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Communication interactive Entreprise 2.0 Événements NTIC

Vous voulez participer à webcom gratuitement ? Alors, à vos claviers…

14 août 2008

Juste un court billet aujourd’hui pour terminer celui d’hier sur webcom-Montréal. Ainsi, en donnant accès gratuitement aux présentations spéciales (keynotes) du matin, en poursuivant avec le concept de webcamp gratuit pour tous, en renouvelant l’expérience Yahoo-Live, en offrant gratuitement sur le site toutes les conférences en captation vidéo dans les jours qui suivent, les organisateurs font un véritable effort pour rendre la conférence accessible à tous et toutes. Ils ont franchi un pas de plus aujourd’hui en offrant à dix d’entre nous blogueurs, 20 billets à distribuer à nos fidèles lecteurs.

L’annonce du Yahoo-Live faite au webcom de mai dernier Nous avons donc deux billets chaque à distribuer, des billets d’une valeur de près de 500$ et qui donnent accès à TOUTES les conférences, le repas, le cocktail, etc. Ce que vous avez à faire pour en avoir un ? Pas compliqué… Vous n’avez qu’à répondre en commentaire à ce billet à la question suivante : «Dites-moi en quelques paragraphes quel serait, pour vous, la parfaite conférence webcom ?». Les deux meilleurs commentaires seront déterminés avec les organisateurs d’ici la fin septembre, ce qui vous donne plus d’un mois pour participer.Je publierai les noms des gagnant(e)s ainsi que leurs commentaires début octobre et transmettrai les noms aux organisateurs pour qu’ils les inscrivent à la conférence. Alors, à vos claviers… Partez !

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Le iPhone n’est pas LiMo !!!

24 juillet 2008

 La folie du iPhone ne semble pas s’estomper, loin de là. Je lis régulièrement des notes sur Twitter comme celles-ci :

luclegay Apple sold 1,000,000 iPhone 3Gs in a weekend. http://tinyurl.com/5uoadw

zelaurent @JeromeParadis : je dois connaitre au moins 20 pers avec un iPhone3G. @fbrunel : il ne bug pas pour l’instant. Tu as des problèmes avec?

Justement, l’ami Zelaurent parle même de iPhonemania et c’est, à mon avis, le terme approprié. Car il est de bon ton d’en posséder un, d’être vu avec un, de parler ou d’écrire qu’on en a un. Dans cette folie collective, on oublie que le iPhone c’est Mac et que Mac, c’est terriblement PROPRIÉTAIRE ! L’anti-thèse de la philosophie 2.0 initiée par Linux !

Mais heureusement, sur Twitter il y a aussi  des commentaires comme celui-ci :

MichelleBlanc non je n’achèterai pas de IPhone. J’haïs la philosophie des standards fermé d’Apple. Ils sont pires que Microsoft

Je partage et j’entre en résistance active ! Non, moi non plus je n’achèterai pas de iPhone. Je continue avec la dernière évolution de la génération des Razr de Motorola (Razr2) qui elle, est LiMo. Vous savez c’est quoi LiMo ? Ça veut dire Linux Mobile… Il y a d’ailleurs une Fondation Linux Mobile dont sont membres plusieurs entreprises de téléphonie mobile, dont Motorola bien entendu mais aussi des entreprises du «libre» telles que Mozilla (Firefox), OpenPlug, etc.

Parlant de Firefox, son CEO, John Lilly a récemment donné une entrevue à la revue Wired dans laquelle il confirme que Firefox ne développera pas de version pour le iPhone !

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Un iPhone ou des milliers de gPhones ???

11 juillet 2008

La grogne générale sur ses tarifs a fait plier Rodgers : Nouveau tarif de 30$ pour 6Gigs de données, ce qui équivaut à du illimité mais offert pour une durée limitée pour le nouvel iPhone 3G. Vous avez donc fait la file ce matin pour vous le procurer ? Pas moi… D’une part parce que le iPhone n’est pas et de loin la merveille annoncée. Je vous invite d’ailleurs à lire l’évaluation qu’en fait Oncle Tom. Plus d’inconvénients que d’avantages…

D’autre part parce que le iPhone aura bientôt la compétition du Instinct de Samsung mais surtout parce que Google prépare une nouvelle révolution dans la téléphonie mobile avec son système d’exploitation «open source» Android qui permettra aux Internautes de posséder des milliers de gPhones… Déjà, LG, Motorola et HTC (qui ont des iPhone Killers) ont de nouveaux produits sur la planche à dessin qui vont utiliser la plate-forme Android. Mais ce qui est le plus intéressant c’est que le système Android va évoluer et déjà, on prévoit qu’il permettra aux développeurs de créer des mini-applications qui elles, feront aussi évoluer la plate-forme et son offre de services. Remember Facebook ?

