À la mi-juillet 2011, (Ho ! c’est il y a plus de trois ans ça…) j’écrivais sur ce blogue que l’avenir des gens en Ti (ou Si pour nos cousins d’outre-Atlantique) passerait par le développement d’applications, mobiles ou pas et offertes à la carte dans des magasins à la «App Store», aussi bien pour consommation publique et privée mais aussi pour consommation en entreprise. Je disais aussi dans un autre billet que les dirigeants d’entreprise, CIO en premier, feraient mieux de regarder de ce côté s’ils désirent assurer la pérennité de leur services.
Sondage sur les intranets au Québec: dangereux BYOD, difficiles RSE et le Graal du RSI (3)
9 septembre 2014J’ai insisté, dans le titre de mon dernier billet, sur les tristes constats qu’on pouvait tirer du document publié récemment par le Cefrio sur les usages et meilleures pratiques en matière d’intranet au Québec. J’ai écrit un billet complet sur le premier des 10 constats faits. En reste neuf autres et pas les moindres. Retour sur ces constats.
Observatoire de l’intranet 2014: les idéagoras ont la cote, pas les RSE (1)
20 mai 2014À chaque fin de printemps depuis maintenant quatre ans, je publie les résultats de la vaste enquête internationale sur les intranets réalisée par la firme Arctus. Cette étude s’intitule «l’Observatoire de l’intranet et de la stratégie numérique». L’étude date de bien plus longtemps. Elle est née en 1999 de la volonté du président de ClubNet France, Michel Germain et d’une volonté commune avec l’API (Association des professionnels en intranet) que je présidais alors, d’obtenir des chiffres crédibles sur l’état des intranets dans nos deux pays. Ce fut l’idée de base qui a mené à la publication en 2004 du collectif «L’intranet dans tous ses états», mais il y avait d’autres besoins…
IBM: Comment vendre l’entreprise sociale grâce à la conférence virtuelle…
19 septembre 2013Vous voulez assister à une conférence internationale, disons sur l’entreprise sociale (entreprise 2.0) mais vous n’êtes guère en moyens par les temps qui courent ? Donc pas le moyen de payer pour un billet d’avion, pour cinq jours de chambre d’hôtel et surtout pour les dépenses et en plus l’inscription.
Observatoire de l’intranet 2013: peut-on vraiment parler d’âge de raison ? (1)
27 mai 2013À chaque fin de printemps depuis maintenant trois ans, je publie les résultats de la vaste enquête internationale sur les intranets réalisée par la firme Arctus. Cette étude s’intitule «l’Observatoire de l’intranet et de la stratégie numérique». L’étude date de bien plus longtemps. Elle est née en 1999 de la volonté du président de ClubNet France, Michel Germain et d’une volonté commune avec l’API (Association des professionnels en intranet) que je présidais alors, d’obtenir des chiffres crédibles sur l’état des intranets dans nos deux pays. Ce fut l’idée de base qui a mené à la publication en 2004 du collectif «L’intranet dans tous ses états», mais il y avait d’autres besoins…
MAJ – Ziki ou quand les réseaux sociaux passent à la trappe de l’histoire…
22 avril 2013La vie a de ces coincidences… Je travaillais à la documentation de mon prochain billet qui, vous allez le constater, porte sur la vie et la mort des médias sociaux. Cette idée m’est venue après le passage d’Adèle McAlear dans mon cours à l’UdM où elle est venue parler de mort numérique. De ce que nous et les entreprises devrions faire en cas de décès. Nos sites continuent ou sont déconnectés et qu’en est-il de leurs contenus ? Qui s’occupera de quoi ?
MAJ 1 et 2: C’en est trop, je fais un coup de gueule sur LaPresse+…
18 avril 2013Depuis l’annonce d’hier du lancement de la nouvelle application iPad de LaPresse+ , je ne cesse d’avoir des alertes sur Facebook, Twitter et de mes fils RSS de blogues. D’ailleurs, la première est venue du blogue de l’amie Michelle Blanc qui a été invitée comme d’autres (mais pas moi) à assister au grandiose lancement de l’appli. La légende urbaine veut que le laborieux travail a coûté 40 millions $ (pas vérifié) et on ne sait pas qui a eu ce lucratif contrat.
