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Pourquoi bloguer à 3rd Tuesdays ???

19 mars 2008

Hier soir, avait lieu à Montréal, la seconde édition des 3e mardis/3rd Tuesdays, un événement pan-canadien, initié par Joseph Thornley (qui était sur place) et animé à Montréal par un groupe de relationnistes, dont Michelle Sullivan et Marc Snyder. Pour l’occasion, Michelle nous avait demandé de présenter le Collectif «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Trois des auteurs ont donc présenté leur chapitre, soit Marc Snyder, Martin Lessard et moi-même.

Sur la photo, gracieuseté de Christian Aubry : Claude Malaison, Marc Snyder, Martin Lessard et Michelle Sullivan

Étaient aussi dans la salle deux autres auteurs soit Michelle Blanc et Philippe Martin. Aussi un bon nombre de blogueurs et habitués du Yulbiz. En fait, je crois qu’il y avait plus de blogueurs d’affaires que de relationnistes. J’ai tout de même rencontré la charmante Véronique Bugeaud, directrice de comptes chez Marketwire et Gaël Le Corre-Laliberté, fort intéressé par mes propos sur les LifeLogs et les entrepôts de données. Compréhensible car il représente ebdata.com.

Et comme le veut la tradition, plusieurs blogueurs se sont retrouvés ensuite au RedThai pour une Yulbouffe !

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De Nicholas Carr à Ray Kurzweil : «The Machine is Us» !

15 mars 2008

Le 9 janvier dernier, j’écrivais un billet sur ce blogue où je référais à un article, The Data Wars, paru dans le magazine Wired du mois de janvier 2008. En fait, je relatais le prénomène du «Scraping des données».

Une bonne façon d’introduire le prochain sujet, soit une courte entrevue avec Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch- Rewiring the world, from Edison to Google».Ce titre dit tout… Sur les intentions de la firme de Mountain View. L’article de Wired est intitulé, lui, «Do you trust Google?» Et la réponse de Carr est sans appel : Non !

Il y parle des méga-entrepôts de données, des ordinateurs personnels qui vont devenir des terminaux, que Eric Schmidt et Google vont finalement réaliser le rêve de Sun Microsystems : «The network IS the computer». Un seul ordinateur mondial relié aux méga-centres de données et qui créent un «data cloud». Et je rajoute VOUS et vos données, «scrapées» et regroupées dans des carnets de vie, les fameux LifeLogs. Ces derniers, accessibles de cet ordinateur unique par des terminaux tout d’abord bien réels mais ensuite…

Le méga-entrepôt de serveurs de Google à The Dalles en Orégon

Et Carr y va de deux phrases terrifiantes :«Welcome to Google Earth. A bunch of bright computer scientists and AI experts in Silicon Valley are not only rewiring our computers, they’re dictating the future terms of our culture» et «We’re transferring our intelligence into the machine and the machine is transferring it’s way of thinking into us».Vous trouvez qu’il va loin ?
[youtube IfbOyw3CT6A&hl]

Voyez plutôt ce qu’en dit Ray Kurzweil dans un exposé donné à la conférence TED… Il se rend jusqu’en 2029 et là, attachez vos tuques!!! Il parle de fusion entre l’humain et les les nano-machines de la disparition de l’ordinateur traditionnel, d’intelligence artificielle, de cerveau aidé par des nano-robots et pouvant passer de l’univers réel aux univers virtuels !!!

Qui est ce monsieur ? Voyez ce qu’en dit Wikipedia… Tout cela pour dire que notre ami Carr, sera parmi nous les 9 et 10 avril prochains. En fait, il sera conférencier à un colloque international du CEFRIO à Québec sur le thème : «Comment favoriser le développement des villes et des régions du Québec ?». Il y parlera de «La révolution Web et le développement de nos sociétés : une histoire qui débute à peine !». Je ne sais pas pour vous mais moi je m’inscris…

Événements OpenSocialWeb

Avant que je ne vous parle…

13 février 2008

Eh oui, avant que je ne vous parle d’Entreprise 2.0 ou de Google, de LifeLogs ou autres bidules du genre, je vous livre quelques réflexions à la suite de mes récentes pérégrinations sur le Web.

D’une part, je ne sais pas si vous avez remarqué sur Facebook la nouvelle tactique marketing pour attirer les «amis» sur une cause, un groupe ou un profil. On a ainsi vu apparaitre des cadeaux particuliers et surtout signifiants. Et ces cadeaux, à la différence de ceux créés par Susan Kane, les nouveaux sont gratuits et sont apparus dans l’amusante mini-application « Friends for Sale« .

