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Enterprise 2.0 conference

Entreprise 2.0 Gestion des organisations

Pour en finir en 2014 avec l’entreprise 2.0 !

5 mars 2014

Je ne pensais pas revenir en 2014 sur la définition de ce qu’est l’entreprise 2.0. D’une part parce que nous pensions avoir bien défini la bête fin 2007 mais aussi parce que le concept a évolué. On ne parle plus d’entreprise 2.0 en 2014. Certains la qualifient maintenant d’entreprise sociale (dont IBM), d’autres comme moi, d’entreprise collaborative et innovante (voir mon billet d’hier). Mais bon, le livre blanc d’une quinzaine de pages publié conjointement par w.illi.am/ et les Éditions Infopresse mérite que je fasse cette mise au point. Lire la suite

Entreprise 2.0 Intranet

RT: Entreprise 2.0, Google choisit la pente raide de l’Open Source avec Wave !

30 septembre 2009

C’est rare que ça m’arrive mais il y a tellement de buzz aujourd’hui autour de l’apparition en version beta de Google Wave, tellement de gazouillis sur Twitter que je me devais de republier ce billet, commis au départ en mai dernier. Vous en verrez toute la pertinence:

Je voulais écrire sur mon expérience à la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP, soirée que j’ai «twittée« et «facebookée« en direct hier soir du théâtre Telus à Montréal. Malheureusement ou heureusement, ce sera pour demain. C’est que l’actualité a le don de nous rattraper malgré nos meilleures planifications.

La raison de ce changement ? Mes amis de Mountain View avaient une importante conférence au Moscone Center de San Francisco, les deux derniers jours. Une conférence pour développeurs appelée «Google I/O».  J’aurais bien aimé y être même si je ne suis pas développeur, surtout qu’on y donnait des gPhones mais pas pour cette seule raison.

Mais tout d’abord, une première vidéo qui vous mettra «dans le bain». C’est celle d’ouverture par nul autre que Eric Schimdt. Et un peu comme pour Barrack Obama qui a fait vibrer les américains avec son fameux «Yes we can», le CEO de Google, s’adresse à la communauté Internet en disant et répétant : «It’s time», le temps est venu… Pour quoi ? Écoutez-le donc parler d’innovation et de simplicité :

Je saute ensuite dans le temps… Le deuxième jour de la conférence commence et Vic Gundotra arrive sur scène et là, bang, la surprise…  Le VP Ingénierie de Google, y fait l’annonce d’un possible compétiteur pour SharePoint. Pour ceux qui ne le savent pas, SP est le navire amiral Entreprise 2.0 de Microsoft… Et comme vous le verrez dans cette seconde vidéo, la nouvelle star,  la ci-devant nommée Google Wave, cache un autre étonnement.

Vous vous souvenez que dans mes récents billets, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Eh bien, comme le disait Schmidt, «It’s about time…». Google propose ainsi Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Google prend donc des voies détournées pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic et les frères Lars et Yens Rasmussen demandent à la communauté des développeurs de l’aider à terminer le produit qui est dans sa forme rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Imaginez ce qui va se passer du 22 au 25 juin prochain à Boston devant toute la communauté internationale de spécialistes réunie pour la conférence annuelle Enterprise 2.0. Beaucoup de discussions et beaucoup d’anticipation. Vic ou quelqu’un d’autre sera-t-il sur place pour en parler encore ? Bref, bien des billets sur le sujet ont déjà été écrits et bien d’autres le seront dans les prochains jours et prochaines semaines.

Je me suis inscrit à Wave pour en savoir plus d’ici à son lancement commercial. De plus, je serai à Boston pour vous en rendre compte, si jamais… La vie comme l’actualité a de ces agréables surprises…

MAJ

Je vous ai dit, dans l’avant-dernier paragraphe, que bien des billets seraient écrits sur le sujet. Je tiens juste à vous souligner celui que vient de publier Dion Hinchcliffe, qui sera lui aussi à Boston fin juin. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme ;

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et vous, vous en pensez quoi ?