[youtube 1FJHYqE0RDg]
Le système Android a été inventé et conçu au départ par Andy Rubin. Ce dernier a rencontré Larry Paige en 2005 afin d’avoir l’appui de Google pour sa «Start-up» déjà financée. Eh bien, il n’est pas ressorti de sa rencontre avec une recommandation. Il est ressorti avec 50 millions de $ de plus dans son compte en banque. Google venait d’acheter Android. Vous vous rappelez l’annonce :«il a tellement aimé le produit qu’il a acheté la compagnie» ?

Et depuis,  Apple en tremble. Imaginez une foule de développeurs qui conçoivent des applications plus cool les unes que les autres et ainsi attirent les utilisateurs qui en retour attirent encore plus de développeurs… Et pour que ça marche, Google offre 10 millions $ en prime aux meilleurs développeurs ! Vous voulez jouer à WoW ou avoir la terre au bout de votre doigt ? Regardez la vidéo ci-dessus et aussi lisez l’article de Daniel Roth dans la dernière édition de la revue Wired. En passant, Microsoft a déjà une communauté de 18 000 développeurs et Palm en aurait 30 000 !

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Silicon Valley, le Web 2,0, Apple et «All you can eat»…

12 mai 2008

Les médias technos semblent se passer le mot…Il y a quelques mois, Wired et Fast Company faisaient leur Une avec sensiblement la même image et des reportages extensifs sur le phénomène Apple : Comment une société comme Silicon Valley, qui carbure essentiellement aux valeurs de collaboration du Web 2.0, peut-elle engendrer une compagnie (Apple) qui puisse être aussi brillante sur le marché des nouvelles technologies et pourtant, fonctionner organisationnellement comme une compagnie traditionnelle de Wall Street ou de Dallas, basée sur le secret et manipulant ses employés de façon quasi-dictatoriale ? C’est reconnu : Steve Jobs n’est pas un modèle d’ouverture et de bienveillance envers ses employés.

Grâce à l’ami Philippe Martin, j’ai mis la main sur un billet du blogue Peer-to-Peer qui montre très bien le phénomène Apple, une contradiction qui n’est pas la première en ce monde des nouvelles technologies. Combien de geeks, de spécialistes du Web 2.0, de communicateurs interactifs utilisent des MacBooks Pro ou Air, des iPods de toutes les moutures et bien sûr, le iPhone ? Réponse, ils sont légion à ne pas se poser la question sur le processus Apple. C’est bon et ça marche… Même l’ami Loïc LeMeur, le chantre du Web 2.0 ne jure que par Mac…

Une fois de plus, après le cas de Jobs, les médias ont trouvé un caractère hors du commun et hors de Silicon Valley pour faire leur une. Le cas est un peu différent car il met en lumière un être atypique dans le monde californien des nouvelles technologies. Je parle de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon. Son entreprise, comme Microsoft n’est pas en Californie mais à Seattle. Et c’est de cet endroit qu’il se lance actuellement un défi énorme qui le met sous les feux de la rampe.

Le magazine Wired et aussi Condé Nast Portfolio lui consacrent ce mois-ci un titre en une et des reportages de fond et même un poscast sur sa nouvelle stratégie nommée AWS, pour Amazon Web Services. Le but : compétitionner Google et Microsoft dans le domaine du «Software as s Service» ou encore Cloud Computing. Bref comme Sun Microsystems également, tout ce beau monde court après vos données, et vise à Créer un ordinateur planétaire nourri par des méga-centres de stockage de données. Votre «laptop» devient un Webtop… Un terminal branché à un ordinateur planétaire et ces centres d’entreposage de données, tous reliés pas des câbles de fibre noire capables de transiter les données à la vitesse effarante de plus de 14 «Térabits/seconde».