Ceux qui l’ont téléchargée et l’utilisent auront remarqué un macaron aux couleurs de la campagne de Barrack O’Bama ainsi qu’un livre appelé « Book of Riddles ». Le macaron offre un lien direct sur le principal groupe FB dédié à la campagne du candidat démocrate. Le livre, pour sa part, nous amène à une page où on vous propose de télécharger un jeu vidéo justement appelé «Book of Riddles».

Parlant de jeux vidéo, les mordus savent déjà qu’aura lieu à Paris, les 28 et 29 juin le Worldwide Invitational 2008, la grande messe organisée par Blizzard Ent. et qui met en vedette le jeu culte World of Warcraft. Des rumeurs courent à l’effet que les dirigeants de Blizzard vont en profiter pour annoncer la mise en marché de l’expansion tant attendue des niveaux 70 à 80.

Et parlant d’événements, je vous laisse avec TED… Je vous ai souvent parlé de cette conférence californienne qui n’accepte que 1 000 participants qui paient 6 000 $ juste pour y assister (je ne compte pas l’avion, l’hôtel et les autres dépenses). Eh bien, un billet pour la conférence 2008, a été mis aux enchères sur eBay et a finalement été vendu pour la «modique» somme de 33 850 $. Et dire que toutes les conférences sont filmées et mises gratuitement sur le site. Le Web 2.0 est loin de tuer l’événementiel. Demandez à l’ami Loïc…

[youtube YQ5SFONsR34&rel=1]

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2008 : L’année des Y ou des G ???

6 janvier 2008

Le 31 décembre dernier, l’ami Xavier Aucompte a commis son dernier billet de l’année, sur le blogue de B-R-Ent, en y allant d’une prédiction, ma foi, fort amusante. Il se posait la question sur 2008 et sur quel phénomène verrions-nous éclore et comme le nommerait-on. À la suite de nos conversations sur les nouvelles générations montantes, Xavier a choisi le «Y». Pas fou en effet…

Déjà, en 2007, les médias ont commencé à s’intéresser à cette génération montante des «Y», qui arrive sur le marché du travail et dont les fiers représentants ont entre 20 et 29 ans. Et il n’y a pas que les médias… Alertées, les entreprises et leurs services de ressources humaines en redemandent : Il faut tout savoir sur cette nouvelle génération qui va investir les entreprises et amener avec elle les bouleversements sociaux créés par le Web 2.0 et ses habitudes de consommation, surtout en matière de contenus et par-dessus tout, comment les «apprivoiser»?

Comme le fait aussi remarquer Xavier, 2008 sera aussi l’année de l’émergence (j’aime toujours ce mot) de l’Asie technologique, Web 2.0. Xavier parle de l’Inde et du Japon, l’une pour l’informatique trad. et l’autre pour les télécoms et la robotique mais à mon avis, 2008 sera l’année du Yuan, donc de la Chine. Alain Peyrefitte l’avait prophétisé dans un bouquin en 1973 et paraphrasant Napoléon :«Quand la Chine s’éveillera…Le monde tremblera». Le monde a commencé à trembler… En 2008, ce sera les Jeux Olympiques mais aussi l’arrivée en masse des Chinois sur Internet, Déjà, l’Asie compte le plus d’internautes, soit 460 millions sur le milliard global. La Chine à elle seule en compte 162 millions dont 122 en haut débit, loin en avant du Japon et de l’Inde (respectivement 82 millions et 60 millions).

Et ces chiffres vont croitre à la même vitesse que se développe l’économie et la société chinoise, une croissance évaluée à plus de 10% par année. La Chine aura bientôt un concurrent à Google en Baidu, les blogues explosent malgré la censure et sont une des raisons majeure de la forte poussée du nombre de blogues rescencés dans la Blogosphère en 2008. La Chine, comme le reste de l’Asie, étant plus «communautaire», les sites de mise en relation poussent comme des champignons tels que Tianji, qui a créé un partenariat en 2007 avec Viadeo, l’Euro-China Link.