Cloud Computing Identité numérique Sécurité des données Web 3.0 Web sémantique

Web 3.0. O’Reilly réplique avec le Web Squared…

25 juillet 2009

C’est Tim Berners-Lee qui a mis le feu aux poudres… Depuis le temps que je vous écris que le Web en 2009-2010 fleurira de vos données «It’s all about Data» et que j’écris sur la guerre des données (Data War) qui se joue entre les grands comme Google, Microsoft, Amazon et autres, une guerre qui a pour armes d’accumulation massive le Cloud Computing, le scraping et la portabilité, je croyais donc le sujet entendu. Eh bien, non… Sir Thimoty, qui se présente toujours comme l’inventeur du World Wide Web (www ou encore W3) est venu en rajouter une couche avec une sortie publique fort remarquée, à la conférence TED, en février dernier.

Il est venu parler du futur Web, donc du Web 3.0 où tout n’est que données liées (Linked Data). Il est surtout venu faire la promotion du W3C SWEO Linking Open Data community project.  La simple existence de ce projet et ses possibilités a excité les neurones de plusieurs et valu un super billet de vulgarisation dans ReadWriteWeb, édition française. Mais aussi une réplique de Tim O’Reilly et John Batelle, quelques mois plus tard, dans un webcast préparatoire à la conférence Web 2.0 Summit qui aura lieu en octobre à San Francisco. En effet, on ne détrône pas si facilement O’Reilly de sa paternité chiffresque…

Le SlideShare du webcast de Tim O’Reilly le 25 juin dernier

Il est donc revenu à la charge lors de ce webcast en proposant, comme le mentionne l’ami Fred Cavazza dans un excellent billet d’analyse, un Web intermédiaire, soit de Web Squared ou si vous préférez le Web². Comme l’écrit Fred: «Les explications autour de ce Web² sont résumées dans l’article fondateur suivant : Web Squared: Web 2.0 Five Years On ». C’est un article sur le site de Web 2.0 Summit qui appuie leurs prétentions mais les deux compères ont aussi pris le soin de rédiger un «White Paper» pour officialiser leur paternité sur le thème et l’idée.

Ce qui n’a pas empêché une autre grosse pointure, soit Dion Hinchcliffe de venir rajouter son propre grain de sel avec le billet: The Evolving Web In 2009: Web Squared Emerges To Refine Web 2.0. Hinchcliffe, qui écrit aussi pour ZDNet, donne des ateliers sur l’entreprise 2.0 à la conférence bostonienne Enterprise 2.0 et est, pour le bonheur de ceux et celles qui assistent à ses «workshops», un fervent adepte des schémas. Il a donc pondu le schéma suivant:

Hinchcliffe présente donc le Web² comme une suite logique et naturelle du Web 2.0, une forme d’évolution ou comme le dit Fred de «maturation qui va nous amener vers la prochaine itération majeure», soit le Web 3.0, le Web sémantique où les données et les liens fusionnent, là où se crée finalement une interrelation entre toutes les données afin de finalement donner un sens au Data Cloud, un sens généré au départ par les usagers eux-mêmes comme dans le projet original de Linked Data de Berners-lee.

Sa croissance est exponentielle. Ce nuage va devenir immense et pas seulement avec les données personnelles et tout ce que cela implique au niveau de leur entreposage et de leur portabilité mais aussi de leur protection et sécurité mais aussi celles des entreprises, à l’externe aussi bien qu’à l’interne… Un immense Cloud planétaire! Certains se réfèrent déjà au concept de Neural Net développé en science fiction et en référence aux travaux sur les Artificial Neural Networks, associés à l’intelligence artificielle. D’autres, comme Thierry Hubert, avec son projet Darwin, parlent de Virtual Cortex, issu directement de la «Théorie du Chaos»…

Bref un SupraNet où des agents intelligents se chargent de faire les corrélations pour récupérer de cet immense et chaotique nuage de données et de liens, les informations pertinentes, requises par les utilisateurs.

Et dire que Gene Roddenberry, il y a bien des années, a décidé de donner un nom très particulier au premier robot à cerveau positronique doté d’intelligence artificielle à apparaître dans sa série Star Trek. Ce nom, vous l’avez deviné, c’est : Data

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Le logiciel libre, la «rock star » et le T…witter #e2conf

27 juin 2009

Je dois absolument vous parler des « Rock Stars ». Non, non, ce ne sera pas un billet culturel quoique… Il s’agit plutôt des « vedettes » de la conférence Enterprise 2.0 à Boston. Et comme pour l’an dernier, il y en a eu deux: Booz Allen Hamilton et Lockheed Martin. C’est toujours pareil… Les 1 500 participants se passionnent pour les études de cas. Pas les grandes théories des « gourous et évangélistes » ou encore les meilleures pratiques des consultants ou les  «pitches de vente » des fournisseurs mais des expériences vécues par leurs semblables dans la mise en place des stratégies et outils de Web 2.0 au sein de leurs entreprises. D’ailleurs c’est ça, entre autres, l’entreprise 2.0 non?