Ce faisant, ces compagnies s’assurent d’être les prochaines utilités publiques du XXI et XXIIe siècle. Pour cela, vous devriez lire le livre Nicholas Carr, intitulé «The Big Switch : Rewiring the Worlf from Edison to Google». Nous sommes tous clients et dépendants de l’électricité. Nous payons tant par mois pour ce service qui est devenu essentiel. Ce que font actuellement Amazon, Google et les autres n’est pas différent. Ainsi, Amazon vous offre accès à un serveur d’applications pour aussi peu que 10 cents de l’heure. Besoin d’espace de stockage pour vos données (textes, photos, vidéos, etc.) ? Amazon vous offre le principe du «all you can eat» pour 15 cents du Gigabit par mois !

Toutes les «startups» accourent aux portes, n’ayant plus à se soucier de trouver des millions en financement pour les serveurs nécessaires à leur développement. Une révolution profonde est à nos portes… Imaginez pour les grosses entreprises, aux «prises» avec une infrastructure Ti qu’ils paient des fortunes en achat, entretient et évolution. Et je ne parle pas du personnel requis pour la faire tourner… Bienvenue dans le monde d‘Internet 2 et du Web 3.0 !!!

Cloud Computing LifeLogs NTIC Sécurité des données Web 3.0

HP ajoute sa pierre à la construction du Web 3.0 : Le memristor

5 mai 2008

Après la résistance, le condensateur et le solénoïde (resistor, capacitor et inductor en anglais), HP vient d’identifier l’identifiable, soit un quatrième composant passif fondamental de l’électronique : le Memristor, une appellation qui est la contraction de Memory Resistor. Ces recherches ont été réalisées par une équipe du laboratoire Information and Quantum Systems Lab d’HP placée sous la direction de Stanley Williams alors, qu’elle travaillait sur l’électronique moléculaire. Elles ont fait l’objet d’une publication dans le magazine scientifique Nature du 30 avril.

Cette découverte intervient 37 ans après que Léon Chua, un ingénieur à l’université de Berkeley en Californie ait postulé, en sa basant sur des raisons de symétrie, l’existence d’un tel composant. Il partait de l’idée qu’un tel composant jouerait un rôle similaire par rapport au flux magnétique et à la charge qu’une résistance par rapport à l’intensité électrique et la tension. En pratique, cela signifie que ce nouveau composant aurait une «mémoire» lui permettant de se rappeler des valeurs du courant après que celui-ci soit passé.

Cette «mémoire» électrique a des répercussions énormes en informatique, comme le note l’auteur de Science Blog : «This scientific advancement could make it possible to develop computer systems that have memories that do not forget, do not need to be booted up, consume far less power and associate information in a manner similar to that of the human brain».

 

Source : ITNews

Comme le mentionne Stanley Williams, la découverte des chercheurs de HP risque de donner un sérieux coup de pouce à Google, Microsoft, Amazon et autres joueurs qui se lancent actuellement dans le Cloud Computing et leurs essentiels méga-centres de serveurs de données.«By providing a mathematical model for the physics of a memristor, HP Labs has made it possible for engineers to develop integrated circuit designs that could dramatically improve the performance and energy efficiency of PCs and data centers».

Vous imaginez les économies réalisées, juste en temps de traitement et de récupération des données après une panne de serveurs ? Actuellement les ordinateurs se servent de leur DRAM pour ce faire (Dynamic Random Access Memory). La DRAM n’est pas capable de se «souvenir» de l’information en cas de panne. Une fois le courant rétabli à l’ordinateur équipé d’une DRAM, un lent et énergivore processus de récupération des données s’accomplit à partir de disques magnétiques. Le «re-boot» traditionnel.

Imaginez alors un ordinateur/serveur qui n’a pas besoin de «re-booter» et qui se souvient de toutes ses données instantanément. Des économies énormes en temps et en énergie qui pourraient bien servir des projets tels que Amazon et ses AWS… Et il y a d’autres applications possibles à cette découverte. Comme l’ordinateur est à même de se souvenir, cela ouvre encore plus grande la porte au Web sémantique avec des systèmes qui se souviennent et associent des séries d’événements ou de faits d’une façon semblable à celle du cerveau humain et ensuite proposent des choix.