Pas convaincus ??? Je vous laisse consulter un billet paru à la mi-décembre sur le blogue de veille de BNP Paribas, l’Atelier et intitulé : «Le Web 2.0 en Chine est bien vivant !». Vous avez là un recensement exhaustif de tout ce qui grouille et grenouille en matière de plates-formes et de «startup»…

Et pour conclure la lettre Y, Xavier Aucompte relève avec pertinence la montée en puissance du YUL… Trois petites lettres qui identifient à la base l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal mais qui bien plus, personnifient maintenant le dynamisme de la blogosphère québécoise. YUL pour Yulblog mais aussi pour Yulbiz. Sous l’impulsion de plusieurs d’entre nous, dont Michel Lablanc et Philippe Martin mais aussi Stéphane Guérin, Fred Cavazza, Vincent Battaglia et d’autres, le concept s’est internationalisé en 2007 et donnera naissance, le 29 janvier prochain à Yulbiz.org et à la création de d’autres évenements Yulbiz à travers la planète. De cela, je vous en reparle aussi.

Je veux terminer ce billet en parlant un peu de la lettre G… Si 2008 est l’année du Y, comptez sur 2009 pour être l’année du G…Dans son analyse, Xavier note que Yahoo et YouTube devraient dominer l’avant-scène. J’ai de la difficulté à y croire. À mon avis, les trois prochaines années seront les années Google et celles de la terrible bataille concurrentielle qui s’annonce pour la possession, l’entreposage, la transmission et le traitement des données à l’échelle planétaire.

D’un côté, le Open Social Initiative avec Google et MySpace comme navires amiraux et de l’autre, Microsoft et Facebook. Dans le milieu, des pirates et mercenaires tels que les «scrapers». Pris dans un feu croisé, les utilisateurs qui commencent à hausser le ton et à parler de Charte des droits, de propriété, de confidentialité des données, «d’opting-in» ou «opting-out», avec à leur tête Joseph Smarr, Marc Canter, Robert Scoble, et Michael Arrington.

Les prochaines années marqueront aussi la maturation des jeux vidéo donc du Gaming sous toutes ses formes, dont le Serious Gaming et le Digital Game Base Learning. L’ami Fred Cavazza en parle abondamment dans ses prédictions et cela, déjà pour 2008. Fred parle beaucoup d’hybridation entre le Web 2.0 et le Web 3D mais je préfère parler de période de transition vers le «Wireless» global et le Web 3D qui seront le fait de la prochaine génération, celle des 5-19 ans… Je les appelle la génération G, justement… Don Tapscott, lui, parle de la «Net Generation» alors que Marc Prensky parle des «Digital Natives».

Et l’Entreprise 2.0 dans tout cela ???

Ceux qui auront suivi nos débats de fin d’année 2007 savent que nous approchons d’une définition acceptable d’un phénomàne organisationnel. Je maintiens pour ma part, ma dernière tentative :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise 2.0, c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

L’année 2008 devrait marquer le début de la transformation graduelle des entreprises traditionnelles vers ce modèle. Deux jalons importants viendront d’ailleurs valider cet énoncé. D’une part, la tenue à Montréal, en mai de la conférence webcom-Montréal, dont une des pistes traitera de ce sujet mais aussi la tenue au début juin de la conférence américaine Enterprise 2.0. es deux conférences serviront en quelque sorte à faire l’état des lieux. Reste à voir si Xavier, Vincent, Bertrand, Caroline et les autres sauront en faire autant en France avec la conférence Entreprise 2.o organisée en 2007 avec StratégiesConférences.


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En réponse à Xavier sur l’Entreprise 2.0…

23 décembre 2007

J’ai tenté vainement d’entrer sur le blogue de B-R-Ent afin de répondre à Xavier Aucompte sur la recherche d’une définition de l’Entreprise 2.0 mais toutes mes tentatives pour «m’inscrire» se sont avérées infructueuses, le blogue ne reconnaissant par mon identifiant/mot de passe. Ah ! La technologie ;o) Je me rabats donc sur le mien pour répondre à Xavier et Éric Blot mais aussi Caroline MacDonald, Olivier Girault, Bertrand Duperrin, Vincent Berthelot, Alexis Mons et Olivier Amprimo, tous acteurs de cette tentative 2.0 de définir ce qu’est une entreprise qui tient compte de cette nouvelle réalité sociale et économique qu’est le Web 2.0.

Voici donc ma reformulation :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise du XXIe siècle c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

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L’Entreprise 2.0, c’est nous !!!

20 décembre 2007

Ce matin, je vous propose de suivre le débat naissant à Paris entre Xavier Aucompte et Bertrand Duperrin sur le concept d’Entreprise 2.0 et de ce qu’on en dira dans quelques années dans Wikipédia. Voici ce qu’ils en disent respectivement.