L’Observatoire des DRH et celui de l’intranet font ma UNE ! (1 de 2)
10 septembre 2012Je repique et modifie le titre trouvé sur le site d’Arctus, société française à l’origine de ce que l’on nomme les «Observatoires»… Il y a celui en titre bien entendu mais aussi celui sur l’intranet et la stratégie numérique. À chaque année je participe à leur diffusion ici au Québec et fais un bilan des résultats de chacun d’eux. D’ailleurs, vous retrouverez au bas de ce billet des liens sur les bilans des dernières années.
Quels usages pour le français dans les TIC et les réseaux sociaux ?
26 juin 2012Je tenais à partager avec vous les propos que je tiendrai mardi le 3 juillet prochain à Québec dans le cadre de la RIFÉ 2012 (Rencontre internationale de la Francophonie économique). La question posée aux membres de mon panel est : « L’usage du français dans les TIC et les réseaux sociaux : une exigence pour développer les échanges francophones ?
Voici un billet qui porte sur le futur avec plein de références au passé. Pas pire, non ?
22 juin 2011C’est très rare que je fais des billets sur le passé mais le sujet en vaut la chandelle… Dans celui publié lundi sur la mobilité, je faisais référence au reportage spécial réalisé en août 2000 (oui, vous avez bien lu…) par Steven Brier dans le défunt magazine Inter@ctive Week, devenu depuis le eWeek en ligne et produit par ZDNet. Dans ce reportage de fond sur plusieurs facettes du futur du Web intitulé « Internet 2004 – Inside Tomorrow », Brier et plusieurs autres journalistes et une batterie d’experts en technologies, dont Tim O’Reilly, ont fait d’étonnantes prédictions, certaines d’une étonnante précision onze ans plus tard, d’autres carrément à côté de la plaque. Et bien sûr ils ne pouvaient pas prévoir le Web 2.0, les iPads ou la mobilité. Ou le pouvaient-ils ???
Dans ce premier montage, la « Une » du magazine est datée du 28 août 2000 (premier encadré à gauche) et surtout la première page de la série de reportages est intitulée : » People Get Ready For a Whole New Internet ». La rédaction avait-elle mesuré toute la portée de ce titre ?. À ce moment, ils extrapolaient pour 2004 !!! Imaginez… Le Web 2.0 est apparu quand ? Quand Tim O’Reilly a-t-il inventé ce terme devenu un peu mythique ? Oui, oui, 2004… Mieux, lisez bien le premier paragraphe du texte d’ouverture que je reproduis ci-dessous:
« It’s coming. If we listen closely, we can hear it above the pitter-patter of many feet: the ringing in the distance of little phones, the beep-beep of millions of tiny computers talking to each other. It’s a new Internet, a new way of doing busibness. Like the little flying saucers that remade a burned-out buiding in the 1987 movie Batteries not included. Ten of thousands of mini-devices will remake the Internet and change how we interact with each other. »
Des petits téléphones et de minuscules ordis qui préfiguraient les les téléphones intelligents, NetBooks et iPads qui viendraient un petit peu plus tard que 2004 mais quand même… Et plus loin, on peut lire : « Preriodically, at a conference or trade show, we would hear about a future of prevasive or ubiquitous computing, the ability to remain constantly connected – sort of « All Net, all the time ». That future is about to arrive ». Et il est arrivé en effet et ce n’est pas quatre ans plus tard qu’on mesure tous les impacts de cette révolution et de ce nouveau Web interconnecté, en temps réel et mobile mais bien une décennie plus tard.
C’est dans cette vision de l’Internet en 2004 et ainsi présentée en début de reportage que le tout était génial. Par la suite, sur les tendances à venir, c’est plus faible avec des bons coup et des erreurs mais les tendances, ce n’est pas nouveau… On a ce genre de litanies à toutes les fins d’année… Donc, en 2000, on avait listé le eLearning, le journalisme Web, le copywright, l’identité numérique, l’outsourcing, le boom du BtoB et le sans fil comme grandes tendances et pour chacune, un ou une auteur(e) s’était avancé(e) à commenter.