On arrive, là encore aux LifeLogs et au système qui pourra gérer et interpréter ces montagnes de données mais aussi offrir les protections nécessaires quant à la sécurité de ces données, comme le mentionne Stanley Williams : «This could substantially improve today’s facial recognition technology, enable security and privacy features that recognize a complex set of biometric features of an authorized person to access personal information, or enable an appliance to learn from experience.»

Bienvenue au Web3.0 !

Communication interactive Événements NTIC OpenSocialWeb

Visite chez Seesmic et party manqué Netvibes

25 avril 2008

Un court billet pour conclure la journée de jeudi à San Francisco. Sauté dans un taxi à 17h30 en direction du 365 Vermont Street. Direction les locaux de Seesmic, question de saluer Loïc LeMeur et de lui faire rencontrer une partie de l’équipe d’inpowr, soit le président Michel Chioini et le responsable des communications et du marketing, Kerry Flemming. Une brève rencontre où Loïc nous a fait faire le tour du proprio et parlé un peu de sa nouvelle vie californienne qui lui bouffe une bonne partie de son temps. En fait, il n’a pas le choix.

Les locaux de Seesmic à gauche avec en face l’Audi de Loïc.

Avec les sommes investies dans Seesmic, il doit livrer la marchandise. Ce qui fait qu’il coupe sur les conférences (dont webcom) et les présences sur les CA. Il nous a aussi présenté son nouveau plugin pour WordPress. J’ai aussi eu le temps de rencontrer à nouveau Cyrille de Lasteryie, aka VinVin et d’enfin rencontrer Johann Romefort. En quittant l’endroit, qui en passant, a une magnifique vue sur la ville, Loïc nous a donné rendez-vous au party Netvibes un peu plus tard.

La file au party Netvibes…

Il y a un problème avec San Francisco le jeudi soir. Tous les restos sont pleins en on doit faire la file, des fois pour des heures. Nous avons fini par atterrir au Morton’s au centre-ville. Le temps de manger et de trouver le party Netvibes, il était 10h30 et dehors, il y avait une file d’une bonne heure pour entrer. Pour une autre fois, donc…

Communication interactive Événements NTIC

Du micro-blogging au super serveur de données…

23 avril 2008

Le micro-blogging à la Twitter, ça peut mener très loin… Vous en doutez ? Moi aussi je me posais la question sur la réduction des conversations dans un récent billet. Mais je dois avouer que Twitter m’a bien servi aujourd’hui à la conférence Web 2.0 Expo. J’étais dans une salle de conférence afin d’assister à une expérience de micro-blogging en direct.

Les participants dans la salle avaient comme mission de générer la conversation et les sujets de discussion pour les panélistes, Gregorious Narain, Jeremiah Owyang et Brian Solis, tout cela sous l’oeil bienveillant de Robert Scoble, dans la salle avec nous.

J’ouvre donc mon Twitter pour participer et je vois un message d’Émilie Ogez en France. Elle annonce qu’IBM vient de lancer un nouveau serveur pour les entreprises 2.0. Mince ! C’est le serveur aux portes grandes ouvertes que j’ai vu dans la salle d’exposition avant d’entrer en conférence. Je fais ni une ni deux, je prends mes affaires et ma caméra et hop !

Voici les photos de la bête, en exposition, ici à SF et le lien sur le texte paru ce matin sur le blogue de ZD Net. Je vous reparle plus tard de la conférence de Max Levchin et de Charlene Li.

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De Nicholas Carr à Ray Kurzweil : «The Machine is Us» !

15 mars 2008

Le 9 janvier dernier, j’écrivais un billet sur ce blogue où je référais à un article, The Data Wars, paru dans le magazine Wired du mois de janvier 2008. En fait, je relatais le prénomène du «Scraping des données».

Une bonne façon d’introduire le prochain sujet, soit une courte entrevue avec Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch- Rewiring the world, from Edison to Google».Ce titre dit tout… Sur les intentions de la firme de Mountain View. L’article de Wired est intitulé, lui, «Do you trust Google?» Et la réponse de Carr est sans appel : Non !

