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MAJ: Mon Twitter est plus important que le tien! Et le retour de LA liste

7 septembre 2009

Depuis quelques semaines, je n’ai rien publié sur mon blogue. Involontairement, j’ai pris l’attitude du voyeur et non de l’acteur. Cela a provoqué toute une gamme d’émotions allant du remords à l’indifférence. Par contre, je ne pouvais demeurer indifférent très longtemps aux échanges épistolaires qui ont fait rage sur Twitter au cours des derniers jours.

Classements et méthodes

Ce n’est pas la première fois que les classements font couler encre et salive. Qu’on pense seulement au fameux palmarès des écoles secondaires que publie annuellement la revue l’Actualité. Ceux qui arrivent premiers ont toutes les raisons de se réjouir et d’applaudir à ce classement alors que les recalés, habituellement du secteur public, poussent les hauts cris et dénoncent son existence, la méthode, etc.

Même chose sur le Web et en particulier dans le Web 2.0. Depuis longtemps (quelques années) Technorati et Wikio classent les blogues en importance et tentent aussi de déterminer leur influence ou « authority ». Encore là, se trouvent des individus pour soit faire l’apologie de ces classements, ou encore leur trouver tous les vices et défauts du monde. Moi j’aime bien les deux mais n’y prête pas tant d’importance ou d’attention. S’il fallait, j’en tomberais bien malade car je ne suis classé que 83 562e sur Technorati et 1 534e sur Wikio. Je me console en me disant que sur Wikio, j’approche les 100 premiers dans la catégorie High-Tech (107). Mais je relativise aussi en me disant que ces classements sont soit américains pour Technorati, soit français pour Wikio. Ici au Québec? Rien comme d’habitude… En fait presque rien.

Parce qu’il y a au moins LA liste des blogueurs d’affaires que j’essaie tant bien que mal de tenir à jour depuis deux ans. Mais encore là, cette liste, qui je le souligne, n’est pas un classement, est elle aussi imparfaite. Elle ne recense presque pas la communauté des blogueurs anglophones du Québec, une chose qui devrait bientôt changer.

Bref, faut prendre ces listes et classements avec un gros grain de sel. Il y a plein de moyens et de méthodes pour faire parler les chiffres en sa faveur, comme il existe des méthodes plus ou moins tordues pour se hisser en premier dans les résultats de Google. Sur Twitter, on nous spamme régulièrement des 10 moyens d’augmenter nos «followers» ou des 10 meilleures méthodes pour monétiser notre blogue et ainsi de suite. J’ai d’ailleurs twitté cette semaine sur mon ras-le-bol de ces autres formes de classement qui ressemblent à ce qui se fait dans le magazine Cosmopolitain, du style les 10 meilleurs endroits pour faire l’amour en dehors de votre chambre…

Le cas Twitter

Comme pour les blogues, le micro-blogging a aussi maintenant son «élite» déterminée en partie par d’autres classements. Et encore là, il y a les américains avec TwitterGrader et il y a maintenant les français avec Twopcharts. Polémique d’ailleurs avec la parution récente du classement français, relevé par Mario Asselin et qui lui a valu les foudres de l’amie Michelle Blanc. Encore là, les deux ont des forces et faiblesses. Si je prends mon propre compte Emergent007, vous comprendrez qu’il ne se retrouve pas dans l’élite mondiale sur Grader, loin de là… Toutefois, Grader permet de faire des classements plus pointus par villes. Si on pose une requête sur Montréal, je me retrouve actuellement en 45e position. Ce qui est, selon moi, OK, compte tenu de mon style d’utilisation. Qui s’est retrouvée pour un temps en premier ? Une des figures de proue du Web 2.0, nouvellement installée à Montréal, soit Tara Hunt aussi connue sous l’alias @missrogue.

Quant au nouveau classement de Twopcharts, qui fait couler encre et salive, il me place en 91e position. Mon profil dans ce classement fait au début septembre montre 1 634 followers, 784 following, 8 380 tweets mais ne montre pas les 1 556 messages directs ou DM. Quand l’amie Michelle Blanc parle de conversation, ces DM sont très importants dans le flux de mes conversations. Mais pour éviter que cette conversation ne se disperse dans toutes les directions, j’avoue que je limite le nombre de personnes que je suis (follow) et que j’élimine SYSTÉMATIQUEMENT tous les follow-spammeurs, ceux et celles qui ont justement 0 following dont celles qui essaient de nous proposer les plaisirs de leurs charmes. Comme Tara Hunt d’ailleurs je suis beaucoup moins que je suis suivi (elle a presque 28 000 followers et en suit 1 660) et c’est bien ainsi. Ce n’est pas parce que je choisis mes tweet-fréquentations que je n’ai pas de conversations ou d’interactions intéressantes.

Boire à la rivière

Ceux et celles qui me connaissent le savent. Pour moi, Twitter est un formidable outil d’information et de communication. Il m’a permis de couvrir en direct les attentats de Mumbai en 2008 et de «scooper» CNN, entre autres. Il m’a permis d’amorcer le mouvement #nomaintenance lors des élections en Iran et ainsi influencer Twitter et la Maison Blanche. Il me permet de transmettre et de recevoir quotidiennement une somme importante d’informations de nature professionnelle et puisque je suis plusieurs sources médiatiques traditionnelles et non-traditionnelles, de me tenir informé en quasi temps réel. Je me sers également de Twitter pour faire la promotion de mon blogue, c’est une évidence, mais pour que tous ces usages soient plus faciles, j’ai décidé d’éliminer moi-même tous les spammeurs et de ne pas attendre les ménages occasionnels effectués par Twitter.

Michelle parle également de Twitter comme d’une rivière: «Twitter est une rivière d’informations que je ne tente pas de boire au complet, je m’y abreuve plutôt, lorsque j’ai soif d’informations. J’ai donc intérêt à ce que ma rivière coule constamment pour y dénicher de bons filons d’infos.». Excellente image que cette description. En effet, le micro-blogging crée un «flow» d’information et de conversations: la rivière. Comme pour Michelle, je m’y abreuve et contribue aussi à l’alimenter pour ne pas qu’elle se tarisse. Cependant je tiens à ce que l’eau que je bois demeure claire et le moins possible polluée. Quant à savoir si ce réflexe est du snobisme, je n’y crois pas mais vous laisse en juger…

MAJ : Le retour de LA liste

En terminant et puisque j’en ai parlé plus tôt, je publie LA liste des blogueurs d’affaires qui compte maintenant 123 noms. Si votre nom ne s’y retrouve pas, SVP, me le faire savoir en commentaire à ce billet. Et pour ceux et celles qui sont sur Internet Explorer (IE) et qui se demandent quelles sont ces ellipses vertes, jaunes et blanches, ce sont les statuts Skype de certains bougueurs(euses).