Un commentaire qui reflète bien le sentiment général est celui formulé par l’ami Gil Yehuda sur son blogue: « We get frustrated when we hear “motherhood and apple-pie” lessons about E2.0.  I would have screamed had I heard one more speaker or seen one more tweet telling me “it’s not about the tools, you know.  It’s about culture.”  Yes, we heard.  We agree.  But we are past this.». Clair non?

Les participants lors des conférences « keynote » du mardi matin. Je suis là, tout à gauche…

Mais c’est aussi autre chose… L’édition 2009, nous attendait avec deux surprises de taille: d’une part l’omniprésence de Twitter, aussi bien en utilisation par les participants et dans les soirées baptisées « Tweet-up » mais aussi dans les tables-rondes, et la majorité des conférences. D’autre part, l’entrée en scène fort remarquée du « Open Source », du logiciel libre et pas par la petite porte…

L’Open Source fait son entrée aux USA

Bref, l’an dernier, la CIA et Lockheed Martin avaient fait office de « rock stars » de la conférence en présentant leurs études de cas. Celle de la CIA appelée Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Une solution en « Building Blocks » et faisant appel au logiciel libre! Qui peut se vanter d’être plus secret et bardé de niveaux de sécurité? La CIA en «Open Source »? Hérésie informatique nord-américaine, non? De son côté, celle de Lockheed-Martin était organisée autour de SharePoint avec des « plugins » (plugiciels) tels que Google Search et NewsGator, entre autres. Car ce n’est un secret pour personne que les outils collaboratifs de la suite SharePoint sont décevants et qu’il faut avoir recours aux plugiciels pour compléter le dispositif de collaboration et de réseautage.

Pas facile donc avec un outil générique comme SharePoint, qui est tout de même installé dans 80 % des intranets d’entreprise, surtout quand Shawn Dahlen et Christopher Keohane, viennent dire à Andrew McAfee en bilan de deuxième année et devant toute l’assistance réunie à Boston qu’ils ont mis de côté SharePoint et opté pour une solution semblable à celle de la CIA, donc qui implique Google et le logiciel libre…

Dur pour le moral des « microsoftiens ». Ces derniers ont d’ailleurs eu toutes les misères du monde à établir leur crédibilité à la conférence qui se déroulait du 22 au 25 juin. D’ailleurs plusieurs participants se promenaient à la conférence en portant le t-shirt distribué par Box.net et sur lequel j’ai mis la main:

Même Ross Mayfield l’a porté le jeudi matin.. D’ailleurs, Ross et Thomas Vander Wal ont eu une discussion tardive et surtout très musclée le mardi soir avec Christian Finn, directeur SharePoint Collaboration, au sujet de la prochaine version de SharePoint, qui sera annoncée publiquement en octobre au SharePoint Developer Conference de Las Vegas. Sa sortie sur le marché est prévue au 1Q ou 2Q 2010  et les gens de Redmond fondent beaucoup d’espoirs sur cette version. Ross et surtout Thomas, qui en connaît long sur le sujet, se sont ainsi permis de relever toutes les failles de cette future version. Le lendemain matin, cette prise de bec était LE sujet de discussion aux tables au petit-déjeuner… Bref, la présentation McAfee/Lockheed Martin ce même matin n’a rien fait pour redorer leur blason…

La deuxième vedette, j’en ai parlé dans mon billet précédent. Il s’agit de Booz Allen Hamilton, un fournisseur de technologies pour le gouvernement américain. Ils ont gagné le concours organisé par Enterprise 2.0, soit le Open Innovation 2009. Le trophée leur a été présenté par Oliver Marks, Stowe Boyd et Steve Wylie. En dernière journée de conférence, le responsable du projet « Hello », Walton Smith est revenu présenter le projet en détails avec une démo en « live ». Intéressant de l’entendre parler d’un taux d’adoption de la plateforme par plus de 41% de leurs 21 000 employés et aussi, preuves à l’appui sur leur blogue, de la résistance de la haute direction à son projet.