Il y parle des méga-entrepôts de données, des ordinateurs personnels qui vont devenir des terminaux, que Eric Schmidt et Google vont finalement réaliser le rêve de Sun Microsystems : «The network IS the computer». Un seul ordinateur mondial relié aux méga-centres de données et qui créent un «data cloud». Et je rajoute VOUS et vos données, «scrapées» et regroupées dans des carnets de vie, les fameux LifeLogs. Ces derniers, accessibles de cet ordinateur unique par des terminaux tout d’abord bien réels mais ensuite…

Le méga-entrepôt de serveurs de Google à The Dalles en Orégon

Et Carr y va de deux phrases terrifiantes :«Welcome to Google Earth. A bunch of bright computer scientists and AI experts in Silicon Valley are not only rewiring our computers, they’re dictating the future terms of our culture» et «We’re transferring our intelligence into the machine and the machine is transferring it’s way of thinking into us».Vous trouvez qu’il va loin ?
[youtube IfbOyw3CT6A&hl]

Voyez plutôt ce qu’en dit Ray Kurzweil dans un exposé donné à la conférence TED… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos tuques!!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!!

Qui est ce monsieur ? Voyez ce qu’en dit Wikipedia… Tout cela pour dire que notre ami Carr, sera parmi nous les 9 et 10 avril prochains. En fait, il sera conférencier à un colloque international du CEFRIO à Québec sur le thème : «Comment favoriser le développement des villes et des régions du Québec ?». Il y parlera de «La révolution Web et le développement de nos sociétés : une histoire qui débute à peine !». Je ne sais pas pour vous mais moi je m’inscris…

NTIC Web 3.0

L’armée du futur est-elle mésadaptée au présent ???

17 janvier 2008

Vous connaissez le principe du «Network Centric Warfare» ? Ou encore «Battlefield Internet» ? À ceux qui auront répondu des jeux vidéo, je dirai : Vous brûlez mais ce n’est pas tout-à-fait cela… C’est en fait l’application des jeux vidéo, des intranets, de l’Internet, de la connectivité à extrême haute vitesse et du «Grid Computing» au service de la stratégie militaire américaine. «Battlefield Internet», dont j’ai déjà parlé ICI, c’est la puissance d’un intranet global (armée, marine et aviation + services spéciaux) mis au service d’un nouveau concept de guerre chirurgicale et hautement technologique, soit le «Network Centric Warfare», dont Michel Cartier faisait état dans ses conférences.

Mais c’est bien plus que cela… Dans son édition de décembre 2007, le magazine Wired a consacré un reportage percutant sur les ratées de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan ainsi qu’aux ratées de Tsahal au Liban et intitulé : «How Technology Almost Lost the War : In Iraq, the Critical Networks are Social». Selon l’auteur Noah Shachtman, ces ratées sont le fait et l’oeuvre du concept de NCW, un concept créé au début des années 1990 par Arthur Cebrowski et John Garstka, tous deux alors capitaines, un dans la marine et l’autre dans l’aviation.

Tous deux maniaques de nouvelles technologies, ils ont élaboré ce tout nouveau concept de guerre technologique avec soldats quasi-virtuels reliées par intranet à leur poste de commandement, lui-même relié à un centre des opérations. de même pour les véhicules, les tanks et ainsi de suite… Le concept a fait ses premières preuves lors de la guerre du Golfe. Vous vous souvenez la foudroyante avance dans le désert, les pertes énormes chez les Irakiens, les frappes chirurgicales ? Tout cela, c’est le résultats de leur théorie de guerre en réseau.

Le concept, on le voit, a eu du bon… Ils en concluaient que moins de soldats étaient nécessaires pour faire des plus vastes dommages à une armée ennemie et infliger moins de pertes chez les civils. En fait, ils parlaient d’une avancée historique dans le concept de la guerre. On aurait rien vu de tel depuis Napoleon !!! Rien de moins. Forts des résultats obtenus dans le désert du Koweït, les américains et surtout Georges Bush et Donald Rumsfeld en tête, ont décidé d’y mettre le paquet et de créer l’armée du futur. Investissement prévu : 230 milliards de dollars !!!