Tout d’abord Xavier :

Je vous propose de ne pas faire des propositions de définition longues ce qui ne vous empêche pas d’argumenter beaucoup à côté. Pour lancer le sujet, je vous propose :

Entreprise 2.0 : Regroupement humain à but lucratif lié par la confiance avec l’objectif de produire industriellement des produits de qualité mais aussi de proposer toujours plus de nouveaux produits et services nouveaux. L’organisation de cette entreprise est identique à l’entreprise 1.0 avec seulement l’intégration des métiers liées à l’utilisation des nouvelles technologies. Les modes de fonctionnement sont par principe collaboratifs, participatifs et transparents. Le parcours professionnel et la réussite d’un salarié dans cette structure sont en relation avec son investissement et sa capacité à créer de la plus value même si celle-ci n’est pas directement liée à son emploi. Les outils du Web 2.0 sont utilisés comme les blogues, les réseaux sociaux, la télé d’entreprise, les environnements virtuels, … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils. L’entreprise 2.0, c’est un chef d’entreprise qui dit à ses salariés : « L’entreprise, c’est vous! »

Et ce que rétorque Bertrand sur son blogue :

Ce qu’on en dira dans quelques années.

Entreprise 2.0 : Concept qui a connu son heure de gloire vers 2006/2007 et qui concernait l’adoption des outils du Web 2.0 en entreprise. Il permit le rassemblement sous une même bannière d’individus intéressés par le management, la sociologie des organisations, internet, la collaboration, la participation, le knowledge management […] qui au lieu de travailler chacun dans leur spécialité ont pu développer des synergies et unir leurs réflexions dans une seule et même direction.

Ce «buzzword» eut l’intérêt, également, de faire comprendre aux entreprises que “quelque chose se passait” et accéléra leur sensibilisation à de nouveaux enjeux. De manière concrète il trouva son application en entreprise lorsque ces dernières, dépassant ce “stand alone concept” surent l’intégrer dans leur quotidien et créer des synergies entre ces nouvelles approches et ses éléments structurants, appelés un temps l’entreprise 1.0.

Cette conversation par blogue interposés fait suite aux nombreuses tentatives de définir cette nouvelle réalité. Déjà, Fred Cavazza avait tenté d’en faire une synthèse ICI.

Chez nos voisins du Sud, j’ajoute celle développée pour la conférence Enterprise 2.0 de Boston en avril dernier :

Enterprise 2.0 is the term for the technologies and business practices that liberate the workforce from the constraints of legacy communication and productivity tools like email. It provides business managers with access to the right information at the right time through a web of inter-connected applications, services and devices. Enterprise 2.0 makes accessible the collective intelligence of many, translating to a huge competitive advantage in the form of increased innovation, productivity and agility.

Mais aussi celle d’Andrew McAfee, ce dernier tentant de raffiner sa première définition et que Fred a retenue :

Enterprise 2.0 is the use of emergent social software platforms within companies, or between companies and their partners or customers. Social softwareenables people to rendezvous, connect or collaborate through computer-mediated communication and to form online communities. (Wikipedia’s definition). Platforms are digital environments in which contributions and interactions are globally visible and persistent over time. Emergent means that the software is freeform, and that it contains mechanisms to let the patterns and structure inherent in people’s interactions become visible over time.

Et pour ma part, j’en reviens à dc que disait JP Rangaswani, à la conférence LeWeb3. Ce dernier affirme qu’elle n’existe pas mais que sa eTransformation comme l’appelle Michel Germain est basée sur quatre «T» : Team, Trust, Time et Technology.

Voici donc ma pierre à la définition de l’entreprise nouvelle, 2.0 ou pas :

L’Entreprise 2.0 est un concept abstrait et oui, un peu un «buzzword» qui tente de cerner une nouvelle réalité sociale et économique. L’entreprise nord-américaine, européenne, asiatique, australienne, africaine ou sud-américaine vivra d’ici 5, 10, 15 ou 20 ans, une profonde transformation basée sur l’arrivée en leur sein de nouvelles générations d’employés. Les très médiatisés Y mais aussi les «NetGen», tous «natifs du numérique» . Ces derniers réinventent actuellement les outils de communication, de collaboration, de mise en relation, de formation. Des outils qui forment actuellement le Web 2.0 mais qui laisseront rapidement la place à ceux du Web 3D : Lifelogs, réalité augmentée, univers virtuels (SecondLife, Gaming) etc et ces outils seront leurs outils de travail en entreprise.