Michelle Blanc Alain Savard Daniel Lafrenière
Martin Lessard Stéphane Hamel Vallier Lapierre
Kristina Tomaz-Young Amélie Racine Nathalie Gauthier
Yannick Manuri Benjamin Yoskovitz Tanya McGinnity
Claude Malaison Jean-Julien Guyot Diane Bourque
Philippe Martin Louis Delage François LaRoche
Benoît Descary Jean Fahmy Chantal Beaupré
Sylvain Carle Kim Auclair Karine Vezeau
Mitch Joel Sébastien Provencher Yves Carignan
Martin Ouellette Geneviève Piquette Quynh Nguyen
Pascal Beauchesne Gabriel Rodrigue Laurent LaSalle
Marie-Chantal Turgeon Barry Welford Patricia Tessier
Marc Snyder Isabelle Lopez Olivier Mermet
Heri Rakotomalala Jean-Sébastien Bouchard Luc Gendron
Geoffroi Garon Pascal Hébert Marie-Louise Gariépy
Pascal Veilleux Benoît Meunier Simon Bédard
Jean-Marc Langevin Rémi Prévost Pascal Bernardon
Josh Nursing Arnaud Mangasaryan Samuel Lavoie
Adrien O’Leary Rebecca Coggan Émilie Riverin
Patrick Jetté Stéphane Guérin Aurélie Alaume
Yves Williams Mario Asselin Colin Surprenant
Christian Aubry Pascal Beauchesne Mathieu Chartier
Vincent Abry Michael Carpentier Sylvie Bédard
Éric Baillargeon Yanick Bédard Hugues Hénault
François Aubin Andrés Restrepo Louis-David Malo
Harry Wakefield Denis Canuel Carl Blais
Jacques Warren Marc-Olivier Vachon Dominic Martineau
Kim Vallée Guillaume Thoreau Benoît Grenier
Michelle Sullivan Pierre Côté Francis Bilodeau
Pierre Bouchard Frédérick Giasson Anne-Marie Cordeau
Mathieu Bélanger Nathalie Berger Julie Fortin
Alain Thériault Patrick Tanguay Éric Noël
Stéphane Gauvin Louis Durocher Cédric Fontaine
Laurent Maisonnave Manuel Angelini Karine Miron
Bruno Boutot Martin Leclair Geneviève Lamy
Jérôme Paradis Guillaume Brunet Ahmed Galipeau
Renée Wathelet Sandrine PromTep Denis Paul van Chestein
Yannick Gélinas Isabelle Poirier Anouk Hébert
Carl-Frédéric DeCelles Martin Bittner Katheline Jean-Pierre
Tara Hunt Sylvain Grand’maison Frédéric Langis
Serge Leclerc Patrice Leroux Josée Plamondon


Identité numérique

Moi, propriétaire de PME ???

4 septembre 2009

Juste un court billet… Je sais, je sais. Quand je commence ainsi, ça risque d’être long… En fait je veux simplement marquer mon retour en blogue aujourd’hui et ce, de façon humoristique. Donc, je vous raconte: cela se passe sur mon profil Facebook que je veux mettre à jour et y insérer, entre autres, le billet que je viens tout juste de publier sur un autre blogue que j’anime, soit celui d’Allard Hervieu Communication.

Surprise en arrivant sur mon profil! Facebook et ses annonceurs m’ont profilé. En fait, si je me fie à eux, je suis propriétaire d’une PME qui fait dans le développement de sites Web et j’aime les blondes avec des groooos….

Cloud Computing Identité numérique Sécurité des données Web 3.0 Web sémantique

Web 3.0. O’Reilly réplique avec le Web Squared…

25 juillet 2009

C’est Tim Berners-Lee qui a mis le feu aux poudres… Depuis le temps que je vous écris que le Web en 2009-2010 fleurira de vos données «It’s all about Data» et que j’écris sur la guerre des données (Data War) qui se joue entre les grands comme Google, Microsoft, Amazon et autres, une guerre qui a pour armes d’accumulation massive le Cloud Computing, le scraping et la portabilité, je croyais donc le sujet entendu. Eh bien, non… Sir Thimoty, qui se présente toujours comme l’inventeur du World Wide Web (www ou encore W3) est venu en rajouter une couche avec une sortie publique fort remarquée, à la conférence TED, en février dernier.

Il est venu parler du futur Web, donc du Web 3.0 où tout n’est que données liées (Linked Data). Il est surtout venu faire la promotion du W3C SWEO Linking Open Data community project.  La simple existence de ce projet et ses possibilités a excité les neurones de plusieurs et valu un super billet de vulgarisation dans ReadWriteWeb, édition française. Mais aussi une réplique de Tim O’Reilly et John Batelle, quelques mois plus tard, dans un webcast préparatoire à la conférence Web 2.0 Summit qui aura lieu en octobre à San Francisco. En effet, on ne détrône pas si facilement O’Reilly de sa paternité chiffresque…

Le SlideShare du webcast de Tim O’Reilly le 25 juin dernier

Il est donc revenu à la charge lors de ce webcast en proposant, comme le mentionne l’ami Fred Cavazza dans un excellent billet d’analyse, un Web intermédiaire, soit de Web Squared ou si vous préférez le Web². Comme l’écrit Fred: «Les explications autour de ce Web² sont résumées dans l’article fondateur suivant : Web Squared: Web 2.0 Five Years On ». C’est un article sur le site de Web 2.0 Summit qui appuie leurs prétentions mais les deux compères ont aussi pris le soin de rédiger un «White Paper» pour officialiser leur paternité sur le thème et l’idée.

