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Les déboires d’un blogueur WordPress…et le débat sur les données !

30 mars 2008

La cas m’a été signalé par ma bonne amie et blogueuse Isabelle Lopez. Comme ma plate-forme de blogue est WordPress, que j’aime bien d’ailleurs, elle m’a demandé si j’avais eu vent des déboires de Coolz, un blogueur marketing qui est disparu de la Blogosphère. La raison ? Une mise à jour de version soit-disant forcée de la part de WordPress. ( voir son message d’adieu ci-dessous)

Je ne sais pas si c’est un canular ou une vraie histoire… J’ai fait des recherches dans le blogue et les forums techniques et d’aide aux utilisateurs de WP mais sans rien trouver sur Coolz et ses problèmes.

Sur Google, j’ai bien trouvé des références à son blogue marketing mais en cliquant on obtient Error5000. Donc, il aurait bel et bien existé et disparu…

Alors est-ce bien une perte de données de quatre ans de billets. Vous imaginez ???? Perdre 300 billets par année sur quatre ans ? Et cela pour une erreur technique causée par une mise à jour de version ? Difficile à croire… La chose se saurait et aurait eu plus d’impact dans la Blogosphère

Cet exemple a au moins pour avantage de démontrer la fragilité des données personnelles entreposées sur les plates-formes Web. Qui est à l’abri d’une perte de données ou de fuite de ces dernières. La question de l’intégrité des données personnelles est ainsi posée de nouveau. Que font les plates-formes du Web 2.0 pour assurer leurs membres de l’intégrité de leurs données. Pour Facebook, on le sait, c’est un problème. Mais les autres de LinkedIn à SecondLife en passant par son propre blogue…? Question qui amène à la Charte des droits des utilisateurs et à pertinence du Open Social Initiative, faisant suite à mon billet en fin de conférence à LeWeb3 en décembre dernier.

Cela pose aussi la question de la conception et de l’utilisation des ePortfolios, des LifeLogs et des entrepôts de données de Google. Et si je pousse un peu plus loin, qu’arrive-t-il à la Mémoire d’une entreprise, créée à grands frais et archivée dans un de ces entrepôts de données si jamais, une erreur technologique venait à tout effacer ? Combien de systèmes redondants seront alors disponibles ?

J’ai bien hâte de rencontrer Nicholas Carr à Québec, le 10 avril prochain dans le cadre du colloque international du Cefrio afin d’en discuter avec lui, qui a publié le livre «The Big Switch, Rewiring the World».

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De Nicholas Carr à Ray Kurzweil : «The Machine is Us» !

15 mars 2008

Le 9 janvier dernier, j’écrivais un billet sur ce blogue où je référais à un article, The Data Wars, paru dans le magazine Wired du mois de janvier 2008. En fait, je relatais le prénomène du «Scraping des données».

Une bonne façon d’introduire le prochain sujet, soit une courte entrevue avec Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch- Rewiring the world, from Edison to Google».Ce titre dit tout… Sur les intentions de la firme de Mountain View. L’article de Wired est intitulé, lui, «Do you trust Google?» Et la réponse de Carr est sans appel : Non !

Il y parle des méga-entrepôts de données, des ordinateurs personnels qui vont devenir des terminaux, que Eric Schmidt et Google vont finalement réaliser le rêve de Sun Microsystems : «The network IS the computer». Un seul ordinateur mondial relié aux méga-centres de données et qui créent un «data cloud». Et je rajoute VOUS et vos données, «scrapées» et regroupées dans des carnets de vie, les fameux LifeLogs. Ces derniers, accessibles de cet ordinateur unique par des terminaux tout d’abord bien réels mais ensuite…

Le méga-entrepôt de serveurs de Google à The Dalles en Orégon

Et Carr y va de deux phrases terrifiantes :«Welcome to Google Earth. A bunch of bright computer scientists and AI experts in Silicon Valley are not only rewiring our computers, they’re dictating the future terms of our culture» et «We’re transferring our intelligence into the machine and the machine is transferring it’s way of thinking into us».Vous trouvez qu’il va loin ?
[youtube IfbOyw3CT6A&hl]

Voyez plutôt ce qu’en dit Ray Kurzweil dans un exposé donné à la conférence TED… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos tuques!!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!!

Qui est ce monsieur ? Voyez ce qu’en dit Wikipedia… Tout cela pour dire que notre ami Carr, sera parmi nous les 9 et 10 avril prochains. En fait, il sera conférencier à un colloque international du CEFRIO à Québec sur le thème : «Comment favoriser le développement des villes et des régions du Québec ?». Il y parlera de «La révolution Web et le développement de nos sociétés : une histoire qui débute à peine !». Je ne sais pas pour vous mais moi je m’inscris…

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Des «sociometric badges» dans l’attirail des LifeLogs ????

