le 2, aura lieu, le Montréal Web Vidéo 2009, premier évènement du genre que j’aurai l’opportunité de bloguer et twitter en direct. Même chose le 22 avril à l’occasion de la venue à Montréal de Seth Godin, dans le cadre de la Journée Infopresse 360.
En mai, vous vous en doutez, c’est le mois de webcom-Montréal. Cette année, l’évènement aura lieu le 13 et accueillera pas moins 34 conférenciers dont 16 conférenciers internationaux, incluant le très coloré fondateur de Macromedia, Marc Canter, un webcamp gratuit en parallèle ainsi qu’un webcom-live sur UStream, qui permettra à d’autres conférenciers, d’ailleurs sur la planète, de livrer de courtes interventions au micro de l’ami Christian Aubry. Comptez aussi sur la présence de cinq blogueurs officiels, soit Jérôme Paradis, Bertrand Duperrin, Frédéric Harper, Kim Vallée et Philippe Bonneau ainsi que sur des dizaines de relayeurs d’information à #webcom2009 sur Twitter.