Ce qui n’a pas empêché une autre grosse pointure, soit Dion Hinchcliffe de venir rajouter son propre grain de sel avec le billet: The Evolving Web In 2009: Web Squared Emerges To Refine Web 2.0. Hinchcliffe, qui écrit aussi pour ZDNet, donne des ateliers sur l’entreprise 2.0 à la conférence bostonienne Enterprise 2.0 et est, pour le bonheur de ceux et celles qui assistent à ses «workshops», un fervent adepte des schémas. Il a donc pondu le schéma suivant:

Hinchcliffe présente donc le Web² comme une suite logique et naturelle du Web 2.0, une forme d’évolution ou comme le dit Fred de «maturation qui va nous amener vers la prochaine itération majeure», soit le Web 3.0, le Web sémantique où les données et les liens fusionnent, là où se crée finalement une interrelation entre toutes les données afin de finalement donner un sens au Data Cloud, un sens généré au départ par les usagers eux-mêmes comme dans le projet original de Linked Data de Berners-lee.

Sa croissance est exponentielle. Ce nuage va devenir immense et pas seulement avec les données personnelles et tout ce que cela implique au niveau de leur entreposage et de leur portabilité mais aussi de leur protection et sécurité mais aussi celles des entreprises, à l’externe aussi bien qu’à l’interne… Un immense Cloud planétaire! Certains se réfèrent déjà au concept de Neural Net développé en science fiction et en référence aux travaux sur les Artificial Neural Networks, associés à l’intelligence artificielle. D’autres, comme Thierry Hubert, avec son projet Darwin, parlent de Virtual Cortex, issu directement de la «Théorie du Chaos»…

Bref un SupraNet où des agents intelligents se chargent de faire les corrélations pour récupérer de cet immense et chaotique nuage de données et de liens, les informations pertinentes, requises par les utilisateurs.

Et dire que Gene Roddenberry, il y a bien des années, a décidé de donner un nom très particulier au premier robot à cerveau positronique doté d’intelligence artificielle à apparaître dans sa série Star Trek. Ce nom, vous l’avez deviné, c’est : Data

Communication interactive Identité numérique LifeLogs Web 3.0

CV 2.0, ePortfolios et Lifelogs. Vous voyez le lien ?

20 mai 2009

Je suis actuellement à la conférence Infopresse sur communications et les ressources humaines et qui va traiter, en particulier de recrutement. L’ami Mathyas Gabor va être le seul à parler de recrutement grâce aux réseaux sociaux, ou recrutement 2.0. Ici, les participants sont massivement des RH et un peu des communications et n’ont guère d’expérience en Web 2.0. Mais il sont ici pout apprendre… C’est un autre exemple du retard du Québec en matière de Web 2.0 ou encore d’entreprise 2.0. Le week-end dernier, je «twittais» allègrement sur le cas de ce Guatémaltèque qui a été arrêté pour avoir twitté sur l’affaire impliquant la mort d’un avocat. Une des personnes qui m’a «retwitté» est une française avec pseudo @Turone. Intrigué, je suis allé voir son profil et bing !

Ce dernier renvoie en URL à cette adresse : http://www.doyoubuzz.com/raphaelle-ridarch. Vous connaissez DoYouBuzz.com ? C’est une «srart-up»-communauté française, créée en 2008 par Ludovic Simon et qui se spécialise dans le CV 2.0. Et là, on est loin du méga Monster.com, un peu pataud…  Avec la communauté buzzienne, nous sommes dans le léger, le dynamique mais aussi le cool avec un format de CV qui doit (et qui à mon avis le fait) plaire à tous les nomades et natifs du numérique.

La communauté du Buzz est aussi bien appuyée par des partenaires de E-recrutement et cabinets de recrutement tels qu’Altaïde, des copains Jacques Froissant et Phil Jeudy, de Météjob, New_Net_Talent et de Pixojob, tous plus rigolos l’un que l’autre mais intéressants parce que certains s’adressent en particulier aux nouveaux métiers du Web.

Quel lien avec le Québec ? Facile… Essayez de trouver un site du genre ici !  J’ai essayé et tapé CV 2.0, Québec dans Google. Une seule référence vers Emploi-Québec qui propose quoi ? Un autre site français soit : easy-cv.com. Faudrait que l’ami Olivier Zara et son entreprise Axiopole déménagent au Québec pour sauver l’honneur, eux qui sont basés à Halifax… Oui, oui, vous avez bien lu : Halifax ! Olivier, qui fait habituellement dans l’intelligence collective, a lancé l’an dernier, son propre produit CV | 2.0.

En fait, au Québec il y a bien UN site mais ce n’est pas du même genre… Il s’agit, en fait, d’une plate-forme qui vise à aider les entreprises dans leurs efforts de recrutement, un peu comme le font LinkedIn, avec LinkedIn Recruiter ou encore Facebook et aussi nous partenaires de tout à l’heure. Nous sommes dans le E – recrutement ou le recrumenent 2.0. Il s’agit de Standout Jobs.com. Voici comment les fondateurs se présentent et présentent leur produit : «Standout Jobs, Inc. is a startup based in Montreal, QC Canada that makes a top-rated Recruitment Communication Platform to power companies online recruiting efforts. Standout Jobs was founded by Benjamin Yoskovitz (CEO), Fred Ngo (CTO) and Austin Hill (Chairman & Angel Investor) in February 2007»

Mais je me pose aussi une autre question existentielle. Tous ces sites sont-ils voués à plus ou moins long terme au même sort que le CV papier ?

Car les nomades et les natifs du numérique risquent d’être attirés par des présentations encore plus «flyées»… Comme celle d’Anthony Roussel sur Twitter ou encore celle de Samantha Slade. Cette dernière est une des pionnières dans ce que certains nomment l’univers des ePortfolios et qui déboucheront bientôt sur les LifeLogs. Et rendus à ce point, nous serons dans le Web 3.0 et même plus…

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Conférences Web 2.0. Je suis chauvin, j’en conviens et rien à voir avec les Canadiens !