5 février 2008

Encore une fois, aujourd’hui, j’ai été aiguillé pour le sujet de ce billet. Cette fois, je le dois au copain Martin Lessard qui traite sur son blogue de liens en vrac sur Facebook et de la Blogosphère. Il y fait un recensement de liens sur le sujet mais un des derniers a retenu mon attention. Martin le réfère ainsi :

«Lifelogging : badges sociométriques (30 jan. 2008 – 335 mots)
Hubert Guillaud relate des expériences au MIT et à Harvard concernant les interactions sociales monitorées par la technologie.»

Vous connaissez mon intérêt marqué pour le phénomène des LifeLogs ou carnets de vie (voir un de mes premiers billets sur le sujet et la définition de Wikipedia ICI), que je considère être l’avenir des blogues traditionnels. J’ai donc cliqué immédiatement sur le lien offert pour découvrir que le sujet origine d’un billet paru le 17 janvier sur le Complexity and Social Networks Blog, de l’université Harvard et repiqué sur le blogue de New Scientist, le 22 janvier dernier et repris par Guillaud dans InternetActu.net et aussi dans Technology Review, tous deux le 30 janvier.

Source : Technology Review

Les américains ne parlent pas de Lifelogging mais plutôt de «sociometric badges» et de «surveillance badges» ces dernières étant des cocardes ou «porte-noms» électroniques qui ont été remises à des participants à la conférence Media Lab du MIT à Tokyo. Pourquoi ? Pour voir si ces dernières peuvent apporter des données intéressantes sur le networking social qui est une part incontournable de toute conférence. Voir si les participants interagissent et élargissent leur réseau social.

La cocarde ou «badge» comme le disent nos cousins d’outre-Atlantique, est capable de faire de la reconnaissance et de l’analyse vocale, il sait jouer des messages audios, il enregistre les déplacements de son porteur et mesure les interactions sociales grâce à un capteur infrarouge lui permettant de communiquer avec d’autres cocarde. Comme le dit Guillaud, les cocardes électroniques pourraient avoir des applications intéressantes en entreprise :

«Les badges servent à révéler les “organisations sensibles”, c’est-à-dire comprendre comment la technologie en mesurant les interactions humaines peut servir à mieux comprendre et réinventer le management dans les organisations, explique Daniel Olguin, l’un des chercheurs attaché au projet. En monitorant les échanges, le réseau de capteur devient capable de dire qui parle à qui et comment. L’un des résultats concret pourrait être de répondre à des questions triviales comme, est-ce que le département des ventes parle au département marketing ? Est-ce que ces réunions sont vraiment utiles ou pas ? »

Intéressant mais elles peuvent aussi servir dans les colliers de surveillance que l’on impose à certaine criminels. Toujours le coté noir… Une surveillance accrûe de nos faits et gestes et de nos conversations. Big Brother quoi… C’est le danger des LifeLogs si ces derniers sont mal utilisés et les «sociometric badges» ne sont qu’un des outils dans la panoplie qui servira à construire l’expérience globale et digitale des LifeLogs.

Les avantages pour les entreprises sont importants et c’est surtout à cet endroit que les LifeLogs auront leur plus grande utilité soit dans la création de la mémoire de l’entreprise. Les diverses tentatives avec les cocardes électroniques, n’ont pas donné les résultats escomptés. D’une part, comme les participants étaient au courant, ils ont eu tendance à compétitionner entre eux pour entre eux pour savoir qui entrerait en relation avec les plus de personnes. Dans un autre cas, ils ont révélé ce que tout le monde sait : Dans une réunion de plusieurs services d’une même entreprise, les services ont tendance à ne pas se mêler : Qui se ressemble s’assemble. Faudrait faire l’expérience à webcom-Montréal sans en avertir les participants, pour voir si le Web 2.0 est vraiment social et/ou si ce nouvel outil a une quelconque utilité !

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Bienvenue dans le monde du Web Sémantique, du Web 3.0 et des LifeLogs !!!

26 janvier 2008

Je vous ai déjà parlé de Web sémantique… J’ai fait, il y a quelques mois, un billet sur un article fort intéressant paru ans la revue Business 2.0 , revue depuis disparue du marché et dont un des reportages portait sur les promesses du Web sémantique. On y parlait de Tim Berners-Lee, de Daniel Hillis mais aussi et surtout de Nova Spivack… Qui ? Un autre p’tit vite et brillant qui a fondé Radar Networks et qui a levé 10 millions $US en capital de risque…

Photo de Nova Spivack parue dans Business 2.0

Selon Michael Copeland, l’auteur du reportage, cette «start-up» américaine (encore eux…) était la plus près de réaliser la vision de Berners-Lee, vision exprimée pour la première fois dans un entretien accordé au Courrier de L’UNESCO en 2000. Le créateur du Web y expliquait simplement :

«J’ai un double rêve pour le Web. D’une part, je le vois devenir un moyen très puissant de coopération entre les êtres humains.(Web 2.0) Et dans un second temps, j’aimerais que ce soit les ordinateurs qui coopèrent. […] Quand mon rêve sera réalisé, le Web sera un univers où la fantaisie de l’être humain et la logique de la machine pourront coexister pour former un mélange idéal et puissant..».