L’entreprise 2.0 ou 3.0 ne sera pas ces outils et ces outils ne la définiront pas. Ce sont les personnes, leur leadership, leurs interactions sociales, leur propension à la collaboration plutôt qu’au travail vertical et hiérarchique, leurs usages d’une technologie plus près des sens que de l’intellect qui permettront pour la première fois depuis le début de l’ère industrielle de créer une entreprise qui se souvient, qui a une mémoire vivante et dynamique.

C’est la fameuse mémoire d’entreprise, perdue selon David DeLong (Lost Knowledge) et qui fait l’objet de mes travaux actuels (pour la retrouver :o) et qui intéresse de plus en plus d’entreprises. En effet, plusieurs entreprises se rendent compte qu’ils perdent leur mémoire lorsque leurs employés partent à la retraite. Et que dire des archives,, entassées dans des entrepôts… Vous avez lu dans Wired à propos de la NASA qui a perdu une montagne d’information sur sa première épopée lunaire ? Édifiant !

Les neuf pré-requis à la mémoire d’entreprise :

  • Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)
  • Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)
  • Identifier les savoirs (mise en relation)
  • Localiser les savoirs (géo-localisation)
  • Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)
  • Documenter les savoirs (Carnets de vie)
  • Gérer les savoirs (Les entrepôts de données)
  • Rechercher les savoirs (tagging, recherche sémantique)
  • Transmettre les savoirs (vLearning)

Ce qui la définira, également, c’est l’éclatement de la hiérarchie traditionnelle, Jon Husband parle de «Wirerarchy». Xavier a frappé presque dans le mille quand il a conclu: L’entreprise 2.0, c’est un chef d’entreprise qui dit à ses salariés : « L’entreprise, c’est vous! ». Je dis bien presque car je reformulerais : L’entreprise idéale c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de son personnel pour dire : »L’entreprise c’est nous ! »

LifeLogs OpenSocialWeb

La plate-forme «inpowr» bientôt sur un portail québécois !

21 septembre 2007

Le 8 avril dernier j’écrivais ces lignes : «Le Web 2.0 est «alive & kicking» au Québec, comme diraient le chinois…Une nouvelle plate-forme, en version béta voit le jour avec comme nom de code inpowr. Celle-ci est une petite révolution dans le monde du Web 2.0 et pas seulement au Québec. En fait, rien de tel n’existe vraiment sur le Web. Le concept le plus proche est 43Things. Mais, inpowr est unique à plus d’un titre. Vous vous souvenez que je vous ai parlé quelques fois des LifeLogs ? Eh bien, inpowr sera un des premiers à y arriver, bien avant Microsoft ou Google. D’où l’intérêt que suscite la compagnie québécoise chez nos voisins du Sud.»

Cette plate-forme a été l’une des six élues à présenter son «pitch» de vente lors de la conférence la plus réputée en matière de nouvelles technologies Web 2.0 conference & Expo, organisée par la compagnie de Tim O’Reilly, le père du 2.0. Comme je le disais, dans un autre billet, la conférence s’est déroulée en avril au Moscone Center à SF et Humanix y a lancé la plate-forme inpowr devant près de 3 000 personnes.

Depuis cet événement marquant dans la courte existence de la compagnie et de son produit, le développement en phase Béta s’est poursuivi avec près de 2 000 «Béta-testeurs» de partout à travers le monde. La première version officielle devrait apparaître fin octobre sur un portail québécois avec 80% des fonctionnalités dont toutes celles permettant de créer son carnet de vie et permettant de travailler sur des cycles successifs d’amélioration de 21 jours.

Attention ! Il ne s’agit pas d’amélioration strictement «behaviorale», style je veux maigrir donc, je suis un régime… Les cycles portent sur une amélioration globale de votre niveau de bien-être. Et comme le bien-être est un concept lui aussi global, les cycles d’amélioration sont cumulatifs et finissent par créer le Carnet de vie ou «LifeLog» comme disent les Chinois…

inpowr affichera un profil «à la Facebook»

D’ici la fin de l’année, une version «2.0» verra le jour en intégrant le partage avec les communautés. Partage en petit groupe sur un cycle commun d’amélioration mais surtout partage du profil «à la Facebook» avec une plus large communauté. Ont travaillé inlassablement au développement d’inpowr : Christian Joyal et Serge Jeudy (le père du concept d’amélioration du bien-être). Dans la dernière phase de développement, ils se sont adjoints, entre autres, les services de Sylvain Carle, qui est aussi impliqué dans le développement de Praized, qui vient de recevoir un million $ en financement.