Il a expliqué comment la haute direction est venue exposer son scepticisme sur le blogue. S’en sont suivis de longs échanges en commentaires. Et ce dernier de dire qu’il est fier d’avoir tenu son bout et qu’il allait aller mettre le trophée sur leur bureau, ce qui a bien fait rire les participants entassés dans la salle.

Et encore une fois, dois-je le souligner, la solution Web 2.0 retenue chez Booz Allen Hamilton est un amalgame de blogues, wikis, fils RSS, tagging, réseau socio-professionnel, etc. en « Open Source » (encore…) qui viennent s’installer par-dessus SharePoint. Interrogé à ce sujet, Smith a précisé que la solution Microsoft ne servait pas de portail intranet mais bien de solution pour la gestion du contenu et des documents. Leur démarche ressemble d’ailleurs beaucoup à celle de Lockheed Martin…

Dans les trois cas, soit aussi bien pour la CIA que pour Lockheed Martin et Booz Allen Hamilton, leurs projets intranet ou de Web collaboratif sont faits de solutions différentes pour chaque fonction et l’utilisation de logiciel libre se répand. Tout cela, question de coûts inférieurs et d’agilité dans le déploiement. Dur coup, non seulement pour Microsoft mais pour toutes les suites logicielles propriétaires, en majorité nord-américaines, De cela, je vous reparle dans le prochain billet.

L’omniprésent Twitter…

Je viens d’écrire que les participants étaient entassés dans la salle où Walton Smith est venu présenter son projet « Hello ». Cela est une forte indication de l’intérêt des participants et de la popularité du sujet. Foule, donc pour les études de cas mais aussi pour tout ce qui, de près ou de loin, faisait référence à Twitter. Dès le lundi, en ateliers, j’ai pu constater l’ampleur du phénomène. L’an dernier peu de participants twittaient la conférence. Cette année, sur les tables, tout plein d’ordinateurs portables et de «Smart Phones » avec soit Twitter et beaucoup de TweetDeck!

Le panel Twitter animé par Jessica Lipnack avec entre autres, Clara Shih et Bill Ives

Pas besoin de vous expliquer que le panel How Twitter Changes Everything #e2conf21a connu un succès phénoménal les gens faisant une longue file à la porte mais bizarrement, la modératrice Jessica lipnack n’a pas jugé bon mettre en projection, le flux des messages qui originaient de la salle. En fait, un seul modérateur l’a fait systématiquement, soit Oliver Marks. Bref, au lieu de vous faire le résumé des discussions, je vous laisse le plaisir de lire les fameux commentaires des participants. (L’ordre est inversé) #e2conf21

Ce qui arrive dans pareil cas, c’est qu’une partie de l’assistance est captivée par le flot incessant de messages et en oublie presque les propos des panélistes. Dans certains autres cas, les commentaires, parfois durs des participants peuvent déstabiliser les conférenciers. Bref, cela me rappelle notre propre expérience de novembre 2006 à webcom-Montréal avec Sylvain Carle.

Les organisateurs, pour leur part, se sont aperçus de l’utilité de pareille exposition d’information et ont installé le mercredi un écran dans le hall de la conférence (ci-dessous).

Pas besoin de vous expliquer que le session en keynote intitulée The Future of Social Messaging in the Enterprise #e2conf14 a connu elle aussi un immense sucès. Vous avez probablement remarqué que dans les deux liens ci-dessus qui amènent aux panels ont des #hashtags qui leur sont propres. C’est là une intéressante initiative des organisateurs. En plus du hashtag officiel soit #e2conf, ils ont créé des hashtags particuliers pour chaque conférence ou tables-rondes, permettant ainsi de mieux classer et retrouver ce qui s’est écrit sur chacune.

Le Tweet-up du mardi soir. Plein à craquer. Du réseautage à l’état pur..

Et que dire des soirées ? Plus des « Meet-ups » mais bien des « Tweet-ups », sauf pour la soirée privée et sur invitation d’Andrew McAfee, chez lui. Et devinez? En effet, je n’ai pas été invité. Faut dire que nous ne sommes pas en très bons termes depuis son passage à webcom en 2008, passage pour le moins controversé, ce dernier ayant fait une présentation vieille de deux ans, ce qui a valu de la part de certains participants le titre de « conférencier template ».