Puis, un an plus tard, dans un article de Scientific American en 2001, il parlait d’agents intelligents parcourant le Web et faisant pour nous des réservations de billets d’avion, d’hôtels et de restaurants à partir d’une simple demande ou bien faisant baisser le volume de la télé quand le téléphone sonne… Bienvenue au Web 3.0 !!

Du Web 2.0 au Web 3.0

Bref, Spivack et sa compagnie Radar Networks ont mis en place la technologie nécessaire pour créer, dans un premier temps, un «organisateur personnel de données»… Vous pourrez ainsi accumuler courriels, contacts, photos, vidéos, musique, etc. Tout ce qui est digital, en fait, les transformer en format RDF (Resource Description Framework) et y accéder d’un seul endroit… Vous me voyez venir ??? Non ? Les LifeLogs… J’ai déjà écrit que Google et surtout Microsoft travaillaient sur la question mais que Radar Networks avait une longueur d’avance, même si Microsoft a commencé à s’y intéresser bien avant avec son projet MyLifeBits, sorti tout droit de l’imagination de Gordon Bell.

Ce dernier est en train de tester le concept ci-haut.
Imaginez… Pouvoir emmagasiner toute une vie d’articles, de livres, de cartes, de CD, de lettres, de courriels, de mémos, de rapports, de photos, d’images, de présentations, de films, de bandes vidéos, de DVD, d’émissions télé, de revues de presse, de conférences Power Point, de podcasts, d’enregistrements audio, de conversations téléphoniques, etc. et tout cela emmagasiné et digitalisé dans une base de données unique avec recherche intégrée. Des vrais carnets de vie, qu’elle soit personnelle ou en entreprise. Toute l’expertise capturée au jour le jour, classée et surtout récupérable, les anglais disent «retrievable».

La longueur d’avance de Radar Networks se confirme avec le lancement de la version Beta de la plate-forme Twine. Cette dernière était d’ailleurs une des finalistes aux Crunchies 2007, dans la catégorie Meilleure innovation technologique. Voici comment Spîvak présente son bébé sur la page d’accueil :

«Twine is a new service that intelligently helps you share, organize and find information with people you trust. Share more productively. In Twine you can safely share information and knowledge, and collaborate around common interests, activities and goals. Twine helps you better leverage and contribute to the collective intelligence of your network. Use Twine to share more productively with friends, colleagues, groups and teams. Get more organized. Twine provides one place to tie everything together: emails, bookmarks, documents, contacts, photos, videos, product info, data records, and more. And, because Twine actually understands the meaning of any information you add in, it helps you organize all your stuff automatically. Finally, you can search and browse everything and everyone you know, about anything, in one convenient place.»

Mais comment ça marche au juste ? Voici ce que Spivak répond :

«We thought you’d never ask! Well, in a nutshell Twine uses the Semantic Web, natural language processing, and machine learning to make your information and relationships smarter. But if that’s all Greek to you, just think of Twine as your very own intelligent personal Web assistant, working for you behind the scenes so you can be more productive»

Je vous en reparle dès que j’aurai eu accès à la plate-forme comme Beta-testeur…

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En réponse à Xavier sur l’Entreprise 2.0…

23 décembre 2007

J’ai tenté vainement d’entrer sur le blogue de B-R-Ent afin de répondre à Xavier Aucompte sur la recherche d’une définition de l’Entreprise 2.0 mais toutes mes tentatives pour «m’inscrire» se sont avérées infructueuses, le blogue ne reconnaissant par mon identifiant/mot de passe. Ah ! La technologie ;o) Je me rabats donc sur le mien pour répondre à Xavier et Éric Blot mais aussi Caroline MacDonald, Olivier Girault, Bertrand Duperrin, Vincent Berthelot, Alexis Mons et Olivier Amprimo, tous acteurs de cette tentative 2.0 de définir ce qu’est une entreprise qui tient compte de cette nouvelle réalité sociale et économique qu’est le Web 2.0.

Voici donc ma reformulation :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise du XXIe siècle c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

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L’Entreprise 2.0, c’est nous !!!

20 décembre 2007

Ce matin, je vous propose de suivre le débat naissant à Paris entre Xavier Aucompte et Bertrand Duperrin sur le concept d’Entreprise 2.0 et de ce qu’on en dira dans quelques années dans Wikipédia. Voici ce qu’ils en disent respectivement.

Tout d’abord Xavier :

Je vous propose de ne pas faire des propositions de définition longues ce qui ne vous empêche pas d’argumenter beaucoup à côté. Pour lancer le sujet, je vous propose :

Entreprise 2.0 : Regroupement humain à but lucratif lié par la confiance avec l’objectif de produire industriellement des produits de qualité mais aussi de proposer toujours plus de nouveaux produits et services nouveaux. L’organisation de cette entreprise est identique à l’entreprise 1.0 avec seulement l’intégration des métiers liées à l’utilisation des nouvelles technologies. Les modes de fonctionnement sont par principe collaboratifs, participatifs et transparents. Le parcours professionnel et la réussite d’un salarié dans cette structure sont en relation avec son investissement et sa capacité à créer de la plus value même si celle-ci n’est pas directement liée à son emploi. Les outils du Web 2.0 sont utilisés comme les blogues, les réseaux sociaux, la télé d’entreprise, les environnements virtuels, … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils. L’entreprise 2.0, c’est un chef d’entreprise qui dit à ses salariés : « L’entreprise, c’est vous! »

Et ce que rétorque Bertrand sur son blogue :

Ce qu’on en dira dans quelques années.