Parlant de contribution, j’ai été «recruté» pour écrire des billets sur le blogue officiel d’inpowr. Je ne serai pas seul… Kerry Fleming bloguera sur les fonctionnalités et répondra aux utilisateurs. Nathalie Langlois bloguera sur le mouvement planétaire du «wellness» et du coaching de vie. Pour ma part, j’apporterai mon grain de sel sur les grand courants technologiques qui vont influencer le développement de la plate-forme, dont les LifeLogs.

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Enfin, une tentative de synthèse de l’Entreprise 2.0 !

27 juillet 2007

Dans mon long billet du 19 juillet sur le Web sémantique, je terminais en parlant d’un graphique en préparation chez l’ami Fred Cavazza, graphique résumant l’Entreprise 2.0, Fred me l’avait fait parvenir pour commentaires. De ces derniers, il a retenu le principe des LifeLogs, du vLearning et du Serious Gaming et aussi les réseaux sociaux pour les retraités (Crowdsourcing). Pour le reste, cela rejoignait déjà ce que j’identifiais comme outils indispensables à l’entreprise 2.0 et à la création d’une mémoire d’entreprise : Blogues, wikis, fils RSS, tagging, bookmarking social, les mashups, la géo-localisation et la recherche sémantique, tout cela intégré à l’intranet d’entreprise et présenté par un outil de portail, permettant de personnaliser le tout. Le graphique le voici :

Je vous suggère de lire attentivement le texte explicatif de Fred, paru le 24 juillet dernier. Il y va tout d’abord, d’un historique du concept qu’il fait remonter fort justement à Andrew McAfee. Par la suite, il y va d’une excellente explication du potentiel des outils du Web 2.0 dans un contexte d’amélioration de la communication et de la collaboration internes, entre autres… Bravo Fred !

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De la panne réseautique au Web sémantique…

19 juillet 2007

Hier soir, 19h00… Je m’installe finalement au clavier pour écrire un billet sur une de mes récentes lectures et ce, après une journée mouvementée, faite de rendez-vous, de réunions et documents à partager en wikis. Je n ‘ai pas écrit deux mots que je perds la connexion Internet. Et moi qui riais récemment de la panne de réseau chez Sympatico qui a affecté jusqu’aux terminaux de cartes débit.

Bref Vidéotron a aussi eu ses problèmes hier soir et pas d’information sur l’origine des problèmes. Aux services techniques, le téléphone sonnait constamment engagé ! Congé de Web pour la soirée…

Je voulais vous parler de Web sémantique…Faudra que Vidéotron et les autres soient plus fiables pour qu’on y arrive… Bref, je lisais un article fort intéressant paru ce mois-ci dans la revue Business 2.0 sur les promesses du Web sémantique. On y parle de Tim Berners-Lee, de Daniel Hillis mais aussi et surtout de Nova Spivack… Qui ? Le fondateur de Radar Networks, qui a levé 10 millions $US en VC…

Photo de Nova Spivack parue dans Business 2.0

Selon Michael Copeland, l’auteur du reportage, cette «start-up» américaine (encore eux…) est la plus près de réaliser la vision de Berners-Lee, vision exprimée pour la première fois dans un entretien accordé au Courrier de L’UNESCO en 2000. Le créateur du Web y expliquait simplement : «J’ai un double rêve pour le Web. D’une part, je le vois devenir un moyen très puissant de coopération entre les êtres humains.(Web 2.0) Et dans un second temps, j’aimerais que ce soit les ordinateurs qui coopèrent. […] Quand mon rêve sera réalisé, le Web sera un univers où la fantaisie de l’être humain et la logique de la machine pourront coexister pour former un mélange idéal et puissant..». Puis, un an plus tard, dans un article de Scientific American en 2001, il parlait d’agents intelligents parcourant le Web et faisant pour nous des réservations de billets d’avion, d’hôtels et de restaurants à partir d’une simple demande ou bien faisant baisser le volume de la télé quand le téléphone sonne… Bienvenue au Web 3.0 !!

Du Web 2.0 au Web 3.0

Bref, Spivack et sa compagnie Radar Networks ont mis en place la technologie nécessaire pour créer, dans un premier temps, un «organisateur personnel de données»… Vous pourrez ainsi accumuler courriels, contacts, photos, vidéos, musique, etc. Tout ce qui est digital, en fait, les transformer en format RDF (Resource Description Framework) et y accéder d’un seul endroit… Vous me voyez venir ??? Non ?