6 mai 2009

J’ai écrit un premier billet sur le sujet des conférences Web le 31 mars dernier. Le temps est venu de faire, ce que l’on appelle chez les Chinois, un «update» ou si vous préférez, dans la langue de Molière, une mise à jour…  Depuis ce temps, de l’eau a coulé sous les ponts, à Lille, Washington, Montréal et quelle autre ville ne sais-je, à travers le monde (plusieurs conférences dans la Silicon Valley. Tellement qu’en faire la liste serait fastidieux…)

Mais pourquoi revenir sur le sujet direz-vous ? Ah ! bonne question et je vous le donne en mille :  parce que nous nous apprêtons à vivre une expérience hors de l’ordinaire à Montréal. Chauvin le mec ? Que oui est ma réponse ! Je parle bien entendu de webcom-Montréal. Et j’en parlerai avec autant de passion jeudi à l’émission le Citoyen Numérique de Michel Dumais à CIBL. En attendant, voici reproduit, le communiqué que nous avons concocté et qui paraît aujourd’hui dans tous les médias du Québec :

«Montréal, le 6 mai 2009 – C’est sous le thème de l’innovation et de l’identité numérique qu’aura lieu, le 13 mai prochain, la sixième édition de la Conférence internationale webcom Montréal à l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à Montréal. Les conférenciers et participants y aborderont des thèmes d’actualité, comme l’identité numérique et l’innovation, mais aussi la valorisation d’entreprises et l’utilisation des outils du Web social comme moyen d’accroître la productivité des entreprises. webcom Montréal est la plus importante conférence francophone nord-américaine sur le Web et les nouvelles technologies de l’information et des communications.

Montréal accueillera plusieurs conférenciers locaux et internationaux dont Marc Canter, fondateur de Macromedia, Patrick Chanezon (Google), Allen Tom (Yahoo), Clara Shih (SalesForce), Jon Frederickson (Innocentive), Cyrille de Lasteyrie, Jessica Lipnack, Gabe McIntyre, Chris McGrath, Éric Blot, Charles Nouyrit, Hervé Fischer, Caroline Allard et plusieurs autres. En tout, plus de 30 conférenciers et leaders québécois de la communication d’entreprise, du marketing Web et du e-Commerce proposeront conférences, études de cas et tables rondes sur trois pistes concomitantes.

« webcom Montréal offre aux participants une foule d’occasions d’apprendre, d’échanger, de participer et de réseauter, a expliqué Michel Chioini, producteur de webcom Montréal. Nous offrons aussi un webcamp gratuit où tous les participants discutent de sujets qu’ils ont eux-mêmes proposés. »

Toute la journée et en direct sur le site de webcom Montréal, organisateurs, conférenciers, commanditaires et participants se succèderont au micro et à la caméra de Christian Aubry et de ses complices, afin d’échanger avec les internautes et de commenter la conférence en cours dans le cadre du webcom Live. Des miniconférences seront également proposées par des intervenants du Web situés en Europe et aux États-Unis. À souligner également, le retour de la formule de SpeedKeynoting gratuit de 15 h 30 à 18 h.

Avec une offre Wifi complète et gratuite, les organisateurs veulent aussi permettre à tous les participants de bloguer, microbloguer ou socialiser librement. Ils proposeront aussi les services de leurs cinq blogueurs officiels qui se partageront la tâche de rendre compte des conférences et autres événements sur leurs blogues personnels. Pour compléter le tout, les organisateurs capteront en vidéo toutes les conférences et les rendront disponibles gratuitement sur le site Web de la conférence au www.webcom-montreal.com.

À 18 h, tous les conférenciers et participants seront invités à se joindre aux membres du Yulbiz-Montréal, un regroupement de blogueurs d’affaires, pour l’événement Yulbiz-spécial qui sera suivi d’une soirée dînatoire organisée par webcom Montréal, où seront invités non seulement conférenciers et participants, mais toute la communauté québécoise du Web et des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Le tout se tiendra au tout nouveau Bar et Bœuf, 500, rue McGill, coin Notre-Dame Ouest. Cette soirée est commanditée par Tourisme Montréal, w.illi.am/ et Allard Hervieu Communication.

À propos de webcom Montréal

webcom Montréal est la plus importante conférence francophone nord-américaine sur le Web et les nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) et fait, en cela, le pont entre les plus importantes conférences au monde, organisées aux États-Unis et en Europe. webcom est le lieu de rencontre, d’échange et de réseautage et la source d’inspiration de plusieurs spécialistes du e-marketing, de stratégistes et communicateurs, décideurs et entrepreneurs. »

Voilà pour le communiqué… Permettez-moi d’y ajouter quelques informations supplémentaires et d’intérêt. Lors du «webcom-live», auquel vous pourrez participer sur place ou à distance, nous sommes en  train de planifier des présences virtuelles de conférenciers et de tables-rondes en provenance de Québec, New York et Paris… Du jamais vu !!!

Et vous avez noté dans le communiqué ? Le Yulbiz-spécial, qui habituellement se déroule le mardi soir, soit la soirée qui précède webcom, aura lieu cette fois-ci APRÈS la conférence et fera partie d’un méga-évènement qui veut regrouper tout le milieu québécois du Web et des nouvelles technologies. C’est un 6 à 8 mais aussi une soirée dinatoire et un méga-party avec DJ de renommée internationale. Ce sera une soirée privée au Bar et Boeuf, pas très loin du lieu de la conférence.  Ce sera le temps d’y rencontrer tout le gratin montréalais et les conférencier(ère)s du webcom.

Dernier point avant de passer aux autres conférences, je vous souligne que les inscriptions payantes et gratuites dépassent déjà les attentes des organisateurs. Si, comme le dit toujours Bernard Derome, la tendance se maintient, nous serons plus nombreux qu’en novembre. Alors, je dis à tous ceux et celles qui ne sont pas encore sur les rangs : inscrivez-vous vite à cette adresse, pour vivre cette expérience unique au Québec et au Canada. Il n’y a qu’à Boston, San Francisco ou Paris que vous pourrez vivre pareille expérience et encore…

Bon, puisque dans le communiqué, il est mentionné que webcom-Montréal fait le pont entre l’Europe et les USA, voyons ce qui nous attend sur ces deux «fronts»…

Euratechnologies accueille les Canadiens de Montréal

C’est de cette façon que notre hôte Lillois (eh oui en plein pays des Ch’tis) l’ami Jérôme Moles a tenu à faire l’annonce de notre présence, début juin à Lille. Je dis notre, parce que je ne serai pas seul. M’accompagneront les ami(e)s de longue date Philippe Martin et Michelle Blanc. Encore une nouvelle odyssée dans l’Hexagone pour trois des auteurs du collectif Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires.