Entreprise 2.0 : Concept qui a connu son heure de gloire vers 2006/2007 et qui concernait l’adoption des outils du Web 2.0 en entreprise. Il permit le rassemblement sous une même bannière d’individus intéressés par le management, la sociologie des organisations, internet, la collaboration, la participation, le knowledge management […] qui au lieu de travailler chacun dans leur spécialité ont pu développer des synergies et unir leurs réflexions dans une seule et même direction.

Ce «buzzword» eut l’intérêt, également, de faire comprendre aux entreprises que “quelque chose se passait” et accéléra leur sensibilisation à de nouveaux enjeux. De manière concrète il trouva son application en entreprise lorsque ces dernières, dépassant ce “stand alone concept” surent l’intégrer dans leur quotidien et créer des synergies entre ces nouvelles approches et ses éléments structurants, appelés un temps l’entreprise 1.0.

Cette conversation par blogue interposés fait suite aux nombreuses tentatives de définir cette nouvelle réalité. Déjà, Fred Cavazza avait tenté d’en faire une synthèse ICI.

Chez nos voisins du Sud, j’ajoute celle développée pour la conférence Enterprise 2.0 de Boston en avril dernier :

Enterprise 2.0 is the term for the technologies and business practices that liberate the workforce from the constraints of legacy communication and productivity tools like email. It provides business managers with access to the right information at the right time through a web of inter-connected applications, services and devices. Enterprise 2.0 makes accessible the collective intelligence of many, translating to a huge competitive advantage in the form of increased innovation, productivity and agility.

Mais aussi celle d’Andrew McAfee, ce dernier tentant de raffiner sa première définition et que Fred a retenue :

Enterprise 2.0 is the use of emergent social software platforms within companies, or between companies and their partners or customers. Social softwareenables people to rendezvous, connect or collaborate through computer-mediated communication and to form online communities. (Wikipedia’s definition). Platforms are digital environments in which contributions and interactions are globally visible and persistent over time. Emergent means that the software is freeform, and that it contains mechanisms to let the patterns and structure inherent in people’s interactions become visible over time.

Et pour ma part, j’en reviens à dc que disait JP Rangaswani, à la conférence LeWeb3. Ce dernier affirme qu’elle n’existe pas mais que sa eTransformation comme l’appelle Michel Germain est basée sur quatre «T» : Team, Trust, Time et Technology.

Voici donc ma pierre à la définition de l’entreprise nouvelle, 2.0 ou pas :

L’Entreprise 2.0 est un concept abstrait et oui, un peu un «buzzword» qui tente de cerner une nouvelle réalité sociale et économique. L’entreprise nord-américaine, européenne, asiatique, australienne, africaine ou sud-américaine vivra d’ici 5, 10, 15 ou 20 ans, une profonde transformation basée sur l’arrivée en leur sein de nouvelles générations d’employés. Les très médiatisés Y mais aussi les «NetGen», tous «natifs du numérique» . Ces derniers réinventent actuellement les outils de communication, de collaboration, de mise en relation, de formation. Des outils qui forment actuellement le Web 2.0 mais qui laisseront rapidement la place à ceux du Web 3D : Lifelogs, réalité augmentée, univers virtuels (SecondLife, Gaming) etc et ces outils seront leurs outils de travail en entreprise.

L’entreprise 2.0 ou 3.0 ne sera pas ces outils et ces outils ne la définiront pas. Ce sont les personnes, leur leadership, leurs interactions sociales, leur propension à la collaboration plutôt qu’au travail vertical et hiérarchique, leurs usages d’une technologie plus près des sens que de l’intellect qui permettront pour la première fois depuis le début de l’ère industrielle de créer une entreprise qui se souvient, qui a une mémoire vivante et dynamique.

C’est la fameuse mémoire d’entreprise, perdue selon David DeLong (Lost Knowledge) et qui fait l’objet de mes travaux actuels (pour la retrouver :o) et qui intéresse de plus en plus d’entreprises. En effet, plusieurs entreprises se rendent compte qu’ils perdent leur mémoire lorsque leurs employés partent à la retraite. Et que dire des archives,, entassées dans des entrepôts… Vous avez lu dans Wired à propos de la NASA qui a perdu une montagne d’information sur sa première épopée lunaire ? Édifiant !