On a complètement revu les télécommunications, les serveurs et le stockage de données, fusionné les intranets inter-armes, branché les véhicules et les soldats. Mais ce n’est pas tout, on a amélioré les technologies de ciblage et de tir, les armes elles-mêmes, etc… Et finalement, par-dessus le tout, on a formé officiers et soldats à cette nouvelle réalité. Et c’est bien de parler de nouvelle réalité car toute la formation a été remaniée pour être donnée sous forme virtuelle, soit en simulation, soit en gaming ! Avec une population dont l’âge varie entre 18 et 25 ans, quoi d’autre ???

Bienvenue donc dans l’armée du futur. Une armée technologique, rapide, puissante, mobile mais pas nécessairement énorme en termes de nombre. De quoi se croire tout-puissants et ainsi jouer aux gendarmes du monde… Piège dans lequel sont tombés Bush et Rumsfeld. Et c’est reparti : Tout d’abord l’Afghanistan et ensuite l’Irak. Les choses ont été relativement bien dans la première phase de ces deux guerres. En fait tant que la guerre a été traditionnelle. Une guerre de mouvement où on cherche à détruire les forces de l’ennemi.

Mais là où cela ne va plus, c’est dans une guerre de résistance et de terrorisme alors qu’il faut occuper un large territoire avec peu de troupes. Dans pareil cas, rien ne faut une bonne vielle bombe artisanale ou un kamikaze, concepts historiques… Et comme dans l’histoire, les USA ont eu tendance à se protéger comme dans le Far-West où les soldats pas assez nombreux restaient dans leurs forts et faisaient des sorties punitives. Même chose d’ailleurs au Vietnam. Donc, le reportage montre que les USA sont en train d’apprendre que le NCW n’est pas une panacée et ne fonctionne pas dans de pareils cas. Ils apprennent à la dure n’ayant pas tiré de véritables leçons des guerres précédentes.

Ce qui fonctionne ? Le Web 2.0 voyons !!! Vous riez ? Sachez que les cours de simulation virtuelle portent maintenant sur les relations avec les Irakiens, sur les traditions, les us et coutumes, sur comment engager une conversation et comment se faire des amis… Bref, comment faire de «networking» avec la population afin de contrer les «insurgés», comment collaborer avec les élus locaux, «mettre les Irakiens de leur bord».

Pour ce faire, ils ont créé les HTT, pour Human Terrain Teams et ces derniers ont même des blogues !!! Et ils ont aussi engagé 150 «Social Scientists» qui seront «embeddés» dans 26 unités et qui travailleront sur les «Six Degrees of Separation». Ces derniers travailleront sur les contacts humains, certes, mais auront aussi à leur disposition des serveurs et logiciels sociaux… Déjà en socialisant avec la population locale, en entrant en contact sur des bases culturelles et sociales, la stratégie commence à payer et le nombre de morts et blessés est en baisse.

C’est un peu ce que voulait dire l’ambassadeur américain Robert Gates en parlant du manque de préparation des troupes de l’OTAN à cette nouvelle réalité.

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Andrew McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ???

11 janvier 2008

S’il faut en croire Thomas Davenport, la réponse est oui car il n’a pas arrêté, au cours du débat-webinar qui s’est tenu aujourd’hui, de le traiter ainsi : «Stop talking messianic» a-t-il lancé lors d’un échange un peu musclé. En fait Davenport est revenu dans ce débat avec les arguments qu’il avait employés à Boston l’an dernier : L’entreprise 2.0 n’existe pas, et toutes les technologies du Web 2.0 ne changeront pas les entreprises, du moins dans leur modèle organisationnel. Mieux, il en remet en affirmant que les entreprises peuvent faire tout ce que «promettent» les technologies du Web 2.0 avec des technologies antérieures, du fax au courriel en passant par Lotus Notes !!!

En fait son argumentation tient à deux choses : «CEO’s will still want to be CEO’s, so organizations won’t change because of these technologies» et son second point est que les entreprises peuvent faire aussi bien avec les outils du 1.0 qu’avec ceux du 2.0. «the tools have been there for a few decades». Il a ainsi provoqué Andrew McAfee tout au long de l’heure qu’a duré le débat. De son côté, McAfee s’est bien défendu d’être un messie de l’entreprise 2.0 et est resté très modéré dans ses propos, tentant de donner des exemples d’entreprises où l’adoption d’outils du Web 2.0, blogues ou wikis en particulier, ont modifié leur approche à la collaboration, le partage du savoir et l’innovation.