Dans les deux premiers (ci-dessus), une bonne et une très mauvaise prédiction. En ce qui concerne le eLearning, on titrait: « Virtual learning struggling to make the grade ». En fait, dans le texte on parle du eLearning car depuis les deux concepts se sont séparés avec l’apparition des univers virtuels et du Serious Gaming. Quant au eLearning plus traditionnel avec professeur disponible à distance en vidéo-conférence, assisté d’un tableau blanc virtuel et de la possibilité pour les étudiants de poser une question à la fois en levant une petite main virtuelle, il n’a jamais pu combler les attentes… Surtout parce que les logiciels conçus à cette fin ont été trop compliqués à maîtriser aussi bien par les profs, les professionnels de l’apprentissage et surtout par les utilisateurs. En plus les logiciels 1.0 coûtaient et coûtent encore trop cher mais de là à faire du eLearning une grande tendance du Web ? On repassera…
Quant au journalisme sur le Web qui n’aurait pas de futur, là l’auteure Kathleen Quinn s’est complètement gourrée… Elle a pris la télé des années ’50 comme référence en disant qu’à l’arrivée de cette dernière des journaux et des magazines avaient disparu mais que cela n’arriverait ps avec le Web et que le journalisme avait un futur lié aux journaux !!! Et Mme Quinn d’ajouter: « As the smoke from the Web journalism’s intense burn rate clear, it’s becoming easier to see that the job of being journalism’s flame keeperstill fall to print newspapers, with their solid foundation of local advertizing ».
Le test de la dure réalité, des journaux qui meurent l’un après l’autre faute de publicité qui se déplace vers les médias sociaux et les journaux en ligne ou strictement mobiles comme The Daily pour iPad ou encore la triste fin de grève au Journal de Montréal et la fin du journalisme syndiqué, à temps plein et gros salaire pour faire place à la convergence des nouveaux médias et aux postes précaires mais taillés sur mesure pour les « journalistes-entrepreneurs« , est venue la rattraper et défaire son argumentation.
Demain, on verra que les auteurs des textes sur le marketing Web, l’identité numérique et le sans fil ont eu plus de succès et forment une partie de l’ossature du Web actuel…
Observatoire 2011- suite et fin: Une entreprise mobile et faite de verre ?
20 juin 2011Pour terminer ma série de billets sur les résultats de l’Observatoire de l’intranet 2011, je voudrais revenir sur une des tendances identifiées par Isabelle Reyre et Marc Lippa, associés de Michel Germain dans Arctus. Vous pensez que je vais revenir sur la collaboration, les réseaux socio-professionnels ou encore la mémoire d’entreprise™ ? Pas du tout. Je veux revenir sur la MOBILITÉ et surtout sur ce qu’elle préfigure pour les entreprises. Déjà hier, j’ai traité des magasins d’applications qui sont les rejetons naturels de la mobilité comme le sont bien entendu les téléphones intelligents et les tablettes à la iPad.
Mais dans mon cours à l’Université de Montréal, qui porte sur la communication interactive en entreprise, je parle de l’internet des choses avec d’autres rejetons comme la réalité augmentée et les surfaces tactiles, mobiles ou pas, qui vont précéder de peu le Web 3D, les univers virtuels et les hologrammes. Un cas d’espèce en ce domaine que je traite dans ce cours est celui de CNN qui a eu la vertu de donner réalité et une audience mondiale aux murs tactiles et aux personnages holographiques, des concepts jusque là réservés aux spécialistes et aux films de science-fiction.
Parlant d’hologrammes, certains se souviendront qu’en 2004 à la conférence Boule de Cristal de Montréal, le futurologue Ray Kurzweil avait fait apparition sous cette forme pour sa conférence. Et je me souviens d’avoir tâté mon premier mur et table tactiles en octobre 2006, à New York, au Javits Convention Center, où avait eu lieu l’évènement Wired TechFest, organisé chaque année par le magazine Wired pour mettre de l’avant les plus intéressantes nouveautés technologiques de la planète et ce, dans tous les domaines. J’y avais vu alors une foule de gadgets, robots, sphères virtuelles et autres avancées technologiques.
Mais ce qui m’avait le plus impressionné, c’était un mur et une table tactile. Le mur tactile est devenu d’actualité deux ans plus tard, en 2008, lors de la campagne électorale américaine lorsqu’utilisé par CNN, le fameux «Magic Wall».
Le Magic Wall de CNN en action
Mais aussi bien le mur que la table datent d’aussi loin que 2001 quand Microsoft a amorcé le développement et attiré l’attention publique sur le «multi-touch» bien avant les iPhones et iPads d’Apple, influençant entre autres en 2002 le film Minority Report.