Les neuf pré-requis à la mémoire d’entreprise :

  • Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)
  • Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)
  • Identifier les savoirs (mise en relation)
  • Localiser les savoirs (géo-localisation)
  • Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)
  • Documenter les savoirs (Carnets de vie)
  • Gérer les savoirs (Les entrepôts de données)
  • Rechercher les savoirs (tagging, recherche sémantique)
  • Transmettre les savoirs (vLearning)

Ce qui la définira, également, c’est l’éclatement de la hiérarchie traditionnelle, Jon Husband parle de «Wirerarchy». Xavier a frappé presque dans le mille quand il a conclu: L’entreprise 2.0, c’est un chef d’entreprise qui dit à ses salariés : « L’entreprise, c’est vous! ». Je dis bien presque car je reformulerais : L’entreprise idéale c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de son personnel pour dire : »L’entreprise c’est nous ! »

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Noël une semaine à l’avance : inpowr est lancé sur Sympatico !

18 décembre 2007

D’ici à ce que vous lisiez ces lignes, la plate-forme inpowr, depuis bien des mois en mode Beta, aura fait son apparition dans la cour des grands. Avec le concours du portail Sympatico, inpowr peut débuter à offrir aux internautes francophones une quête personnelle du bien-être et une démarche d’introspection de soi.

Tout un cadeau de Noël en fait pour la communauté des 2 000 Beta-testeurs mais aussi des centaine de milliers d’utilisateurs réguliers du portail Sympatico. Le cadeau, c’est bien sûr l’outil inpowr, qui permet d’améliorer notre bien-être en cycles continuels et évolutifs de 21 jours mais ce sera aussi et bientôt une grande communauté.

Quand on parle de Web 2.0, de contenus générés par les utilisateurs, de sites de mise en relation à la Facebook, on parle de communautés humaines qui échangent sur des sites comme inpowr. De l’échange d’expériences, de partage de solutions et de trucs pour s’améliorer dans notre vie de tous les jours. D’ici quelques mois, les membres de la communauté inpowr pourront non seulement se voir, se parler, échanger mais aussi s’entraider et partageant commentaires, suggestions et lectures, photos et vidéos. Oui, oui, comme sur Facebook ou MySpace pour ceux qui connaissent. Mais à la différence qu’inpowr ne fait pas que mettre en relation des gens qui partagent des affinités et des buts communs.

Comme le dit si bien Kerry Flemming, sur la version anglaise du blogue impowr a été créée par des visionnaires tels que Serge Jeudy et Christian Joyal dans le but d’aider les gens à profiter d’un meilleur bien-être personnel et collectif en prenant conscience des relations entre leurs actions quotidiennes et ce fameux bien-être. Le processus est simple : On mesure notre bien-être à l’aide d’un questionnaire, on travaille ensuite sur des buts d’amélioration fixés dans un cycle de 21 jours, (planification, actions, progrès) et on se re-mesure à la fin pour constater tout ce qui s’est passé dans cette période. Mais que fait-on avec toutes le données personnelles accumulées ? Cela soulève une foule de questions sur la protection des renseignements personnels et des «social graphs» des utilisateurs.

On a beaucoup parlé , ces jours-ci et surtout depuis la conférence LeWeb3 à Paris, de la Charte des droits des utilisateurs. Je vous en reparle dans un prochain billet et de son incidence sur de nombreux sites comme inpowr.

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Un an de blogue, Google, LifeLogs et Web de données…

29 novembre 2007

En fait, plus qu’un an que le blogue d’ÉmergenceWeb existe. Je l’ai mis en ligne le 23 mars 2006 mais ce n’est que le 24 novembre que je m’y suis mis sérieusement en publiant, si possible à tous les jours de la semaine et en participant à la conversation générale dans la Blogosphère, surtout francophone mais aussi anglophone.

Mon premier billet portait sur le iPhone avant la lettre. On parlait alors de «balaphotovidéoscopesmartGPSphone». Et le second, un mois plus tard (ouf…), portait sur un de mes sujets préférés soit Google… Je vais vous en parler également aujourd’hui puisque je viens de mettre la main sur la version papier de LaRecherche.fr, qui consacre beaucoup d’espace ce mois-ci, à l’avenir d’Internet.

En fait, ils ont fait un dossier spécial comportant quatre articles fort intéressants : 1- Jusqu’où ira Google ? 2- Tim Berners-Lee : «Le Web va changer de dimension» 3- Les menaces qui pèsent sur le Réseau et 4- Comment Internet prépare sa mue… Dans le premier sur Google, le journaliste scientifique Pierre Vandeginste ne répond finalement pas à la question. Il parle de leur moteur de recherche bien entendu, de leur modèle économique basé sur la pub aux annonceurs mais aussi sur l’offre de services Web 2.0 aux entreprises (tiens, tiens… eux aussi dans l’Entreprise 2.0 ?).

Rien de neuf dans ces propos… Ce qui a retenu mon attention, c’est un petit encadré intitulé :«Le plus gros ordinateur du monde». On y reproduit la photo du complexe de The Dalles en Orégon, une ancienne aluminerie (et sa propre centrale hydro-électrique) transformée par Google en méga-centre de serveurs. Dans l’article, on parle de centres de calcul mais il est bien question ici de centres de traitement et d’entreposage de données, les «Information Factories», selon Wired. Correctement, on note que Google en installe un peu partout aux USA et comme la firme de MountainView reste secrète quant au but final de leur installation, le journaliste se perd en conjectures sur leur usage.