Je vous parle régulièrement d’entreprise 2.0, de mémoire d’entreprise et de LifeLogs. Une question que je me posais ces derniers temps était : «Comment vont faire les entreprises pour accumuler les données de milliers de LifeLogs et surtout, comment vont-elles faire pour s’y retrouver dans la masse de données ainsi accumulées ?» Je ne suis pas le seul à me poser cette question.

Photo d’un méga-entrepôt de serveurs de Google (revue Wired)

Google et Microsoft travaillent actuellement sur le principe des LifeLogs et sur les méga-entrepôts de données qui les recevront mais ils travaillent également sur le Web sémantique. Pour Google principalement, c’est une question de survie car le Web sémantique implique un nouveau paradigme de recherche : des agents intelligents faisant les recherches pour nous et étant capables de faire des associations du genre : Je veux aller faire du ski à Whistler ! Donc, Whistler étant en Colombie-Britannique = besoin de transport = horaires d’avions et/ou de trains. Whistler étant propriété de Blackomb Resorts = possibilité de réservations d’hôtel, de restaurants, de forfaits de ski = fournir photos satellitaires de l’état des pentes, de cartes routières pour s’y rendre,. de vidéos promotionnels, De plus, Whistler étant l’hôte d’une partie des compétitions des Jeux Olympiques d’hiver 2010, désirez-vous réserver des billets maintenant ?

Donc, si on retranspose en entreprise, le LifeLog de chaque employé est entreposé dans une banque de donnée, soit interne, soit externe (Google, Microsoft) et est pleinement accessible grâce à une recherche sémantique faite par des agents intelligents capables de naviguer à travers des millions de données et «d’associer» les pertinentes à la recherche demandée. Devra-t-on parler d’entreprise 3.0 ? Oui, surtout si on ajoute une autre couche à la mémoire d’entreprise, soit celle du vLearning (v pour virtuel) et du DGBL (Digital Game Based Learning), couche sur laquelle je reviendrai.

Bref, voici l’ensemble des couches qui vont former la mémoire de l’entreprise 2.0 :

  • Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)
  • Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)
  • Identifier les savoirs (mise en relation)
  • Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)
  • Documenter les savoirs (Carnets de vie)
  • Gérer les savoirs (Les entrepôts de données)
  • Rechercher les savoirs (tagging, recherche sémantique)
  • Transmettre les savoirs (vLearning)

Entretemps, j’ai reçu pour commentaires, un graphique conçu par Fred Cavazza. Ce dernier veut représenter tous les tenants et aboutissants de l’entreprise 2.0. Il reprend plusieurs idées de la mémoire d’entreprise. Je lui laisse le soin de le publier; fort intéressant…

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Yulbiz-Paris, suite et fin…

5 juin 2007

De retour à Montréal après ma virée à Paris et à Bordeaux, virée intense et très courte (6 jours) où je n’ai guère dormi mais rencontré une foule de gens intéressants avec lesquels j’ai pu élaborer sur quelques-unes de mes théories préférées dont le «Serious gaming», les «LifeLogs» et la création de la mémoire de l’entreprise et de l’utilisation des technologies du Web 2.0 et Web 3D pour mettre en place ces concepts porteurs de changements organisationnels majeurs.


Qui a dit que les lignes de tramway polluaient l’environnement visuel ? (Nouvelle ligne à Bordeaux)

J’ai ainsi eu des conversations prometteuses avec Michel Germain et Catherine Lenglet, du Réseau des Compagnons. Catherine, avec laquelle j’ai discuté longuement et qui envisage de me faire intervenir sur le sujet lors d’une prochaine rencontre à Paris. En fait, le sujet serait : Web 2.0, nouveaux modes de communication et de cognition visuelle et traiterait du fait que le rapport de l’homme et des entreprises à l’information et à la connaissance est bouleversé par l’évolution fulgurante des nouvelles technologies. Ainsi de nouveaux modes de consommation, de travail et d’expression plus visuels sont entrain de modifier l’accès, la diffusion et le partage de la connaissance.

