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Élections 2014: où est le Québec des grands défis ???

6 mars 2014

Bon… C’est parti pour une autre campagne électorale. Que vous le vouliez ou non, c’est le grand exercice démocratique que bien des peuples nous envient. On parle de style et de couleur à la télé. On parle d’image des chefs, de slogans, d’attitudes. Les Québécois interviewés à la télé parlent de gestion: de gestion de la santé, de l’éducation, de l’économie, des infrastructures, etc. Mais qui parle de vision, d’un coté comme de l’autre ? Lire la suite

Communication interactive Événements Politique numérique

Les Étonnés et le Plan numérique : ce n’est qu’un début !

18 novembre 2012

Plusieurs d’entre nous ont souvent écrit sur leurs blogues ou donné leur avis à des médias traditionnels sur l’importance de se doter d’un Plan numérique pour le Québec. Je pense à Sylvain Carle, Michelle Blanc,  Mario Asselin, René BarsaloMichel Dumais mais aussi Carl-Frédéric DeCelles, Patricia Tessier ou encore Monique Chartrand et son groupe Communautique qui avait déjà publié un manifeste en 2010.

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Cloud Computing Entrepôts de données Entreprise 2.0 Gestion des organisations Ideagoras Internet2 Mémoire d'entreprise

Plan numérique: viser l’exploitation du savoir et non plus seulement de l’avoir

28 octobre 2012

Comme c’est le cas pour l’ami Mario Asselin, notre démarche qui permet de réactiver un processus qui pourrait permettre l’émergence d’un Plan numérique pour le Québec ma plaît beaucoup. Mais il n’y aura pas de plan ni même de future société québécoise basée sur le numérique si on ne relève pas à mon avis deux grands défis auxquels font face les entreprises et ensuite leurs employés.

D’une part, il faut que nous cessions de penser que le développement économique du Québec passe nécessairement par l’exploitation de ses ressources naturelles. Nous ferions beaucoup mieux collectivement si on alignait ce développement vers les nouvelles technologies et entreprises numériques, vers l’exploitation du savoir et non plus seulement de l’avoir.

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Événements Innovation Web politique

Québec numérique ? Des voix se lèvent en pleine campagne

24 août 2012

Plusieurs d’entre nous militent depuis longtemps pour que notre gouvernement prenne enfin le virage du numérique et nous assure une compétitivité mondiale en ce domaine mais il semble que bien peu de nos politiciens soient au fait de l’importance d’une politique numérique pour une société qui se veut fermement tournée vers le futur. Il y a bien eu une amorce avec le rapport Gautrin qui a d’ailleurs accouché du portail de données ouvertes. Mais il faut voir plus loin, beaucoup plus loin…

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Communication interactive Événements Médias sociaux Web politique

MAJ 1 et 2 – #qc2012 : Une campagne 2.0 avec des sites poches ???

15 août 2012

C’est la faute à Michelle Blanc… Elle a écrit un billet récemment sur la «pochitude» des sites des divers partis politiques québécois, leur absence de stratégie Web 2.0 et surtout leur silence tonitruant en matière de vision pour un Québec numérique. En fait, aucun parti ne propose de stratégie pour mettre le Québec «sur la mappe» du numérique et cela autant Michelle que d’autres le dénoncent avec raison. J’ai fait aussi ma part dans cette dénonciation en signant, entre autres CE BILLET.

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Cloud Computing Entrepôts de données Entreprise 2.0 Études Internet Événements Ideagoras Intranet

Ruée vers l’or ou grand dégel 2.0 au Québec?

28 septembre 2009

Mais que se passe-t-il dans les entreprises québécoises  ??? Au cours des deux dernières semaines surtout mais en général depuis un mois, le vent a semble-t-il tourné et c’est maintenant une ruée non pas vers l’or,  mais vers l’entreprise 2.0!

En effet, les demandes de renseignement, de conseil et les soumissions se multiplient à une allure vertigineuse: implantation de blogues, de réseaux sociaux professionnels, wikis, idéagoras, intranets 2.0, tout y passe.