Pour ma part, je compte aussi participer, comme conférencier, à la rencontre annuelle des responsables de communication interne à Paris, les 3 et 4 juin et le lendemain, je  devrais me retrouver à Lille et retrouver sur place, en plus de Philippe et Michelle, une foule de blogueurs et blogueuses, dont Éric Delcroix et Claire Leblond ainsi qu’une foule d’autres personnes intéressantes. En passant, nous participerons le 5 juin au soir, après nos conférences, à un Yulbiz-Lille. D’autres participations sont à prévoir mais laissons faire le destin…

De retour d’Europe, je me rendrai à Boston à titre de blogueur officiel de la conférence Enterprise 2.0, du 22 au 25 juin. J’ai fait un récent billet sur le sujet mais qu’il me soit permis de rajouter que l’organisation m’offre l’opportunité d’attribuer un billet gratuit pour cette conférence qui est, comme je l’ai déjà mentionné, la «grand’messe» de l’Entreprise 2.0. Alors, à qui la chance ?

Pour ce faire, dites-moi en commentaire, ce qui vous motive. Pourquoi voulez-vous être sur place à Boston en cette fin juin ? Et ne me dites surtout pas que c’est pour assister au dernier match de la finale de la Coupe Stanley entre les Bruins et les Hawks…


Événements Identité numérique Médias sociaux

Bilan de #Mwv09 (1) : Wifi, Zoomers et Internet 2020…

3 avril 2009

Hier, au cocktail de clôture de la conférence Montréal Web Vidéo 2009, plusieurs personnes que j’ai rencontrées m’ont demandé de dire, spontanément, ce qui avait été pour moi les points forts de l’évènement. Eh bien, comme je l’ai écrit hier et aussi twitté, c’est la frustration de ne pouvoir bénéficier d’une connexion Wifi fiable en premier lieu car j’étais là pour twitter la conférence en direct sue #Mtlwv09..

Photo prise du fond de la salle par Sylvain Carle lors du dernier panel. Dan Rayburn est sur l’écran à droite des autres panélistes mais ne peut intervenir…

À la décharge des organisateurs, ce n’est pas entièrement de leur faute mais plutôt celle de l’ETS. Imaginez, une école de technologie supérieure qui n’est pas capable de fournir la bande passante nécessaire à une vingtaine de personnes qui bloguent et twittent la conférence en direct. Comme je l’ai dit hier, j’aurais mieux compris si nous avions été 1 500 à nous brancher simultanément…

Les difficultés de connexion ont aussi empêché le présence à distance de Jon Brownstein et de Dan Rayburn. le premier en direct de Cannes et le second de New York. Frustrant une fois de plus pour les participants comme pour les organisateurs. Donc, je ne recommande à personne d’organiser une conférence sur les nouvelles technologies à cet endroit.

Ce qui m’a allumé

Voilà pour le côté logistique… Côté conférence, ce qui m’a le plus allumé c’est, d’une part, les conférences de Dominique-Sébastien Forest et de Maclean Mashingaized-Greaves, communément appelé MMG. Le premier a présenté sa vision des médias en 2020 en se servant, entre autres, de cette vidéo de Microsoft que j’ai déjà twittée il y a quelques mois.

Sa présentation a provoqué bien des remous au sein des communautés du multimédia, vidéo de RP traditionnelles, présentes dans la salle, surtout quant à la place de l’humain dans une société où la technologie prend de plus en plus de place. Forest a fait de son mieux pour répondre à ces appréhensions mais les cris du coeur du genre : «Votre présentation est le pire scénario pour l’humanité» ont provoqué des applaudissements de ces communautés.

Et dire que je venais de commettre un billet sur le sujet qui va encore plus loin, la journée d’avant… Bref, j’ai bien aimé ses propos et surtout le fil conducteur sur la portabilité des données. Dominique-Sébastien aura l’occasion d’en reparler avec brio à webcom-Montréal le 13 car il participera à un panel sur ce sujet en compagnie de Sylvain Carle, Carl Charest et Evan Prodromou. Le second, MMG, a parlé sur l’influence de la Web vidéo sur les modèles d’affaires.

En fait ce n’est pas ce sujet qui m’a enthousiasmé mais plutôt qu’il est VP contenus interactifs chez Zoomermédia. Ltd, une compagnie canadienne qui emploie environ 120 personnes. Avant d’écouter MMG je connaissais les Baby Boomers, bien entendu. Je parle d’eux et des autres générations dans mes conférences et en plus, j’en suis un des plus jeunes 😉 Mais je ne savais pas que j’étais aussi un «Zoomer», soit un Baby Boomer avec du Zip comme ils le disent sur leur site Web. Pour y accéder, cliquez sur l’image ci-dessous.

En fait, c’est plus que les BB. C’est tous ceux qui ont plus de 50 ans, ce qui inclue les 60, 70 et 80. Et qui est fondateur de cette compagnie ? Nul autre que Moses Zaimer, bien connu dans les milieux artistiques et médiatiques québécois et canadiens.

La suite dans le prochain billet…


Communication interactive Entreprise 2.0 Identité numérique LifeLogs Réalité virtuelle

La grande fracture de l’humanité annonce la singularité et le retour des nomades !

1 avril 2009

Je vous ai déjà parlé de la conférence qu’a donnée Ray Kurzweil en 2007 à TED.  Je vous ai aussi parlé de M. Kurzweil à la suite d’un reportage étonnant réalisé sur lui par le magazine Wired en mars 2008. Eh bien, ce visionnaire un peu sauté sur les bords a récidivé en début d’année et fait la une du Web et même des médias traditionnels car il s’est entendu avec nul autre que Google et le NASA afin de créer une nouvelle université de la Singularité !!!

La singularité, c’est l’obsession du môssieur… Il s’y prépare sérieusement, ce qui a fait l’objet du reportage dont je vous ai parlé dans Wired. Cette université, qui n’aura d’université que le nom, aura pour but de préparer tous ceux qui le veulent à cette «singularité». Vous avez la définition en hyperlien ICI mais en gros c’est un le moment où la technologie et en particulier l’intelligence artificielle va changer le destin de la race humaine. Et cela, ce n’est pas pour dans 100 ans.

Dans la vidéo ci-dessous, vous le verrez, il en parle pour 2020-2025. Ça c’est dans une dizaine d’années environ. Dix ans, c’est demain !!!