Andrew McAfee à webcom en 2008

Et puisqu’il est question de webcom, une brève mention de tous les points communs entre les deux évènements, que ce soit au niveau de l’usage des réseaux sociaux, des blogueurs officiels, des gratuités comme les keynotes ou de leur Open Enterprise (webcamp pour Montréal) ou leur E2.TV, l’équivalent de du webcom-live et de ses captations vidéo. Mais aussi plusieurs différences… D’une part, la conférence bostonienne souffre, comme plusieurs autres, du manque de connectivité (Wifi). Sur ce point, Montréal offre une source fiable mais qui sait ce que ce sera quand elle aura 1 500 participants qui twittent et bloguent en même temps?

Aussi que la conférence Enterprise 2.0 se déroule sur trois jours et quatre pistes en plus d’offrir des ateliers le premier jour ainsi que la désormais célèbre soirée « Evening in the Cloud », sur le Cloud Computing pour les entreprises.  Aussi qu’elle va offrir une petite soeur californienne à compter de l’an prochain. En effet, il y aura deux conférences Enterprise 2.0. L’une à Boston et l’autre à San Francisco. Et l’ami Steve Wylie, l’a confirmé: je suis invité aux deux!

p.s. Parlant de nouveautés, surveillez le blogue de webcom. Les organisateurs ne seront pas en reste et vont bientôt annoncer un programme 2009-2010 revu et amélioré…

Cloud Computing Entreprise 2.0 Événements

Entreprise 2.0: une impression de déjà vu, tout dépendant du point de vue!

24 juin 2009

Est-ce que je serais poursuivi par la malchance ? Bonne question et qui se pose plus cruellement en ce début officiel de conférence à Enterprise 2.0 à Boston (hier, c’était l’apéro avec les ateliers). Dans un récent billet, j’ai parlé de mes déboires avec le moteur de recherche de Twitter. Là, c’est encore la techno qui fait défaut… Ce matin, mon transformateur de courant, qui alimente mon Notebook Aspire a littéralement grillé. J’ai cherché en vain quelqu’un avec le même modèle mais sans succès.

J’écris donc ces lignes de mon ordinateur que je gardais en soutien (heureusement). En plus presque toute la matinée, nous avons souffert d’un manque de connectivité, ce qui fait que je n’ai pu twitter les présentations en direct comme prévu. Le seul moyen d’avoir du Wifi de qualité était de m’installer dans le hall. C’est de cet endroit que je fais ce premier billet.

Premier d’une série sur la « grande messe » de l’entreprise qui se veut 2.0. Elle se veut tellement en train de suivre les grands courants sociaux que près de 1 500 personnes s’entassent dans des salles de conférences trop petites pour cette foule. En début d’après-midi, Oliver Marks et Richard Collin, tous deux conférenciers et figures bien connues se sont vus refuser l’accès à une des salles. J’ai pris cette photo d’Oliver en train de regarder la conférence en vidéo sur le canal vidéo Ustream de la conférence.

Nuages et étude de cas

Traditionnellement, la conférence Enterprise 2.0 commence le lundi par une série d’ateliers et comme pour l’an dernier, Dion Hinchcliffe y était avec son « Implementing Enterprise 2.0…». Je dis comme pour l’an dernier car il semble que la conférence soit un peu une copie de celle de 2008, à la différence qu’il y a plus de personnes qui assistent et qu’un phénomène émergent (j’aime bien ce mot) prend beaucoup plus de place cette année : Twitter!

Donc, journée traditionnelle hier avec les ateliers et en début de soirée avec l’évènement « Evening in the Cloud » sur le Cloud Computing. Même genre de panel que l’an dernier avec d’un côté les vendeurs de solution qui ont huit minutes pour convaincre les clients (de l’autre côté) des mérites de virtualiser leurs données dans le «nuage» Internet. Le panel de l’an dernier était plus vivant. Cette année, étaient présents IBM, Google et EMC.