Et ce ne sont pas que des filiales américaines ou françaises établies ici au Québec qui nous sollicitent mais aussi la grande entreprise québécoise avec les fleurons de son économie ainsi que quelques grandes sociétés para-publiques. Les gouvernements, eux? Pas encore de la partie…

Mais faut dire que cela aussi risque de changer dans les prochains mois. Dans quelques semaines, il y aura à Québec, la Conférence sur les Logiciels Libres et les Administrations Publiques,(CLLAP) ce qui devrait réjouir, entre autres, l’ami Cyrille Béraud, lui qui poursuit le gouvernement pour des contrats accordés à Microsoft.

Rencontré d’ailleurs dans les studios de CIBL dans le cadre de la dernière émission de Michel Dumais, Le Citoyen numérique, Cyrille a avoué, en ondes, que les choses bougeaient, lentement certes mais qu’il y avait là aussi du mouvement. Nous avons d’ailleurs amorcé une intéressante conversation sur la pénétration du libre dans les organisations. À écouter ICI. J’y parle aussi de la prochaine édition de webcom-Montréal.

Un sondage sur le Web 2.0 au Québec

Bref, depuis l’automne 2006, je n’arrête pas d’écrire dans mes billets et de dire sur toutes les tribunes que le Québec prend un dangereux retard sur les USA et sur l’Europe en matière de Web 2.0 et des technologies numériques, dont les télécommunications, la bande passante et les entrepôts de données et de par le fait même, en ce qui a trait aux nouvelles formes d’informatique, que ce soit pour le Cloud ou l’Elastic computing.

Par contre et comme je viens de l’écrire, il y a lumière au bout du tunnel. Cette lumière, à mon avis, coïncide avec la fin annoncée de la crise économique et cela nous serons, je l’espère, en mesure de le confirmer au prochain webcom-Montréal le 22 octobre avec la sortie en primeur d’un sondage SOM-webcom sur l’état du Web 2.0 au Québec.

Oui,oui, vous avez bien lu… SOM, webcom et Rézopointzéro (je vous reparle de cette nouvelle coopérative sous peu, promis)  ont uni leurs talents pour bâtir un questionnaire et l’administrer aux entreprises québécoises afin de sonder aussi bien leur perception que leurs usages et leurs projets en termes de Web 2.0 et bonne nouvelle, c’est que le sondage reviendra à plusieurs reprises sonder diverses particularités du Web québécois. Enfin nous aurons en primeur, le 22 octobre, des chiffres en mesure de soutenir ou d’infirmer les tendances québécoises.

Réseaux et idéaagoras

Et une de ces tendances qui semble se confirmer, c’est l’intérêt grandissant chez les entreprises québécoises pour l’intégration et surtout l’utilisation de ce que l’on nomme à tort en voulant généraliser, les médias sociaux. L’intérêt le plus marqué va aux réseaux sociaux à usage professionnel. Des LinkdeIn internes mais aussi des Innocentive internes et externes, les fameuses ideagoras de Don Tapscott.

Et cela vient confirmer la tendance observée par Forrester en début d’année (graphique ci-haut).  Ce ne sont plus les wikis qui sont les champions des usages Web 2.0 en entreprise. Et cela, je le vérifie auprès de tous nos clients dont le nombre, en passant, croît à une allure phénoménale.

Comme je l’écrivais d’entrée de jeu, je ne sais pas ce qui s’est passé dans les dernières semaines mais on dirait que nous efforts «d’évangélisation » et d’information des dernières années, entre autres avec webcom-Montréal, semblent maintenant porter fruit.

Sommes-nous en train d’assister au grand dégel 2.0 au Québec? Si c’est le cas, vous comprendrez que j’en suis le premier ravi !

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Entreprise 2.0 : le frein de la monoculture du logiciel propriétaire…

19 mai 2009

À la suite de mon billet sur l’entreprise 2.0 et le retard du Québec en cette matière, Nicolas Roberge a  laissé un commentaire fort à propos et auquel je voulais répondre également en commentaire. Mais je voulais y intégrer un autre tableau/image de l’étude réalisée par Forrester. Alors, aussi bien y aller de ce billet en lieu et place…

Donc, voici d’une part son commentaire :

Superbe analyse! J’ai particulièrement aimé le passage qui explique que les entreprises et gouvernements ont fait la plupart de ses investissements internet avant 2001. Toutefois, avec la venue du SOA (architecture orientée services), il y avait façon de faire évoluer ces mêmes solutions morceau par morceau, soit sans jeter le bébé avec l’eau du bain. Toutes les technologies sont en mesure de travailler ensemble et d’offrir des solutions intégrées de grande envergure. La monoculture dans l’industrie des TIC au Québec nuit beaucoup à son développement.