Il s’est longuement étendu sur le cas de la CIA et de son «Intellipedia», qui selon lui, a changé la façon dont l’information est maintenant partagée au sein de l’agence. Davenport a rétorqué que les changements au sein de l’agence ont été avant tout organisationnels et motivés par les événements de 9/11 et que les outils du 1.0 auraient tout aussi bien fait l’affaire. À un certain moment, il a même parlé qu’il valait mieux encore avoir un gestionnaire qui partage l’information en faisant le tour des bureaux en réponse à McAfee qui parlait de l’importance des blogues en entreprise ! Au moins à cet argument, McAfee a rétorqué avec justesse :«The new technologies can help management to stay on top of what’s happening in the enterprise».

À la fin du débat, le modérateur Jim McGee, qui incidemment, penchait plus du côté de McAfee et qui intervenait même en essayant de coincer Davenport, a fini par dire que trop de temps avait été perdu dans ce débat sur une guerre des mots. Et il avait raison car les deux protagonistes ont passé un bon dix minutes à parler du bien fondé ou non du terme Entreprise 2.0, Davenport parlant de Groupware 2.0 ou de de KM 1.0 et revenant à son mantra «You have in the enterprise all what is needed to do the same things Web 2.0 is supposed to do». Quelle frustration de ne pas pouvoir intervenir et répondre : Mais si tous les outils sont là, pourquoi l’entreprise ne réussit-elle pas à mieux collaborer, à mieux capturer et partager le savoir, pourquoi perd-elle constamment sa mémoire ???

Un autre exemple de cette grande incompréhension : Andrew McAfee tenait en partie la réponse à ces interrogations en parlant des architectures technologiques organisationnelles rigides et fermées qui ont été créées par les TI. Que ce sont elles qui ont limité le potentiel créateur et innovant des employés. Là-dessus, tout ce qu’a trouvé à répondre Davenport c’est qu’on avait créé les bibliothèques et que ces dernières sont très architecturées (…) Et les deux protagonistes de s’entendre sur le fait que ces architectures existent parce que les gestionnaires ne veulent pas perdre de pouvoir et de contrôle mais Andrew McAfee de revenir ensuite en disant qu’ils auraient tout avantage à desserrer la bride et à promouvoir l’utilisation des nouveaux outils afin de générer plus d’innovation «and to unleash creativity».

Le plus frustrant, ce fut d’entendre Davenport répliquer :«They can do it with the existing technology tools or even the previous ones». Mais pour l’amour, pourquoi ne l’ont-ils pas encore fait ? Pourquoi les outils de KM 1.0 n’ont-ils jamais donné les résultats escomptés ? Pourquoi le eLearning n’a-t-il pas levé ? Pourquoi les CMS et WCMS sont-ils toujours si difficiles à utiliser («cumbersome», dixit McAfee) ? Pourquoi la GEID est-elle si difficile à implanter ?

Que McAfee ait inventé le terme d’entreprise 2.0, ce qui déplait au plus haut point à Davenport, ne veut pas dire que l’entreprise va changer du jour au lendemain. Tous s’entendent là-dessus. Et Davenport de concéder :«Yes explore these technologies, yes add them to your toolkit but don’t hope that these technologies will transform the enterprise by thmselves». Et il a raison là-dessus. McAffee renchérit d’ailleurs en disant que son entreprise 2.0 «is a blend of technologies, some more powerful in transformation than others». Aussi raison…

Mais tous deux passent à côté du vrai enjeu pour l’entreprise de demain, 2.0 ou pas 2.0… Davenport et McAfee sont de la génération du BabyBoom et n’anticipent pas ou n’ont pas voulu anticiper, dans ce débat, l’aspect fondamental du changement organisationnel que les générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen) vont imposer à l’entreprise : leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire. La vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

NTIC

Premier billet de France… Le vol et les pépins techno.

9 décembre 2007

Parti samedi de Montréal pour Paris, arrivé moins de six heures plus tard à l’aéroport Charles-de-Gaulle, sur un vol d’Air France et curieusement par dans un Airbus mais dans un Boeing 777, le format tout juste plus petit que le 747, mis en service en 1994.