Ce sujet est le point central de mes conférences et de mes interventions en entreprises : Comment intégrer les nouvelles générations en entreprise (Digital Natives) et surtout comment créer à leur intention une mémoire d’entreprise ? Je suis intervenu plusieurs fois à Paris pour expliquer mes réflexions sur la mémoire d’entreprise. Pour la créer, cinq pré-requis :

1- Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)

2- Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)

3- Identifier les savoirs (mise en ralation)

4- Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)

5- Documenter les savoirs (LifeLogs)

Ces cinq critères essentiels à la ME, ont capté aussi l’attention de Fred Cavazza (qui vient de faire son premier billet sur Yulbiz), de Patrice Hut de chez Veloia et d’Olivier Amprimo de chez Headshift, ainsi qu’un autre français devenu copain après une longue conversation : Éric Blot. Le fait qu’un de ces trois points, soit identifier les savoirs, fasse appel à la mise en relation a aussi intéressé Dan Serfaty et Éric Didier de chez Viadeo.

Photo des trois mousquetaires au Yulbiz : Votre serviteur, Fred Cavazza et Michel Leblanc
(photo de Michel…)

Dans mes conférences, je traite de dix grandes forces de changement qui sont en train de bouleverser autant les individus que les entreprises. Dix forces démographiques, sociétales, développementales, technologiques et personnelles qui doivent être prises en compte dans la façon dont s’orientera le développement de la communication interne interactive ainsi que la gestion du savoir en entreprise.

Parmi des dix forces :

  1. Une population vieillissante
  2. Le dé«clic» générationnel
  3. «Power to the people»
  4. Les valeurs de consommation
  5. Les communautés collaboratives
  6. La connectivité

En terminant cet épilogue de mon séjour dans l’Hexagone, je vous laisse avec quelques autres photos d’atmosphère du premier Yulbiz-Paris. S’il faut en croire Fred, il y en aura d’autres…

1Les antipasti, la vidéo, les conversations et les sourires…
6.
Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet

Semaine à Paris, jour 3

31 mai 2007

La journée a débuté très tôt avec un atelier sur la eTransformation dans les entreprises avec un panel d’experts comprenant Vincent Berthelot de la RATP mais aussi VP de ClubNet, Pascal Littman, du Groupe Lagardère, Christophe Rodriguez de Weborama et Guillaume Rotrou de SQLI Agency, le tout otganisé par Michel Germain d’Arctus. On y a beaucoup traité d’intranets et de l’impact du Web 2.0 sur ces derniers, de la pression des employés/consommateurs, de l’impact des nouvelles générations.

Dans l’ordre habituel : Pascal Littman, Vincent Berthelot, Christophe Rodriguez et Guillaume Rotrou

Je suis intervenu en fin d’atelier pour expliquer mes réflexions sur la mémoire d’entreprise. Pour la créer, cinq pré-requis :

1- Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)

2- Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)

3- Identifier les savoirs (mise en ralation)

4- Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)

5- Documenter les savoirs (LifeLogs)

On a aussi eu droit à une présentation de Pascal Littman sur l’intranet du groupe Lagardère. Retour ensuite à la conférence sur les communications internes où je dois intervenir en fin de journée. Je vous en reparle plus tard.

Communication interactive LifeLogs

Dématérialisez vos emplois mais aussi votre vie !

30 mai 2007

Je vous ai souvent parlé des Carnets de vie, les fameux «LifeLogs», qui permettront bientôt de blogueur tous les aspects de notre vie. Je vous ai également présenté la dématérialisation des emplois, ce que nos voisins du Sud appellent le «Crowdsourcing», véritable phénomène où les entreprises ont de plus en plus recours à la matière grise des utilisateurs de plates-formes Web telles qu’Innocentive ou YourEncore afin de réduire leurs coûts de R&D et d’insuffler un vent de créativité à l’interne.

Autre tendance qui fait fureur : un mashup des deux premiers soit le «Life Outsourcing»… Et en Inde bien entendu. Tout a commencé en 2005 avec un reportage paru dans le magazine Esquire, intitulé «My Outsourced Life». ‘Le principe est simple. À date, les entreprises délocalisent des emplois en Inde et en Chine. Un entrepreneur indien Vivek Kulkami et son entreprise Brickwork offrent maintenant la délocalisation aux individus, consultants et petites entreprises. C’est littéralement délocaliser une partie de sa vie. En fait toutes les choses emmerdantes du quatidien sont prises en charge par sa compagnie : Gestion du temps, de l’agenda, des finances personnelles ou d’entreprise, etc.

Thimoty Ferris en a parlé à Web 2.0 à San Francisco en 2006. L’idée a fait son chemin jusqu’à Natanel Jacobson en Israël, un pote de Loïc Le Meur. Il a mis au défi Loïc de faire de même. Voyez la résultante sur leurs sites respectifs…