La conférence de Kurzweil à TED

D’ailleurs, selon lui, nous avons déjà terminé ou presque le travail de «mapping» du cerveau humain… Dans quelques années, nous pourrons intégrer, grâce aux nanotechnologies, des «mini-rooters» dans notre cerveau pour nous faire basculer d’un univers à un autre. Du réel au virtuel… Et viendra le temps où l’humain fusionnera avec la machine, robot ou ordinateur. i.e. Cyborg.

Bref, Google, la Nasa et Kurzweil y croient eux et financeront cette institution qui donnera des cours en : nanotechnologies, biotechnologies et intelligence artificielle… Vous voyez le rapport ? Comme l’a dit Kurzweil à l’AP: “One of the objectives of the university is to really dive in depth into these exponentially growing technologies, to create connections between them, and to apply these ideas to the great challenges [facing humanity].”

La NASA fournira le campus et Google le premier million de $ mais d’autres entreprises vont être sollicitées à 250 000 $ pièce tandis que les élèves devront payer 25 000 $ pour une session de neuf semaines ! Intéressé(e)s ? Vous pouvez vous inscrire à : SingularityU.org.

De Kurzweil à Cartier…

Ce que je viens d’écrire est la reproduction d’un billet que j’ai commis il y a quelques semaines… Hier, en lisant un texte de prospective écrit par Michel Cartier (ancien prof à l’UQAM et un de nos grands penseurs québécois sur l’impact de la cultutre numérique sur notre société), que je devais commenter avant sa sortie dans les prochaines semaines, je me suis souvenu de ce principe. Après avoir lu et relu le texte de Michel Cartier et ensuite fouillé dans d’autres textes de d’autres auteurs dont le bouquin «L’Homme nomade» de Jacques Attali, je me suis finalement endormi et là, j’ai fait un rêve conceptuel.

Ce rêve, je l’ai livré en commentaires ce matin à ce même Michel Cartier mais je tiens aussi à le partager avec vous. En introduction, disons que Michel insiste beaucoup, dans ses travaux et écrits, sur la rupture historique que nous vivons actuellement, une rupture aussi bien économique, que politique et sociale. De là, ce qui suit :

Fracture de l’humanité

Les avancées technologiques sont trop rapides (Le choc du futur, la loi de Moore, etc.), causent une mésadaptation des générations BB et X. Il en résulte la crise que nous vivons actuellement et qui contrairement à ce que disent certains, se prépare depuis bien des années :

Politique
et                                  = 2006-2015
Économique

Un fossé se creuse aussi entre les riches et les pauvres mais surtout entre les vieux et les jeunes des générations Y et NetGen. Il en résulte aussi une crise dont on a vu les premiers souvresauts à Gênes en 2001 dans le mouvement naissant contre la mondialisation et ensuite avec éclat et fracas dans les banlieues françaises en 2005 :

Sociale            = 2005-2015

Du chaos généré par ces crises, on verra apparaitre un réalignement politique, économique et social basé sur :

UNE RÉVOLUTION CULTURELLE GLOBALE :

Basée sur le retour d’une humanité nomade faite de sociétés basées sur trois piliers et faites de trois strates démographiques :

Les piliers : la démocratie, le commerce, la religion

Les strates :

Les «digital nomads»

À l’aise financièrement, relativement âgés et hyper-branchés à la planète Web. Ils vivent le travail libéré du lieu et seront branchés à Internet2 et aux mondes virtuels (Metaverse)

Les «hyper nomads»

Issus des générations Y et NetGen, quelques centaines de millions d’individus (artistes, hyper-spécialistes, scientifiques, détenteurs de savoirs-faires industriels et néo-économiques), utiliseront Internet2 et mèneront à terme l’avancée technologique vers la singularité. Avec les derniers digital nomads, ils formeront un réseau qui gouvernera le monde devenu village.

Les «infra nomads»

La majorité de l’humanité, ils seront les moteurs principaux de l’Histoire, de l’économie et de la politique. Ces nomades se croisent en quête de travail et de vie meilleure, seront branchés à Internet et auront leur mot à dire sur la répartition du travail et de la richesse mais seront en opposition les une aux autres sur leur interprétation des trois piliers.

ET L’ÉMERGENCE DE NOUVELLES TECHNOLOGIES :

QUI VONT NOUS MENER VERS :

La singularité                    = 2025

Ce texte tiré de la définition de Wikipédia explique bien ce qu’est cette singularité :

«C’est un concept, selon lequel, à partir d’un point hypothétique de son évolution technologique, la civilisation humaine sera dépassée par les machines – au-delà de ce point, le progrès n’est plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, elles-mêmes en constante progression. Il induit des changements tels sur l’environnement que l’Homme d’avant la Singularité ne peut ni les appréhender ni les prédire de manière fiable.

Cet évènement est ainsi nommé par analogie avec l’impuissance de la physique moderne à proximité de la singularité gravitationnelle d’un trou noir.

Lorsqu’on les représente sur un graphe logarithmique, 15 listes différentes d’événements de l’histoire humaine montreraient une tendance exponentielle. Listes préparées entre autres par Carl Sagan, Paul D. Boyer, Encyclopædia Britannica, American Museum of Natural History et l’Université de l’Arizona, compilées par Ray Kurzweil.

De telles conséquences ont été débattues dans les années 1960 par I. J. Good (voir l’article Intelligence artificielle). Selon Ray Kurzweil, cette notion de Singularité technologique aurait été introduite par John von Neumann dans les années 1950. La Singularité a acquis une certaine popularité dans les années 1980 grâce à Vernor Vinge. La venue éventuelle et la date de la Singularité sont sujets à débat, mais les futurologues et les transhumanistes l’attendent en général pour la troisième décennie du XXIe siècle.

D’autres, notamment Kurzweil, ont proposé des théories étendant la loi de Moore à des formes de calcul autres qu’informatique, qui suggèrent que les phases de croissance exponentielle du progrès technologique feraient partie de motifs visibles à travers toute l’histoire humaine et même avant l’apparition de la vie sur Terre. D’après Kurzweil, ce motif aboutit au XXIe siècle à un progrès technologique inimaginable».

La singularité implique la création d’une nouvelle forme de nomades.

Les cyber nomads : Ils seront le fruit du croisement homme-machine, seront les prochains militaires, explorateurs de l’espace et des profondeurs abyssales.