L’éclatement d’internet de cette décennie est largement attribuable au logiciel libre qui a réduit les frais reliés au développement d’infrastructures d’envergure.

Et d’une autre, ma réponse :

Nicolas, tu as raison quand tu parles du logiciel libre mais, car il y a un mais,  aussi bien au Québec qu’ailleurs en Amérique du Nord nous avons, comme tu le dis si bien,  une monoculture du logiciel propriétaire et de l’informatique traditionnelle. Cette culture Ti est loin de vouloir changer, si on se fie à cet autre tableau de l’étude de Forrester à laquelle je référais dans le précédent billet.

En effet, si la réduction des coûts des Ti est la principale préoccupation en cette période de récession, l’usage du logiciel libre pour réduire ces coûts est loin dans les priorités. Un maigre 10% des entreprises considèrent très important d’étendre leur usage du logiciel libre alors que 34% disent que ce n’est pas important et je gagerais bien une de mes chemises que dans le 10% on retrouve beaucoup de répondants européens… Et ce n’est pas tout. Le reste du tableau est encore plus navrant…

Pas important non plus de réduire le nombre de vendeurs majeurs de logiciels avec lesquels les entreprises font affaires, pas important non plus d’externaliser les applications et encore moins important de prioriser la dématérialisation de ces mêmes applications. Bref, le Cloud Computing vient en dernier dans les priorités.

Et pourtant aussi bien le logiciel libre que le SaaS et le Cloud Computing sont des solutions à la préoccupation majeure qui est la réduction des coûts des Ti en entreprise. Bref, reste encore beaucoup de chemin à faire avant que la monoculture informatique traditionnelle change. Et sans ce changement, l’entreprise ne pourra pas vraiment se dire ou être 2.0 !

Ce que confirme d’ailleurs un des «gourous» du Web et de l’entreprise 2.0  aux USA, soit Dion Hinchcliffe, que j’ai rencontré l’an dernier à la conférence Enterprise 2.0 à Boston. Ce dernier a publié, à la fin janvier, un billet très intéressant sur ZDNet.com, billet intitulé :« Using Web 2,0 to reinvent your business for the economic downturn». Et sa recommandation no 1 : Move to lower-cost online/SaaS versions of enterprise applications.

En fait, les voici toutes :

  1. Move to lower-cost online/SaaS versions of enterprise applications.
  2. Use Enterprise 2.0 to capture the knowledge and know-how of employees.
  3. Strategically move IT infrastructure to the cloud.
  4. Embrace new low-cost models for production such as crowdsourcing.
  5. Lower customer service costs by pro-active use of online customer communities.
  6. Reduce application development and integration time/expenditures with new platforms and techniques.
  7. Open your supply chain to partners on the Web
  8. Overhauling and reinventing paper and digital workflow.
Entreprise 2.0 Études Internet Événements Ideagoras Innovation Intranet

Entreprise 2.0 : combler le retard au Québec passe par webcom et les idéagoras !

16 mai 2009

Intéressante coïncidence cette semaine. Je suis interviewé le lendemain de webcom-Montréal par Renaud-Édouard Baraud de l’Atelier.fr. Il est question de faire le bilan de cette édition de la conférence et de marquer le chemin parcouru depuis ses débuts à l’automne 2006. À cette occasion, nous avions accueilli 60 personnes contre 575 mercredi dernier, dont 33 conférenciers qui, pour plus du tiers, provenaient de l’étranger…

Une partie de la grande salle à l’OACI qui qui a accueilli les participants à webcom le 13 mai
Photo de Frédéric Harper

Et à l’automne 2006, peu de gens avaient entendu parler de Web 2.0 et encore moins d’entreprise 2.0. La première conférence avait donc servi à faire découvrir le phénomène. Ce qui n’est plus le cas maintenant. Les participants qui s’inscrivent, veulent maintenant entendre parler de meilleures pratiques et d’études de cas concrets. Quelle différence et quel chemin parcouru depuis…

