La seconde journée à Paris s’est presque exclusivement déroulée à l’hôtel, question de vous bloguer la première journée mais aussi de mettre à jour tous mes autres réseaux sociaux et à mettre la dernière main à la présentation du lendemain devant les responsables français de la communication interne. J’ai tout juste eu le temps de retrouver Bertrand Duperrin pour un dîner en fin de soirée.
Rendez-vous pris au Harry’s Bar où aura lieu le Yulbiz spécial jeudi et ou (non Fred) il ne sera pas question de séance de signature du livre Pourquoi bloguer, ceci ayant été consommé en décembre dernier. En fait, Philippe Martin et moi voulions tout simplement rencontrer nos amis blogueurs d’affaires de Paris de façon très informelle. En passant, Philippe établira un record mondial en assistant la même semaine, à trois Yulbiz sur deux continents
.
Bertrand Duperrin et Phil Jeudy
Bref rencontre de Bertrand et Ô surprise, de l’ami Phil Jeudy d’Altaïde. Les deux compères n’ont pas raté l’occasion de me tirer la pipe sur l’avance de la France en matière de téléphonie mobile, ce qui leur permet d’afficher fièrement leurs iPhones (photo ci-dessus) avec forfaits appels entrants et données illimités et ce pour dix fois moins cher qu’au Québec. Et il n’y a pas qu’eux. On dirait que tous les copains s’y sont convertis. Ce matin, j’arrive donc à la conférence sur les communications internes et rencontre l’ami Éric Blot, PDG d’Awak’iT . Et comme prévu, ce dernier sort de sa poche la forme si particulière.
Donc, je suis à la conférence et profite enfin d’une connexion Wifi dans la salle après plusieurs contorsions techniques et coupures de service en pleine rédaction de ce billet. (Voilà pour le pari) Aussi dans cette salle, une majorité de femmes et quelques hommes. Typique de la communication actuelle en entreprise. Et sans surprises, seuls Éric et moi avons un ordinateur portable ouvert sur le table…. Le premier interlocuteur Alain d’Iribarne est un vénérable chercheur/sociologue de la Maison des sciences de l’homme qui vient expliquer sa vision des nouvelles générations d’employés et de la culture Web.
Il n’a dit rien de bien nouveau, citant des évidences sur le génération Y qui est centrée sur elle même, il a aussi parlé de la difficulté de les satisfaire et de les retenir avec les méthodes traditionnelles de fidélisation et de partage des valeurs d’entreprise. Il a parlé de leur univers social qui serait composé de quatre fondements : Égo-centré, Nucléo-centré Socio-centré et Mondio-centré. Intéressant mais rien de nouveau quand on comprend que ces quatre fondements se reportent au fait que le Y est centré sur lui et ses besoins, qu’il a un petit cercle familial de référence, un cercle élargi d’amis et une solidarité planétaire.
Ensuite, M. d’Iribarne a qualifié leurs rapports à l’entreprise. Encore là rien de nouveau : Selon lui, leur relation est contractuelle, conditionnelle, à durée limitée et monétaire. Sur ce dernier point, je ne suis pas d’accord… Leur relation à l’entreprise est plutôt basée sur la qualité de vie au travail et non sur le salaire… Mais j’ai bien ri et opiné du bonnet quand il a affirmé que leur comportement au travail comporte une dominante affective, ce qui les fait entrer en conflit avec l’autorité hiérarchique et refuser d’exercer cette autorité. Bref une bonne entrée en matière qui a séduit le second conférencier, Jacques Rocca, le directeur communications d’Airbus. Ce dernier, vous vous en doutez est venu parler de leur produit mais en étude de cas, il a présenté le cas A-380 comme un échec de communication. Rafraîchissant. Je poursuis dans d’autres billets…