Demain, nous allons passer aux choses sérieuses (Yulbiz et conférence LeWeb3) mais je voulais vous parler de ce vol. de la qualité du service des agent(e)s de bord, de la qualité de la nourriture et des boissons (pas d’ustensiles en plastique et champagne en classe économique, voir photos ci-dessous) de l’espace en classe économique qui équivaut presque celui de la classe Club sur Air Transat ou de la classe Affaires sur Air Canada et finalement des mini-terminaux logés dans chaque dossier de siège et qui donnent accès non seulement aux films, mais à toute une gamme de services, jeux vidéos inclus.

Bien sûr, on en est pas à WoW mais quand même… Ces terminaux de nouvelle génération équipent 81 compagnies aériennes à travers la planète, dont Air France et malgré mes fréquents voyages, c’était la première fois que j’entrais en contact avec ces interfaces tactiles. Fini les écrans au plafond de l’appareil et surtout fini les deux seuls choix entre les deux films du jours et les postes de radio et le fréquence du pilote…

Et la beauté de la chose c’est que les 81 compagnies qui utilisent ces terminaux le font avec la compagnie québécoise DTI Software, compagnie ayant pignon sur rue à Montréal avec Nick Bélanger à titre de PDG et Louis-Bélanger-Martin à titre de vice-président directeur. Juste une note discordante. Mon terminal a gelé durant la projection du film «Bourne Supremacy» et malgré les efforts des agents de bord et de multiples «réinitialisations», il est resté en panne pour le reste du vol. Problèmes de jeunesse ???

Entreprise 2.0 NTIC OpenSocialWeb

Écosystème : Netvibes mise aussi sur les widgets et les mini-applications

23 octobre 2007

Avec toute la poussière que soulève actuellement Facebook, on a tendance à ne plus remarquer ce qui se passe derrière le nuage. Et de l’action il y a !!! Ainsi, j’ai eu tendance à négliger au cours des dernières semaines, mon «mashup» favori pour l’agrégation de contenus, soit la française Netvibes. À mon avis, il ne se fait rien de mieux sur la marché pour fédérer les fils RSS, blogues et autres plate-formes de contenus. Oh, il y a bien une «petite compagnie» de Mountain View en Californie qui offre une plate-forme semblable, soit iGoogle et une autre, aussi bien connue qui offre Yahoo Pipes  mais bon…

J’en fais même un des éléments essentiels d’une stratégie d’Entreprise 2.0, car une plate-forme interne à la Netvibes ou à la iGoogle est nécessaire au regroupement des expertises mises en évidence dans les blogues et wikis. Je retourne donc sur Netvibes après quelques semaines d’absence pour m’apercevoir qu’elle a changé. Jusque là, rien de bien excitant… Ce n’est même pas un nouveau look graphique; c’est plus subtil…

Dans l’en-tête, un petit bandeau affiche ; «L’Ecosystème a fait peau neuve. Découvrez et ajoutez de nouveaux widgets et univers sur http://eco.netvibes.com. Plus de détails sur notre blog». Je vais donc sur le blogue de la plate-forme pour apprendre que depuis un mois, la plate-forme offre cet «Écosystème» qui est la réponse de Netvibes à Yahoo, Facebook et bientôt MySpace. Un environnement de développement pour les widgets et les mini-applications…

Ce qui est étonnant, c’est que bien avant Facebook, Netvibes l’ait ouvert non pas seulement aux développeurs mais aussi aux utilisateurs. Vous vous souvenez des «Two-Way API» ? Voici comment sur le blogue de Netvibes, on explique la simplicité de la chose :

«Create a widget in 60 secondes. Do you have a feed, a podcast, a flash game or a mini-application? Click on « Submit new content » andyour widget will be created and added to Ecosystem»

La mise en place du nouvel «Écosystème» s’est faite en partenariat avec un nombre impressionnant d’autres plates-formes et sites aussi bien Européens que nord-américains ou même asiatiques dont : NYTimes.com, CBS Interactive, CNET Asia, Vimeo (IAC), SlideClearspring, Widgetbox, RockYou, Miniclip, yourminis, LabPixies, NewsGator.