Le site de The Dalles en Orégon

Il est pourtant clair qu’ils doivent non seulement servir au traitement des milliards de recherches mais aussi à entreposer les données de la planète, devenant ainsi le premier ordinateur central mondial. Les services Web de Google rendront les ordinateurs actuels désuets. On parle déjà du WebTop qui n’est en fait qu’un terminal. On retourne au vieux principe de l’ordinateur central. Et la multiplication des services Web amèneront les individus, comme les entreprises à entreposer leurs données ailleurs, justement dans cet ordinateur central et ses immenses entrepôts-banques de données.

On parlera alors des LifeLogs, les carnets de vie individuels ou collectifs. Et pour se retrouver dans cette masse de données et de vies virtuelles ? Un engin de recherche basé sur les travaux en cours sur le format RDF (Resource Description Framework), entre autres par le W3C et Tim Berners-Lee et que Radar Networks concrétisera probablement en premier avant d’être possiblement rachetés par Google ?.

D’où le second article sur Tim Berners-Lee qui annonce le Web 3.0. Il s’agit, en fait, d’une entrevue question-réponses où le créateur du Web parle du W3C et de sa marotte du Web 3.0, dit «sémantique» mais retenez qu’il renie le terme de Web sémantique et qu’il y parle plutôt de «Web de données». Voici un petit extrait :

«Avant que de Web existe, nous avions besoin d’ouvrir les différents programmes avec lesquels avaient été écrits les documents numérisés pour les lire successivement. Le Web a simplifié le problème en inventant un langage unique HTML (Hyper Text Markup Language), qui permet de lire toutes sortes de documents et de les relier. Avec le Web de données, la philosophie est la même : créer un lien automatique pour relier les données qui sont stockées dans les différents fichiers et bases de données de nos ordinateurs (…) Il existe un énorme gisement de données enfouies dans tous les ordinateurs de la planète : en les reliant, le Web sémantique permettra d’exploiter cette mine…».

Voilà où s’en vont, entre autres, Google et Microsoft; l’enjeu : dominer le Web des données, le Web de VOS données !

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Un pas de plus vers les LifeLogs et l’Entreprise 2.0 ???

17 novembre 2007

Cela fait déjà plusieurs mois que j’ai ajouté à ma page Facebook l’application Socialistics, qui permet, entre autres, de créer un «Tag Cloud» (on traduit en français par nuage de mots clés, ce qui à mon avis n’est pas juste) par noms ou pas photos. Mais Socialistics, ce n’est pas que cela. L’application permet aussi, comme son nom le dit, de fournir des statistiques sur notre réseau social Facebook. (Voir ci-dessous).

Mais Techlightenment, la firme qui produit Socialistics, travaille sur une nouvelle version qui intéresse grandement Yahoo et Google. En effet, cette dernière permettra non seulement de relier votre Facebook à votre outil de courriel (ex. Gmail) mais de relier TOUS vos réseaux sociaux (OpenSocial, Viadeo, LinkedIn, etc.) à votre courriel mais aussi votre messagerie instantanée et même vos messages téléphoniques en VOIP et surtout d’en faire une recherche intégrée. Ex : Vous tapez le mot Web 2.0 et vous obtenez un «Tag Cloud» et un graphique qui rescencent toutes les personnes de vos réseaux associés à ce terme.

L’intérêt de la chose ??? En fait, il est double… D’une part, bien des entreprises cherchent présentement à fusionner annuaire corporatif, bottin téléphonique, courriel et logiciel de mise en relation professionnelle dans le cadre de l’intégration des technologies du Web 2.0 à l’interne, ce que l’on nomme l’Entreprise 2.0. D’autre part cette tentative peut fort bien servir de levier à Google et Microsoft dans leur quête vers les LifeLogs, sujet qui devait d’ailleurs être abordé début décembre au Metaverse Summit de Berlin. Dommage… La conférence vient d’être annulée, faute d’un nombre suffisant de participants payants, permettant de financer l’organisation.

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L’état du Web 2.0 ? En réponse à la question de Xavier…

29 octobre 2007

J’ai reçu, il y a quelques jours, un commentaire sur ce blogue à la suite d’un billet sur la conférence Web 2.0 Summit, qui se tenait à la mi-octobre à San Francisco. Le commentaire est signé Xavier Aucompte et va comme suit «Après cette conférence de San Francisco, pouvez-vous faire un point sur les niveaux de maturité du Web 2.0 entre les États-Unis, le Canada et la France ?» Je serais enclin, en réponse à la question de Xavier de répondre par les mêmes arguments que j’ai employés pour parler récemment de l’Entreprise 2.0 au Québec et disponibles ICI.

En fait, nous avions tendance au Québec au début des années 2000, à dire que tous les épiphénomènes «Nets» de ce monde naissaient en Californie, prenaient entre entre 6 et 12 mois à atteindre la côte Est et encore un autre six mois à atteindre le Québec. Ensuite, il fallait un autre six mois avant qu’ils ne traversent l’Atlantique, atteignant en premier la Grande-Bretagne et ensuite le Continent, telle une vague de Tsunami…Ce dernier ignorait l’Afrique pour atteindre l’Australie et le Japon et ensuite le reste de l’Asie.