La place du Québec dans la mouvance Web 2.0

Ce qui nous a amenés à discuter de la place du Québec dans la mouvance Web 2.0. À webcom, Renaud avait posé la question à Michelle Blanc qui avait répondu que nous avions deux ans de retard…  En réponse, donc, je précise que pour ce qui est de l’intégration des technologies et stratégies du Web 2.0 en entreprise, ce que l’on appelle communément l’Entreprise 2.0, le Québec a un retard d’environ 18 mois sur nos Voisins du Sud et de 12 mois sur l’Europe, dont la France, un retard qui tend à se combler grâce, entre autres, à webcom. Cela, je l’ai dit à plusieurs reprises depuis mon billet sur le Québec immobile et la grande noirceur en décembre 2006.

Ce retard s’explique de multiples façons. C’est autant économique que technologique mais c’est aussi culturel. Pour résumer, les entreprises québécoises se sont assises sur leurs investissements intranet faits entre 1995 et 2001, soit avant l’éclatement de la Bulle technologique. Ces investissements ont été importants puisqu’ici, on a privilégié les solutions 1.0, dites «propriétaires». Parlez-en à Cyrille Béraud qui poursuit le gouvernement du Québec.

On a aussi privilégié l’intégration aux architectures technologiques issues de l’informatique des années 70 et 80 et donc intégré des solutions lourdes, complexes et coûteuses soit les IBM, Microsoft et SAP de ce monde. Culturel aussi car au Québec, on a mis l’emphase sur l’information et les outils de travail, efficacité oblige pour suivre l’exemple de nos Voisins du Sud d et de l’Ouest, alors qu’en Europe et surtout en France, on a privilégié la collaboration et le eLearning.

MAJ

Et que dire du retard numérique et du manque de vision politique de nos élus, ce qui a généré l’initiative en faveur d’une politique du numérique au Québec… C’est d’ailleurs revenu au centre de l’actualité en ce long WE avec une série d’articles dans Le Devoir, dont celui-ci. J’ai donc réagi en commentaire et dirigé les lecteurs vers un billet que j’ai commis en juillet 2008 et intitulé : L’avenir du Québec passe-t-il par le numérique ? Réponse : OUI !

Bref, pour prendre connaissance de l’ensemble de mon propos en entrevue, je vous suggère de consulter le site de l’Atelier.fr.  L’entrevue n’y est pas encore mais ça ne devrait pas tarder. En passant, vous y retrouverez toute une série d’entrevues réalisées dans le cadre de webcom. Une très belle et bonne couverture…

De la pénétration du Web 2.0 en entreprise

Bref, coïncidence, ce matin je tombe sur un lien qui m’a été refilé par Carlos Diaz, le PDG et co-fondateur de Blue Kiwi. Un lien sur une étude faite par la firme américaine Forrester sur l’adoption des outils du Web 2.0 par les entreprises, aux USA et en Europe.

Pour Forrester, l’Amérique du Nord équivaut aux USA et quelques compagnies canadiennes de Toronto… Bref, on y voit que l’adoption y est presque similaire, à quelques mois près… C’est plutôt dans les outils que l’usage doit différer mais cette étude ne fait pas cette corrélation. à part le tableau ci-haut, toutes les autres données sont amalgamées… On les amalgame sur l’usage de 10 outils : blogues, wikis, fils RSS, micro-blogging, réseaux profesionnels, idéagoras, «mashups», podcasts, forums et mondes virtuels.

Des surprises….

Et sans surprise, Forrester constate que les grandes entreprises sont plus enclines à déployer ces outils que les PME et que les principaux usages anticipés sont pour le partage de connaissances, les communications corporatives et la gestion de projets. Mais ce qui surprend c’est qu’un très faible pourcentage d’employés utilisent ces outils quand il sont déployés : Un employé sur 10 utiliserait un blogue ou un wiki comparativement à quatre sur dix pour le portail intranet. 4/10 pour l’intranet ? Franchement j’aurais pensé à une proportion plus élevée…