De la science-fiction, vous direz ? Moi je ne crois pas. La seule chose contestable à mon avis dans ce scénario c’est la question des dates mais vous conviendrez qu’en proportion de tout le reste, c’est un détail…

Événements Identité numérique

MyID.is en version Beta et à webcom le 13 mai prochain !

27 mars 2009

Lors de mon dernier séjour à Paris, en décembre dans le cadre de la conférence LeWeb08, j’ai fait la connaissance de Charles Nouyrit, fondateur de MyID.is, qui faisait partie des nombreuses «start-up» en compétition. J’en avais d’ailleurs parlé dans un de mes compte-rendus car cette solution a attiré mon attention. Elle se veut une réponse à une préoccupation de plus en plus grande de tous les Internautes. Mon identité sur le Web est-elle sécurisée ? Puis-je me la faire voler ou usurper ?

Le sujet de l’identité numérique est si préoccupante pour les individus, comme pour les entreprises, qu’il sera au centre des conversations, conférences et débats au prochain webcom-Montréal le 13 mais prochain. Et Charles Nouryit y sera aussi. Je vous en parle parce que depuis huit mois, MyID.is était disponible en version alpha. Elle est maintenant disponible en version publique beta.

Mais c’est quoi au juste cette plate-forme ?

Selon les propres termes de Charles, écrits sur le blogue de MyiD.is, et que je traduis librenent :

«Nous essayons de répondre à une question simple mais aussi complexe : comment pouvons-nous fournir à aux Internautes une ID numérique qui a été certifiée et génère le même niveau de confiance que si nous nous rencontrions dans la vie réelle avec ID officielle délivrée par une administration gouvernementale mais, bien sûr, sans cette rencontre dans la vie réelle ?»

Toujours selon Charles, en utilisant MyID.is pour certifier notre identité nnumérique, nous serons en mesure de sécuriser toute notre présence en ligne, comme notre blogue, nos profils Facebook, LinkedIn, nos commentaires et n’importe quelle autre forme de présence en ligne qui forme notre identité 2.0…

Bref, le principe est plus qu’intéressant. Reste à voir dans l’application si le produit tient la route. Pour en savoir plus, vous pourrez toujours en parler avec lui au Yulbiz spécial du 12 mai prochain ou encore à webcom le lendemain et entendre sa conférence intitulée : «L’identité numérique : les enjeux majeurs de Web 2.0».

Cloud Computing Identité numérique NTIC Sécurité des données

Quand le père du Web s’en prend à Google et au «snooping»…

11 mars 2009

Vous connaissez le «snooping« ? Non, non, cela n’a rien à voir avec Snoopy et Charlie Brown… Je suis tombé, par Twitter et non par hasard, sur un article publié sur le site Web de la BBC, où l’auteur (inconnu) relate les propos tenus sur ce phénomène par le fondateur du WWW, Sir Tim Berners-Lee devant un comité des communes en Angleterre.

Selon le père fondateur, Internet est en danger et c’est le snooping exercé, entre autres par Google, qui en est la cause. Bon, ok, je vais vous expliquer… Le snooping est une technique en sécurité informatique qui consiste à vérifier la nature des sites Web consultés par le personnel d’une entreprise utilisant le réseau Ethernet, et, le cas échéant, à bloquer l’accès aux sites indésirables.

Des logiciels de surveillance de trafic ou logiciels-espions tels que Spector Pro permettent de visualiser en direct un site consulté par un employé et d’en bloquer l’accès immédiatement. Ils permettent aussi de constituer une liste des sites qui ont déjà été consultés, de créer un fichier de sites indésirables et d’en interdire l’accès automatiquement.

La légalité de cette pratique a toujours été sujette à caution…. Mais vous voyez tout le potentiel commercial qu’elle implique…  Alors,  elle est maintenant utilisée par plusieurs entreprises Web, dont Google pour surveiller nos habitudes de navigation, quels sites vous visitez, ce que vous y faites, etc. pour ensuite vendre cette information à d’autres compagnies intéressées à vous vendre leur salade. C,est ce qu’on nomme pompeusement le «Behavioural Advertising» ou encore «Behavioural Targeting» .

Sir Tim, maintenant professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a déclaré, entre autres, ce qui suit devant le All Parliamentary Group on Communications à Londres  : «People reveal « very sensitive » details through their Web use and their privacy should be not be infringed. We must not snoop on the Internet», a-t-il martelé en concluant : «What is at stake is the integrity of the Internet as a communications medium».

Pour plus de détails, je vous invite à lire les deux articles suivants sur le site de la BBC :

Web founder’s ‘snooping’ warning
Google serves up behavioural ads

Communication interactive Événements Identité numérique

Les chroniques d’une mère indigne : Les webisodes !

10 mars 2009

J’aimerais bien vous présenter dans ce billet les premiers webisodes de la série Mère Indigne, alias Caroline Allard et maintenant alias Marie-Hélène Thibault mais vous le savez déjà, ce qui est produit par la télé se retrouve rarement disponible pour les blogueurs sur le Web mais bon, comme le dit Jérôme Hellio, directeur des émissions et thématiques, nouveaux médias à la RC, ça viendra… En attendant, vous pouvez les consulter sur le site chez RC.

Toujours en attendant, hier, c’était la lancement officiel de la série devait une salle bondée de mères blogueuses et quelques rares hommes dont Carl Blais et moi-même, tous accueillis par un cocktail mythique : Gin tonic, tranche de lime et petit parasol.

Quelle belle soirée ! Après le cocktail et bouchées, on a en droit à une seconde phase de lancement : Deux panels qui ont amené sur scène, d’une part plusieurs mères blogueuses de la première heure dont Caroline bien sûr mais aussi l’amie Martine Gingras et interviewées par France Beaudoin et ensuite, les principales têtes d’affiche de la série.

Jean-Marc Felio Jérôme Hellio Stéphane Archambault, Miryam Bouchard, Caroline Allard, Clémentine Allard, Marie Hélène Thibault, Richard Jean-Baptiste, France Beaudoin

Donc, une intéressante conversation entre Marie-Hélène Thibault (Mère Indigne 2), Stéphane Archambault (de Mes Aïeux et qui personnifie Père Indigne), la réalisatrice Miryam Bouchard et bien entendu Caroline Allard, encore là animés par France Beaudoin. Tout cela pour nous mettre en appétit pour le plat de résistance : les premiers webisodes. Et comme plusieurs sur la page Facebook ce matin, nous en aurions redemandé !