Notre hôte Steve Wylie à la soirée Evening in the Cloud

Ce qui a été plus original est la formule du « après ». L’an dernier, un simple cocktail de réseautage. Cette fois-ci, une séance semblable mais agrémentée de « speed dating in the Cloud ». J’ai vécu une expérience semblable l’an dernier dans une conférence de l’Institut Canadien. Ainsi, quatre compagnies ont entre dix et 15 minutes pour présenter leur offre ou produit. Après ce délai, sonne une cloche ou autre «gugus» sonore et les gens passent au suivant. Hier soir, nous avions chacun un jeton symbolique d’un million de $. Il fallait donner ce jeton à une des quatre compagnies, celle qui nous avait convaincu qu’elle était la meilleure pour héberger nos données. Et devinez qui a gagné ? IBM…

Ce matin, salle pleine pour une matinée de présentations spéciales ou « keynotes ». La première a beaucoup intéressé le public mais très peu pour moi. Jashua Franklin-Hodge est venu parler du site Web 2.0 de la campagne de Barrack Obama. Je retiens les 14,5 millions d’heures de diffusion sur YouTube par la communauté ce qui équivaudrait à des dépenses de pub d’au moins 50 millions $US. Communautaire mais aussi Web 2.0 marketing comme présentation. La suivante a mis en scène le journaliste/prof et auteur Matthew Fraser.

Ce dernier vient d’écrire un bouquin, préfacé par nul autre que Jimmy Wales, de Wikipedia et intitulé « Throwing Sheep in the Boardroom ». Présentation décevante, faite de lieux communs. Du contenu et évidences faits pour un public de néophytes mais certainement pas pour le public de Enterprise 2.0. À un certain moment, il a fait à l’inverse de ce que je fais en conférence et a demandé à tous ceux  qui n’étaient pas sur Facebook et sur LinkedIn de lever la main. Personne… Je retiens seulement le passage où il a parlé de la difficulté d’adoption du Web 2.0 par les entreprises en ces termes: « You cannot transform Power dependant hierarchies into hippie communes » ou encore que nous sommes en train de vivre, avec le Web 2,0 une révolution sociale et politique. Reste l’organisationnelle…

Oliver, Stowe et Richard Collin

Là où c’est devenu intéressant, c’est quand Oliver Marks et Stowe Boyd sont venus présenter les résultats du concours Open Enterprise 2009. En compétition,  quatre entreprises dont trois technologiques. Sun, Intel, Cicso et Booz Allen. J’ai demandé à Stowe pourquoi IBM n’était pas parmi les finalistes. « Tout simplement parce qu’ils n’ont pas participé » a été sa réponse…Bref, la gagnante a été Booz Allen avec leur projet de réseau professionnel nommé « Hello ».

L’interface de « Hello »

J’écris sur cette étude de cas, de un parce que c’est une étude de cas mais aussi parce que cette entreprise a intégré le Web 2.0 de façon modulaire avec de multiples solutions. Une pour le blogue, une autre pour le wiki, une autre pour le réseau social, etc. Vous me voyez venir?  Dans mon prochain billet ou le suivant, c’est promis je vous reparle de de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises.

Entreprise 2.0 Événements

Voici venu le temps des conférences (air connu) et des vidéos!

17 juin 2009

Après webcom-Montréal et notre série de conférences en France, voici  venu le temps de la «grande messe» de l’entreprise 2.0, qui débutera le 22 juin prochain à Boston, soit la conférence Enterprise 2.0,Steve Wylie est en quelque sorte mon alter ego à titre de directeur de la programmation et des conférenciers. J’y serai en tant que blogueur et twitteur officiel mais aussi avec comme but second de recruter les meilleures études de cas en vue du prochain webcom, qui aura lieu le 22 octobre… Déjà ! Plus que quatre mois..

Bref, Je suis revenu de France avec, dans mes cartons, au moins trois études de cas spectaculaires et très Web 2.0. La France sait y faire, comme vous avez pu le remarquer dans mes récents billets. Je ne vous en dis pas plus de ce côté et vous réserve la surprise d’ici début juillet. Mais attendez-vous à des surprises de taille! En attendant, voici le petit clip que nous avons tourné ce printemps :

Bref, je ne veux pas oublier de mentionner également deux autres conférences montréalaises qui soulèveront bien des passions et intérêts. J’ai nommé d’une part, le WordCamp Montréal, que présente ici l’ami Philippe Martin en parlant de la présence de Matt Wullenberg, le fondateur de WordPress. Aussi le Podcamp Montréal au mois de septembre.