Et une autre surprise m’attendait… L’an dernier, Forrester identifiait les wikis et les fils RSS comme les outils du Web 2.0 les plus utilisés dans les entreprises nord-américaines (voir mon billet sur les wikis). Ce que montre la tableau ci-haut c’est que les podcasts et les idéagoras ont fait une formidable poussée au cours de la dernière année. Les podcasts sont les précurseurs de la Web TV. Les idéagoras, pour leur part, sont générateurs d’innovation et l’outil parfait pour faire face à la crise économique. Reste à voir à quel usage on les emploie : à l’externe ou à l’interne ? Cela l’étude ne le dit pas…

J’ai gardé, comme pour les Smarties (les rouges), le meilleur pour le fin. Plusieurs fournisseurs de solutions Web 2.0 ou même Intranet 2.0 s’évertuent à reproduire le modèle développé par leurs prédécesseurs du 1.0 soit d’offrir à leurs clients potentiels des produits «tout-en-un», des produits qui offrent en un seul «logiciel» ou plate-forme, tous les outils mentionnés par Forrester. Pourtant, les entreprises, de leur côté, ont compris que les outils du Web 2.0 sont modulaires et donc, ont tendance à les implanter séparément, au fur et à mesure que les besoins émergent.

Le responsable de l’étude chez Forrester, Oliver Young, ne semble pas comprendre… Voici ce qu’il écrIt:

«Despite aggressive overall adoption rates, few firms expect to take a holistic approach to Enterprise 2.0 tools — they will deploy single point products instead of sets of tools (see Figure 2). The economics of Enterprise 2.0 are in favor of suites of tools, as end user value rises and prices fall with suites; however, few frms are thinking along these lines yet. Of those firms planning to use Enterprise 2.0 sofware in 2009, 54% will deploy just one or two tools. As a consequence, all the tools will see lower adoption than Enterprise 2.0 overall (see Figure 3).»

Finalement, si on se reporte une fois de plus à la figure 3, il est clair que le phénomène du micro-blogging ne trouve guère d’utilisateurs ou de promoteurs en entreprise, n’en déplaise à Laura Fitton ainsi qu’aux produits développés à cette fin tels que Yammer. Que Twitter ait connu une fulgurante croissance y est, à mon avis, pour quelque chose. En effet, que les vedettes de la télé ou du cinéma y gloussent de plaisir ne fait rien pour générer le sérieux nécessaire. Il faudra que les fonctionnalités soient intégrées dans un autre outil, tels que les réseaux professionnels, pour que leur emploi croisse dans les entreprises et vienne remplacer la messagerie instantanée.

Ce que je tiens à souligner en terminant, c’est l’importance du phénomène des idéagoras et de la Web TV. Ce sont, à mon avis, les deux outils qui domineront le Web 2,0 en entreprise au cours des prochains mois ! Déjà, certains fournisseurs de solutions Web 2.0, tels que Awak’iT ont compris…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Mercredi soir prochain, je fais mon coming out !

8 mai 2009

Comme vous aurez pu le remarquer, je n’ai pas été très présent sur mon blogue au cours des derniers jours et je m’en excuse. Oui, oui… Je me sens un peu coupable de vous laisser en plan, sans nouvelles… Faut dire que l’organisation de la conférence webcom-Montréal monopolise beaucoup de mon temps mais il n’y a pas que cela.

En effet, j’aurai à vous annoncer, la semaine prochaine, d’importants changements aussi bien sur ce blogue que dans ma vie professionnelle. Et si vous ne voulez pas attendre à jeudi matin, je vous suggère d’assister à la soirée Yulbiz-webcom qui aura lieu mercredi soir à compter de 18h00 au Bar et Boeuf, situé au 500, rue McGill à Montréal.

C’est à cette occasion que je ferai mon «coming out»… N’en déplaise à l’amie Michelle Blanc, il ne sera nullement question de «Teddy Bear»… Bref, je vous laisse imaginer, ce que NOUS annoncerons en cette soirée très spéciale et qui viendra clôturer une conférence qui s’annonce comme un succès sans précédent. Eh, oui… Selon les rapports que je reçois, le webcom-Montréal, la mouture mai 2009 est si populaire que vous allez forcer le Producteur de l’évènement à changer ses plans de salle afin d’accueillir une foule record !