J’ai lu avec avidité le premier tome en transit entre Paris et Montréal. Dans l’avion, j’ai été pris de fous rires qui ont intrigué mes voisins de sièges. Je dois dire que les capsules que j’ai vues hier soir, rendent bien l’humour et le style si particuliers de Caroline. J’ai donc hâte de lire le tome 2, ainsi que de voir les autres webisodes, pour l’instant au nombre de huit. En terminant, je vous présente une entrevue réalisée avec Caroline sur le second bouquin, qui sera aussi présenté au public français. En effet, Caroline s’envole dans quelques jours pour faire le grand lancement de Mère Indigne, Tomes 1 et 2 à Paris.

Présentes aussi à ce lancement les amies Kim Vallée, Diane Bourque, Michelle Blanc mais aussi Danielle Verville, anciennement de l’Alliance Numérique et ci-devant mère indigne, blogueuse et twitteuse. Nous nous sommes ensuite tous retrouvés au Holder pour célébrer l’évènement. Belle surprise que le présence de Claude G. Théorêt d’Exvisu… Pour ma part, j’étais assIs entre Diane et Marie-Hélène Thibault.  Y’aurait pu avoir pire… J’ai donc discuté avec cette dernière, d’ailleurs fort sympathique et encore plus quand je me suis aperçu qu’elle aimait les tartares 🙂 J’en ai aussi profité et demandé à Diane de prendre cette photo historique d’un blogueur pris en sandwich entre deux Mères Indignes…

Crédits photos : Diane Bourque et Sophie Imbeault

Identité numérique

Un p’tit coup de vieux ???

19 février 2009

Un peu partout dans les conférences sur les nouvelles technologies, les communications ou encore les ressources humaines, on a souvent entendu parler de l’influence des natifs de la génération Y. J’en parlais déjà, moi-même, en 2006. En parler aujourd’hui n’étonne plus personne et tous les grands médias traditionnels ont eux aussi récupéré le phénomène, bien sûr avec un certain retard.

Maintenant, c’est la génération suivante qui attire l’intérêt des spécialistes : Le ci-nommés NetGen par Don Tapscott ou encore Digital Natives par Marc Prensky quoique dans son cas, il englobe les deux générations. Particularité de la NetGen ? Elle est composée de filles et de garçons du primaire ayant entre cinq et 11 ans. Ces derniers sont nés avec les ordinateurs et les téléphones portables, le Wifi et bien entendu toutes les autres technologies précédentes, qu’ils maitrisent très vite au grand étonnement ou grand dam de leurs parents et grands-parents, issus des générations X et Baby Boom…

Quand aujourd’hui, j’ai reçu ce message sur Twitter de l’ami Alain Thériault : startupcoach un p’tit coup de vieux http://www.youtube.com/watch?v=9pS5xzOWbwo, cela m’a immédiatement fait penser à eux et à cette maitrise des technologies et du fossé générationnel et technologique qui les séparent de leurs parents. En plus du lien ci-haut, je joins la vidéo à laquelle il réfère :

Note : Si vous continuez vos recherches sur YouTube, vous en verrez plusieurs autres de la sorte…

MAJ

J’avais oublié cette savoureuse parodie que j’utilise dans plusieurs de mes présentations :

Identité numérique Réalité virtuelle

Google et la NASA s’intéressent à la «singularité» de Kurzweil !

5 février 2009

Je vous ai déjà parlé de la conférence qu’a donnée Ray Kurzweil en 2007 à TED, qui justement se déroule ces jours-ci, où on parle tellement des «bugs» de Bill Gates… Je vous ai aussi parlé de M. Kurzweil à la suite d’un reportage étonnant réalisé sur lui par le magazine Wired en mars dernier. Eh bien, ce visionnaire un peu sauté sur les bords récidive cette semaine et fait la une du Web et même des médias traditionnels car il s’est entendu avec nul autre que Google et le NASA afin de créer une nouvelle université de la Singularité !!!

La singularité, c’est l’obsession du môssieur… Il s’y prépare sérieusement, ce qui a fait l’objet du reportage dont je vous ai parlé dans Wired. Cette université, qui n’aura d’université que le nom, aura pour but de préparer tous ceux qui le veulent à cette «singularité». Vous avec la définition en hyperlien ICI mais en gros c’est un le moment où la technologie et en particulier l’intelligence artificielle va changer le destin de la race humaine. et cela, ce n’est pas pour dans 100 ans. Dans la vidéo ci-dessous, vous le verrez, il en parle pour 2020. Ça c’est dans une dizaine d’années environ. Dix ans, c’est demain !!!

La conférence de Kurzweil à TED

D’ailleurs, selon lui, nous avons déjà terminé ou presque le travail de «mapping» du cerveau humain… Dans quelques années, nous pourrons intégrer, grâce aux nanotechnologies, des «mini-rooters» dans notre cerveau pour nous faire basculer d’un univers à un autre. Du réel au virtuel… Et viendra le temps où l’humain fusionnera avec la machine, robot ou ordinateur. i.e. Cyborg.

Science-fiction à la Star Trek avec Data et les Borgs ? Kurzweil est convaincu que nous n’en sommes plus très loin. Et en réalité virtuelle, j’ai déjà écrit un billet sur le fait que le «holo-deck» existait déjà. Et en passant, vous avez vu à CNN lors des élections présidentielles US l’apparition d’une journaliste holographique ?

Bref, Google, la Nasa et Kurzweil y croient eux et financeront cette institution qui donnera des cours en : nanotechnologies, biotechnologies et intelligence artificielle… Vous voyez le rapport ? Comme l’a dit Kurzweil à l’AP: « One of the objectives of the university is to really dive in depth into these exponentially growing technologies, to create connections between them, and to apply these ideas to the great challenges [facing humanity]. »

La NASA fournira le campus et Google le premier million de $ mais d’autres entreprises vont être sollicitées à 250 000 $ pièce tandis que les élèves devront payer 25 000 $ pour une session de neuf semaines ! Intéressé(e)s ? Vous pouvez vous inscrire à : SingularityU.org