Au Wired TechFest, j’avais eu une démo de la part d’un représentant de Microsoft sur la fameuse table qui est, en fait ce que le iPad n’est pas (avec ports USB, Flash, etc.) et qui permet de travailler, entre autres, avec Google Earth en 3D. Je n’en avais pas alors parlé sur ce blogue mais avais intégré une photo de la présentation dans une de mes conférences sur le futur du Web.
Retour vers le furur…
Bref, tout cela pour dire que le mobile avec ses téléphones et tablettes et ses magasins d’applications sont la prochaine frontière pour les entreprises, surtout à l’interne car quelle entreprise n’a pas encore son application commerciale ou informationnelle pour iPhone ou Android ?
Comme nous n’en sommes qu’au début de l’intégration de la collaboration et des réseaux socio-professionnels il est à se demander si la frontière du mobile sera franchie dans les cinq prochaines années. Mais alors quand les entreprises en arriveront-elles au tactile, à la réalité augmentée aux univers 3D et virtuels ou au DGBL (Digital Game Base Learning) ?
Un groupe de mes étudiants ont fourni un élément à cette réponse en intégrant cette vidéo dans leur travail de fin de session:
Un autre élément de réponse se trouve sur le site DigitalLife, que j’ai découvert grâce aux ami(e)s Philippe Martin et Michelle Blanc. La question posée est: « What do we expect of the future in 2015? », en lien avec le Web bien entendu. Il y a une série de 15 assertions sous forme de Tweets qui portent en majorité sur la mobilité, comme les prévisions 2015 dans cette vidéo.
Digital Life: Today & Tomorrow from Neo Labels on Vimeo.
En passant, dans cette dernière, on montre le contenu d’une maison interconnectée « A new Connected Home ». Eh bien, « back to the future » car cela me fait penser au reportage spécial réalisé en août 2000 (oui, vous avez bien lu…) par Steven Brier dans le défunt magazine Inter@ctive Week, devenu depuis le eWeek en ligne et produit par ZDNet. Dans ce reportage de fond sur toutes les facettes du futur du Web intitulé « Internet 2004 – Inside Tomorrow » on retrouvait un graphique assez semblable (montage ci-dessous) et il était déjà question de mobilité, d’Internet des choses et même d’Internet 2!!!
Note: Pour ceux et celles qui seraient intéressé(e)s par cette vieille publication papier, j’en ai encore une copie toute annotée dont je vais me servir dans les prochains jours pour vous faire une série de billets sur les étonnantes prédictions faites en 2004 par les journalistes invités mais aussi par une batterie d’experts dont Tim O’Reilly et surtout sur leur encore plus étonnante précision, onze ans plus tard…
Observatoire 2011: Les intranets seront de plus en plus collaboratifs, socio-professionnels et mobiles !
16 juin 2011Dans cette série de billets, je tiens à vous présenter les résultats de l’Observatoire de l’intranet, version 2011. Il s’agit du fruit du travail d’Isabelle Reyre et de Marc Lippa, associés de Michel Germain dans Arctus. Michel était professeur au CELSA mais aussi l’auteur du livre intitulé «Management des nouvelles technologies et e-Transformation» et a été longtemps président de ClubNet en France, une association qui regroupe les professionnels de la pratique intranet dans les entreprises.
Ainsi, depuis 1999, l’Observatoire analyse chaque année la progression de l’intranet dans quelque 300 environnements professionnels (entreprises privées et publiques, collectivités locales, administrations, institutions et ministères), la majorité en France mais aussi ailleurs dans la francophonie, dont le Québec.
Déclaration d’intention: Parlant du Québec, j’ose espérer que plus d’entreprises participeront à l’enquête 2012 afin que nous puissions extraire des résultats significatifs. Je dis NOUS car ÉmergenceWeb s’associe à Arctus afin justement de promouvoir l’Observatoire de l’intranet et ainsi favoriser le partage d’expertise en matière d’intranet et d’entreprise 2.0.
L’an dernier, j’avais écrit que les cinq grandes tendances remarquées chez les clients se confirmaient dans les résultats observés: Des cinq, deux n’étaient pas vraiment nouvelles dans le décor intranet. En effet, la gouvernance et la lutte à l’infobésité font partie des préoccupations des responsables intranet depuis au moins une décennie. Par contre, les trois autres, soit la collaboration, les réseaux sociaux et la mobilité sont des préoccupations ou des tendances assez nouvelles et qui réflètent les usages Web actuels des employés en dehors du lieu de travail.