Bref, ce n’est pas rien… Et je dois convenir que je viens de relever un défi inégalé au niveau de la programmation et ai réuni, ici à Montréal, la meilleure brochette de conférenciers de l’histoire de webcom. Et nous n’avons plus aucun complexe avec les grandes conférences internationales, que ce soit Web 2.0 Expo ou Leweb09 de l’ami Loïc LeMeur à Paris ou encore KM World & Intranets en Californie, organisée par l’amie Jane Dysart.

La place de Montréal

Ce qui me fait le plus plaisir, c’est que webcom prend enfin la place qui lui revient. Celle de plus grande conférence nord-américaine ET francophone sur le Web et les nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Nous sommes dorénavant un incontournable, aussi bien pour les agences Web, de communication corporative ou de relations publiques mais aussi pour les «tecchies» avec le webcamp et surtout pour tous les professionnels des communications, des ressources humaines et des technologies quoi oeuvrent au sein des entreprises.

Si nous voulons un Québec numérique, un Québec au premier plan de la nouvelle économie du savoir, cela passe forcément par une prise de conscience collective autour des thèmes abordés à webcom.

En conclusion

Et c’est pour être cohérent avec cette vision d’un Québec du XXIe siècle, avec des entreprises stratégiques et performantes, que je ferai ce fameux coming out, et partagerai avec vous notre vision de l’entreprise québécoise 2.0. C’est donc un rendez-vous, le 13 mai à 18h00. Je vous y invite et espère vous y rencontrer en grand nombre !

Communication interactive Événements Identité numérique Web politique

Le Québec numérique. Lettre ouverte au Premier ministre du Québec

28 octobre 2008

Ce n’est un secret pour personne : depuis au moins deux ans, je peste contre l’immobilisme technologique du Québec, en particulier celui du gouvernement et des entreprises, immobilisme que j’avais dénoncé IcI et ICI entre autres.

Comme c’est le 80e anniversaire de naissance du grand Gilles Vigneault, j’aurais pu reprendre son thème «Lettre de ti-Cul lachance à son premier ministre…». Je reprends plutôt avec un grand plaisir la lettre ouverte écrite par l’amie Patricia Tessier elle-même reprise par l’autre amie Michelle Blanc. Je vous incite à la reprendre également sur votre blogue et veuillez noter qu’il en sera question ce soir au Yulbiz, une autre raison pour vous y présenter en grand nombre :

Monsieur Jean Charest
Premier ministre
Conseil exécutif
Édifice Honoré-Mercier
835, boulevard René-Lévesque Est, 3e étage
Québec (Québec)  G1A1B4
Télécopieur : 418 646-1854

Monsieur le Premier Ministre,

Tout récemment, l’Indice du commerce électronique au Québec et Recherche Internet Canada (RIC) publiaient respectivement un rapport sur l’état de l’utilisation d’Internet au Québec et au Canada.  Suite à la publication de ces rapports, force est de constater que le Québec est nettement en retard par rapport au reste du Canada. Par exemple, avec 64% d’internautes à l’été 2007, le Québec était 19 points derrière l’Alberta qui revendiquait la première place avec un taux de pénétration de 83%.  Le rapport nous démontre aussi que l’on retrouve un écart de 15% dans les niveaux d’adoption entre les Canadiens anglophones et francophones (82% contre 67%).

Par ailleurs, l’Indice du commerce électronique au Québec rapporte qu’il y a eu pour 3,5 milliards de dollars d’achats en ligne sur un an au Québec (septembre 2007 – août 2008).  Toutefois, au moins le tiers de ces achats s’effectue à l’étranger.

• 87 millions de dollars avaient abouti dans les coffres de détaillants ou de particuliers non canadiens en mars dernier (36 % des achats totaux),
• 146 millions de dollars en mai (58 %),
• 103 millions de dollars en juillet (33 %).

Une des raisons principales est qu’il y a peu d’offres québécoises. Uniquement 52% des PME disent avoir leur propre site Internet. Et de celles-ci seulement :

• 30% y proposent du service après vente,
• 26% acceptent des commandes en ligne,
• 7% reçoivent des paiements en ligne.

Nous sommes d’avis que les investissements dans l’économie numérique accroissent la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l’économie et que la préparation d’un plan de développement de l’économie numérique est un impératif pour le gouvernement québécois.