Le Web 2.0 à travers le monde

C’était hier, c’était il y a une éternité (Un chanteur français a chanté quelque chose du genre…) En fait, l’effet Web 2.0 est viral… et s’est rapidement étendu mais pas de façon traditionnelle. Bien sûr, le Web 2.0 est plus développé aux USA et en Europe, la carte ci-dessus, faite avec Platial, en témoigne, mais cela ne vaut que pour les plates-formes et «startups»et la carte n’est pas complète (très peu de sites français, asiatiques et aucun site québécois). Ce qui est très différent entre le Web 1.0 et le Web 2.0, c’est son appropriation par une large tranche du milliard d’Internautes à travers la planète, que ce soit en Europe, dans les Amériques, en Asie et même en Afrique…

Curieusement, le Québec a, pour un temps, boudé ce mouvement planétaire. En décembre 2006, j’ai fait un bilet à la suite de mon passage à la conférence LeWeb3 à Paris. J’y déplorais ce fait. Depuis ce temps, le Québec a tenté de rattraper et les initiatives sont maintenant nombreuses. En termes de «startup» mais aussi en termes d’appropriation des plates-formes étrangères (Facebook et LinkedIn sont très populaires) et locales telles que Agent Solo, Espace Canoe et bientôt inpowr. Aussi en termes d’événements comme les Yulbiz, les webcom, les journées Infopresse et bien d’autres encore qui témoignent de cette vitalité naissante…

Le Web 2.0 au Québec

Bref, le Web 2.0, plus qu’une simple mode, est entré dans les moeurs chez nos voisins du Sud, à preuve les fabuleux succès de MySpace, de Facebook et de toute une brochette de sites sociaux mais aussi en Europe et en particulier en France, avec Viadeo, Ziki, Netbives et DailyMotion ainsi que des blogues comme ceux de Loïc LeMeur, Laurent Gloaguen, Fred Cavazza et bien d’autres encore. En France, c’est culturel, je crois…La conversation sociale par les sites de mise en relation, le partage du savoir par le eLearning, la libre circulation des idées par les blogues et le journalisme citoyen font concensus. Ce qui est plus difficile, c’est de briser la hiérarchie sociale, ce cadre trop rigide qui fait fuir bien des idéateurs à l’image de Loïc qui vient de lancer Seesmic à San Francisco.

Mais il y a des résilients comme Michel Germain qui, avec son bouquin sur le management des nouvelles technologies et eTransformation des entreprises a été l’un des précurseurs du phénomène de l’Entreprise 2.0 en France avec aussi Bertrand Duperrin et Fred Cavazza (encore lui). Mais surveillez Michel Germain. Récemment il donnait ses commentaires au Journal du Net sur le sujet mais en plus, ce dernier est maintenant partenaire Microsoft. On sait que dans le 2.0 en entreprise, Microsoft et IBM sont les gros joueurs aux USA. Alors qu’en sera-t-il en France ? Le rencontre entre Michel et Steve Ballmer en juillet dernier à Denver est, à mon avis, indicative des intentions du géant de Redmond sur le marché français…

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Le Web 2.0 aux USA

Les États-Unis ? Toujours une longueur d’avance… La Mecque est toujours la Californie et c’est toujours l’endroit sur la planète où l’on retrouve le plus d’entreprises en lancement et le plus de capital de risque et de »Angel Funding». Reste à voir quels seront les effets du Web 2.0 sur les entreprises. Cela c’est l’Entreprise 2.0. Le premier vrai état des lieux pourra être fait à Boston du 9 au 12 juin prochans, lors de la seconde édition de la conférence Enterprise 2.0. Entretemps, préparez-vous car le prochain Tsunami s’en vient et ne sera pas 2.0. …Et je vous aurai prévenus ICI, ICI et encore ICI.

Événements LifeLogs Web 3.0

Les «Carnets de vie» ou Lifelogs à l’honneur au Metaverse Summit 2007

9 octobre 2007

Jamais je n’aurais cru que les Lifelogs seraient, en 2007, à l’honneur d’une conférence internationale. Dans cinq ans, peut-être mais en 2007 !!! Il aura fallu les membres du Metaverse Roadmap Project. Cela faisait un bail que je n’avais pas entendu parler du Metaverse. Depuis une bonne année au moins… En fait depuis un billet, commis en juin 2006, où je parlais de la conférence Metaverse Summit 2006. Depuis ce sommet les membres principaux du projet ont accouché d’un document fascinant qui met la table pour les prochaines avancées du Web. Le document est intitulé Metaverse Roadmap Overview – Pathways to the 3D Web

Le document saute par-dessus le Web sémantique que plusieurs voient comme le Web 3.0. Il identifie plutôt quatre piliers du futur Web. Et quels seront ces piliers ? Les sujets du prochain Sommet qui aura lieu, cette année, au Estrel Convention Center de Berlin, les 6 et 7 décembre prochains, soit :