Le site de Podcamp n’est pas encore en ondes mais c’est compréhensible car webcom, qui arrive le mois suivant, n’y est pas non plus. Par contre, ce qui est maintenant disponible, c’est la seconde série de vidéos des conférenciers de mai dernier dans la section Archives du site mais aussi la mienne que je vous présente ici. En passant, toutes mes excuses à Canoe car il y aurait eu méprise au départ sur l’usage des codes d’insertion. Voici donc ma vidéo webcom, gracieuseté de Canoe :

Quant aux présentations .ppt, je vous demande un peu de patience, car les conférenciers et conférencières ne sont pas très discipliné(e)s en ce domaine et nous devons les harceler pour récupérer cette denrée rare qu’est le jus de cerveau 2.0…

Parlant de jus de cerveau, je vous présente ici ce que nos cousins français appellent un « teaser » de notre présence sur le plateau de TechToc.TV afin de parler de parler en table ronde avec Vincent Berthelot et Frédéric Bascunana du thème: Entreprise et marketing 2.0 état des lieux entre le Québec et la France.

Ces conférences ne sont pas les seules car s’en vient aussi le Web 2.0 Expo, à New York et novembre mais cela, c’est une autre histoire… Et vous avez remarqué que depuis quelques jours, je ne suis pas tellement actif sur ce blogue? C’est que l’actualité internationale m’a rattrapé, une fois de plus, sur Twitter. J’ai donc passé tout le WE dernier ainsi que lundi, scotché devant mon écran à suivre et twitter les évènements qui se déroulent toujours en Iran et que vous pouvez suivre sur #IranElection. le hashtag le plus populaire sur Twitter depuis vendredi dernier. Ce sera d’ailleurs le sujet de mon prochain billet. À suivre…

Entreprise 2.0 Événements Innovation NTIC Web 3.0

MAJ – Entreprise 2.0 : Google choisit la pente raide de l’Open Source avec Wave !

29 mai 2009

Je voulais écrire sur mon expérience à la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP, soirée que j’ai «twittée« et «facebookée« en direct hier soir du théâtre Telus à Montréal. Malheureusement ou heureusement, ce sera pour demain. C’est que l’actualité a le don de nous rattraper malgré nos meilleures planifications.

La raison de ce changement ? Mes amis de Mountain View avaient une importante conférence au Moscone Center de San Francisco, les deux derniers jours. Une conférence pour développeurs appelée «Google I/O».  J’aurais bien aimé y être même si je ne suis pas développeur, surtout qu’on y donnait des gPhones mais pas pour cette seule raison.

Mais tout d’abord, une première vidéo qui vous mettra «dans le bain». C’est celle d’ouverture par nul autre que Eric Schimdt. Et un peu comme pour Barrack Obama qui a fait vibrer les américains avec son fameux «Yes we can», le CEO de Google, s’adresse à la communauté Internet en disant et répétant : «It’s time», le temps est venu… Pour quoi ? Écoutez-le donc parler d’innovation et de simplicité :

Je saute ensuite dans le temps… Le deuxième jour de la conférence commence et Vic Gundotra arrive sur scène et là, bang, la surprise…  Le VP Ingénierie de Google, y fait l’annonce d’un possible compétiteur pour SharePoint. Pour ceux qui ne le savent pas, SP est le navire amiral Entreprise 2.0 de Microsoft… Et comme vous le verrez dans cette seconde vidéo, la nouvelle star,  la ci-devant nommée Google Wave, cache un autre étonnement.

Vous vous souvenez que dans mes récents billets, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Eh bien, comme le disait Schmidt, «It’s about time…». Google propose ainsi Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Google prend donc des voies détournées pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic et les frères Lars et Yens Rasmussen demandent à la communauté des développeurs de l’aider à terminer le produit qui est dans sa forme rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Imaginez ce qui va se passer du 22 au 25 juin prochain à Boston devant toute la communauté internationale de spécialistes réunie pour la conférence annuelle Enterprise 2.0. Beaucoup de discussions et beaucoup d’anticipation. Vic ou quelqu’un d’autre sera-t-il sur place pour en parler encore ? Bref, bien des billets sur le sujet ont déjà été écrits et bien d’autres le seront dans les prochains jours et prochaines semaines.

Je me suis inscrit à Wave pour en savoir plus d’ici à son lancement commercial. De plus, je serai à Boston pour vous en rendre compte, si jamais… La vie comme l’actualité a de ces agréables surprises…

MAJ

Je vous ai dit, dans l’avant-dernier paragraphe, que bien des billets seraient écrits sur le sujet. Je tiens juste à vous souligner celui que vient de publier Dion Hinchcliffe, qui sera lui aussi à Boston fin juin. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme ;

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et vous, vous en pensez quoi ?