Nous avons identifié quatre priorités :

1) Permettre à tous les Québécois d’accéder aux réseaux et aux services numériques et éliminer les barrières liées à la sécurité des transactions en ligne.
2) Accroître l’adoption et diversifier les usages d’Internet dans les entreprises, en particulier les PME.
3) Garantir la formation aux usages des technologies de l’information dès le plus jeune âge.
4) Implanter une gouvernance numérique.

Citoyens

Le gouvernement québécois doit garantir l’accès à tous les Québécois à Internet haut débit partout dans la province. L’Internet haut débit constitue aujourd’hui, comme l’eau, le téléphone ou l’électricité, une commodité essentielle.

Parallèlement, il est critique de renforcer la confiance numérique. Uniquement 47% des adultes québécois considèrent les transactions effectuées par carte de crédit sur Internet très ou assez sécuritaire alors que les problèmes réels de sécurité sont plus rares que dans le cas des transactions hors Internet.

Finalement, des mesures doivent être développées pour assurer la protection de la liberté d’expression des citoyens.  Un individu confiant participera activement aux débats politiques et à l’activité économique et contribuera ainsi à la santé de notre société.

PME

Alors que le développement des PME est l’une des clés de notre avenir économique, celles-ci ne disposent souvent pas des ressources ou des connaissances nécessaires pour évaluer les bénéfices qu’elles pourraient retirer des investissements en TIC et non pas, non plus, l’expertise requise pour définir une stratégie cohérente avec leur stratégie d’affaires.

Le faible taux de participation des entreprises québécoises à l’économie numérique et l’exode des dollars d’achat des Québécois sont inquiétants pour l’avenir de notre économie.  Il apparaît primordial que l’offre de services numériques doit être renforcée au Québec.  Pour atteindre cet objectif, les entreprises doivent trouver un environnement favorable au développement des outils numériques notamment par une sensibilisation accrue des PME et une aide financière à l’investissement.

Éducation

L’introduction d’une formation, dès le plus jeune âge, répond à la nécessité de donner, à chaque enfant, des compétences qui sont devenues aujourd’hui indispensables pour réussir tant au niveau professionnel que social.

À cet égard, il est pertinent de garantir la disponibilité d’un accès à Internet haut débit et WiFi dans chaque école et université, d’améliorer les synergies des universités avec les entreprises en général et les entreprises de haute technologie en particulier et de créer des incubateurs d’entreprises.
Finalement, la numérisation accrue et la disponibilité en ligne des contenus académiques et leur libre accès sont des incontournables.

Gouvernement

L’efficacité des actions « numériques » du gouvernement passera par une mise en œuvre concertée et non par un écartèlement des efforts et des budgets entre différents ministères.  Il nous appert critique que ce rôle soit regroupé sous un seul ministre avec une capacité d’agir de façon transversale.

L’administration publique doit moderniser l’accès au travail parlementaire en implantant des outils additionnels d’information, de transaction et d’échange.  La transparence doit être à l’ordre du jour et le gouvernement doit ainsi démontrer qu’il a confiance au fait que les citoyens sont d’importants contributeurs à notre système démocratique.
Il est aussi impératif que le gouvernement québécois soit un porte-parole de la neutralité du net et s’assure qu’Internet demeure ouvert et accessible à tous.
Finalement, il est important que le gouvernement provincial supporte et guide les gouvernements municipaux en matière de politiques numériques. En effet, ces derniers sont des acteurs importants du développement de l’économie numérique locale.

En conclusion, sans actions claires du gouvernement, nous croyons que le Québec court le risque de maintenir son retard et d’être laissé pour compte dans l’économie de demain. Nous vous demandons de planifier, au plus tôt, un exercice de réflexions et un plan de mise en œuvre pour stimuler l’économie numérique au Québec afin que nous puissions, non seulement rattraper le retard, mais devenir une nation qui prendra sa place et se distinguera dans la nouvelle économie.

Veuillez agréer, Monsieur Charest, nos salutations les plus distinguées.

Regroupement YulBiz Montréal

N’hésitez pas à ajouter vos noms en commentaires et en signant ce document ce soir. Un groupe Facebook viens d’être créé. N’hésitez pas à le joindre Monsieur Charest – Le Québec a besoin d’un plan numérique