  • La réalité augmentée (Augmented Reality)
  • Les Carnets de vie (Lifelogging)
  • Les mondes miroirs (Mirror Worlds)
  • Les mondes virtuels (Virtual Worlds)

Et voici comment on présente le prochain sommet :

«The rapid development and explorations of 3D immersive environments is changing the way people communicate, collaborate, work and live. It is bringing about significant businesses as well as social and technological opportunities, challenges and questions. This unique event will bring together business leaders, entrepreneurs, venture capitalists, technologists, futurists, and industry participants to spend two days discussing current and emerging social, economic and technological trends and issues around the 3D-enabled web, virtual worlds, immersive networks, and ubiquitous information».

Je vous parle du Metaverse Summit car j’ai reçu une invitation à y participer. Comme je dois me rendre à Paris quelques jours plus tard pour la conférence le Web3, il est probable que je ferai un détour par Berlin pour y assister et vous en bloguer les meilleurs moments. Pour l’instant, je suis à la journée Infopresse sur les nouveaux modèles d’affaires avec en vedette Chris Anderson.

Vient de se terminer la conférence d’ouverture de Christian Dussart. Bonne conférence mais rien de neuf. Il a parlé de Wikinomics, du «Crowdsourcing»de Second Life, du Web sémantique et de «Radical Transparency». Pour les spécialistes du marketing il a parlé de «La Trappe» mais comme faisait remarquer un des participants, «trop général comme conférence. On savait déjà au moins 80% de ce qu’il a dit…» Je vous reviens plus tard avec la suite…

Entreprise 2.0 LifeLogs Web 3.0

LifeLogs et protection de la vie privée. The Economist soulève la question.

1 octobre 2007

J’ai comms un billet récemment sur la perte de mon identité sur MyBlogLog. Et comme par hasard, j’achetais le jour même la dernière livraison du magazine The Economist. Le magazine économique britannique faisait sa UNE avec un titre accrocheur «Who’s afraid of Google?» avec photo de son interface de recherche où l’on retrouve des mots-clés tels que Privacy, China, Antitrust, Diversification, Copyright, Don’t be evil, etc. La stratégie de vente a fonctionné puisque je me suis précipité pour l’acheter.

À l’intérieur, deux articles sur le firme de Mountain View… Le premier en éditorial et un reportage de trois pages intitulé «Inside the Googleplex», faisant référence aux quartiers généraux où l’on nous amène avec photos de la cafétéria et des piscines individuelles… Mais c’est l’éditorial qui est le plus édifiant. C’est dans cet article que l’équipe éditoriale s’inquiète de l’arrivée des «LifeLogs» dans la stratégie mondiale de Google. À preuve cet extrait :

«And now come the politicians. Libertarians dislike Google’s deal with China’s censors. Conservatives moan about its uncensored videos. But the big new fear is to do with the privacy of its users. Google’s business model (see article) assumes that people will entrust it with ever more information about their lives, to be stored in the company’s “cloud” of remote computers. These data begin with the logs of a user’s searches (in effect, a record of his interests) and his responses to advertisements. Often they extend to the user’s e-mail, calendar, contacts, documents, spreadsheets, photos and videos. They could soon include even the user’s medical records and precise location (determined from his mobile phone). »

Je vous avais parlé du projet MyLifeBits de Microsoft qui est décrit à peu de choses près avec les mêmes termes. En fait, The Economist voit aussi le géant de Redmond dans sa soupe :

«Google is often compared to Microsoft (another enemy, incidentally); but its evolution is actually closer to that of the banking industry. Just as financial institutions grew to become repositories of people’s money, and thus guardians of private information about their finances, Google is now turning into a custodian of a far wider and more intimate range of information about individuals. Yes, this applies also to rivals such as Yahoo! and Microsoft. But Google, through the sheer speed with which it accumulates the treasure of information, will be the one to test the limits of what society can tolerate. »

L’éditorial y va donc ensuite des craintes légitimes sur la vie privée de millions d’utilisateurs et surtout d’un certain scepticisme quant à la prétention de Google de ne pas chercher à faire comme toute bonne entreprise capitaliste américaine : Faire de l’argent…

Pas un mot cependant sur les entrepôts de données qui sont à la base de la bataille que vont se livrer Google et Microsoft et dans une moindre mesure Yahoo, pour le contrôle de vos données. Pourtant, l’extrait ci-haut décrit le phénomène assez clairement. Pas un mot non plus sur l’impact de cette stratégie sur les entreprises. Car elles sont visées en premier lieu par le«Cloud Computing», les «LifeLogs» et les entrepôts de données (Information Factories, terme inventé par Wired). C’est de créer la fameuse «mémoire d’entreprise», l’aboutissement de l’Entreprise 2.0 !

Et de vous référer à la superbe entrevue réalisée avec le CEO de Google, Eric Schmidt en mars dernier par Fred Vogelstein pour la revue Wired. Tout y est ! Pour la consulter, cliquez ICI.