Cette année les résultats viennent conforter ces trois dernières tendances. Les intranets sont et seront de plus en plus collaboratifs, socio-professionnels et mobiles ! Quant aux deux autres tendances, exit l’infobésité alors que la gouvernance se précise mais ne fait pas le chemin espéré au sein des entreprises et organisations. En effet et on le verra demain, la direction générale est partie prenante dans le lancement des projets intranet dans environ 50% des organisations, ce qui est encore trop peu…
Cinquième et nouvelle tendance : la gestion des connaissances marque un retrait notoire dans les préoccupations intranet. Dommage car j’insiste habituellement beaucoup avec les clients sur la création et la capture de la mémoire d’entreprise™.
Les intranets collaboratifs
Je publie ci-dessous un tableau qui illustre très bien la tendance collaborative dans les intranets. On remarque que les entreprises réfractaires sont de moins en moins nombreuses, celles qui sont prêtes à un changement plus nombreuses mais surtout que le groupe le plus important se situe dans ceux et celles qui en sont à faire des projets pilote ou à expérimenter avec un ou quelques outils collaboratifs.
Dans le colonne suivante l’utilisation régulière fléchit et à mon avis c’est normal car il faut regarder la dernière colonne pour comprendre que le fléchissement se fait à l’avantage d’une pratique largement étendue. Ce que ce graphique cache mais qui pourtant crie c’est que les entreprises sont comme les individus qui la composent: elles se répartissent comme les individus sur l’échelle des technographies sociales, des « Early Adopters » aux « Laggers ».
Aux deux extrêmes, les Laggers et les Early Adopters. Au centre, toutes les entreprises et organisations qui forment la Late Majority et qui attendent pour voir ce que feront celles qui les précèdent dans l’adoption du Web 2.0 et des outils de collaboration. Parlant d’outils, jetez un coup d’oeil sur la tableau ci-dessous. On y note les dix projets les plus populaires en matière d’intranets:
Dans ce Top 10, sept projets ont trait directement ou indirectement à la collaboration et huit au Web 2.0. Les deux autres sont des constantes depuis des années : comment faire fonctionner le moteur de recherche et intégrer de plus en plus d’applications se rapportant aux processus d’affaires. Dans ce dernier cas, le Web 2.0 et la mobilité devraient aider à cette pénétration et à la transformation de l’intranet en véritable outil de travail. En effet, dans un futur qui existe même de l’autre côté de la frontière, les entreprises et leurs départements Ti vont offrir aux usagers-clients internes l’équivalent des Apps Stores. Les applications vont se simplifier et surtout se multiplier entre autres en mashups…
Toujours dans le tableau ci-haut, deux des projets touchent directement la deuxième grande tendance notée dans les résultats 2011, soit le réseau social d’entreprise en train de faire sa place au soleil…
La Longue traîne des solutions logicielles…
Les deux projets en question portent sur l’annuaire corporatif aux fonctions évoluées et sur les outils de mise en relation. Ces deux fonctions bien précises sont des composantes centrales des outils de réseautage professionnels offerts actuellement sur le marché, des outils comme Blue Kiwi ou Jive. Ce qui m’amène à traiter de l’adoption logicielle en entreprise. À ce titre, pas de surprise…
Comme le démontre le tableau ci-haut, les deux grands de l’intranet et de l’entreprise 2.0 trônent en haut de la Longue traîne organisationnelle. Microsoft et son portail-solution SharePoint domine le marché alors qu’IBM et ses solutions de collaboration sociale, telles que Quickr, Sametime et Connections suit derrière avec entre eux, les solutions-maison et propriétaires. Dans le reste de la Longue traîne, on retrouve entremêlées des solutions en code source libre mais aussi des solutions propriétaires telles qu’OpenText.
Il fut un temps, il y a pas si longtemps, où OpenText et Documentum dominaient le marché avec les deux grands. On les retrouve maintenant avec des parts de marché diminuées, fractionnées aux dépends de solutions plus 2.0 et surtout en code source libre. C’est là une autre constatation qui n’est pas explicite dans l’Observatoire. L’effet de cette Longue traîne n’a pas fini de faire des victimes. Les résultats constatés lors de l’étude 2011 sont très européens. Je suis prêt à parier que si on la tenait ici et chez nos voisins du Sud, on aurait plus de SocialText, Jive, Yammer et autres tels qu’on les rencontre à la conférence Enterprise 2.0 à Boston mais qu’essentiellement, la courbe serait la même…
La suite demain…