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Claude Malaison

Communication interactive Événements

France jour 2 et 3 :iPhones, les Y et Airbus…

29 mai 2008

La seconde journée à Paris s’est presque exclusivement déroulée à l’hôtel, question de vous bloguer la première journée mais aussi de mettre à jour tous mes autres réseaux sociaux et à mettre la dernière main à la présentation du lendemain devant les responsables français de la communication interne. J’ai tout juste eu le temps de retrouver Bertrand Duperrin pour un dîner en fin de soirée.

Rendez-vous pris au Harry’s Bar où aura lieu le Yulbiz spécial jeudi et ou (non Fred) il ne sera pas question de séance de signature du livre Pourquoi bloguer, ceci ayant été consommé en décembre dernier. En fait, Philippe Martin et moi voulions tout simplement rencontrer nos amis blogueurs d’affaires de Paris de façon très informelle. En passant, Philippe établira un record mondial en assistant la même semaine, à trois Yulbiz sur deux continents

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Bertrand Duperrin et Phil Jeudy

Bref rencontre de Bertrand et Ô surprise, de l’ami Phil Jeudy d’Altaïde. Les deux compères n’ont pas raté l’occasion de me tirer la pipe sur l’avance de la France en matière de téléphonie mobile, ce qui leur permet d’afficher fièrement leurs iPhones (photo ci-dessus) avec forfaits appels entrants et données illimités et ce pour dix fois moins cher qu’au Québec. Et il n’y a pas qu’eux. On dirait que tous les copains s’y sont convertis. Ce matin, j’arrive donc à la conférence sur les communications internes et rencontre l’ami Éric Blot, PDG d’Awak’iT . Et comme prévu, ce dernier sort de sa poche la forme si particulière.

Donc, je suis à la conférence et profite enfin d’une connexion Wifi dans la salle après plusieurs contorsions techniques et coupures de service en pleine rédaction de ce billet. (Voilà pour le pari) Aussi dans cette salle, une majorité de femmes et quelques hommes. Typique de la communication actuelle en entreprise. Et sans surprises, seuls Éric et moi avons un ordinateur portable ouvert sur le table…. Le premier interlocuteur Alain d’Iribarne est un vénérable chercheur/sociologue de la Maison des sciences de l’homme qui vient expliquer sa vision des nouvelles générations d’employés et de la culture Web.

Il n’a dit rien de bien nouveau, citant des évidences sur le génération Y qui est centrée sur elle même, il a aussi parlé de la difficulté de les satisfaire et de les retenir avec les méthodes traditionnelles de fidélisation et de partage des valeurs d’entreprise. Il a parlé de leur univers social qui serait composé de quatre fondements : Égo-centré, Nucléo-centré Socio-centré et Mondio-centré. Intéressant mais rien de nouveau quand on comprend que ces quatre fondements se reportent au fait que le Y est centré sur lui et ses besoins, qu’il a un petit cercle familial de référence, un cercle élargi d’amis et une solidarité planétaire.

Ensuite, M. d’Iribarne a qualifié leurs rapports à l’entreprise. Encore là rien de nouveau : Selon lui, leur relation est contractuelle, conditionnelle, à durée limitée et monétaire. Sur ce dernier point, je ne suis pas d’accord… Leur relation à l’entreprise est plutôt basée sur la qualité de vie au travail et non sur le salaire… Mais j’ai bien ri et opiné du bonnet quand il a affirmé que leur comportement au travail comporte une dominante affective, ce qui les fait entrer en conflit avec l’autorité hiérarchique et refuser d’exercer cette autorité. Bref une bonne entrée en matière qui a séduit le second conférencier, Jacques Rocca, le directeur communications d’Airbus. Ce dernier, vous vous en doutez est venu parler de leur produit mais en étude de cas, il a présenté le cas A-380 comme un échec de communication. Rafraîchissant. Je poursuis dans d’autres billets…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet

France, journée 1: Fais-moi un intranet 2.0 !

27 mai 2008

Lundi, première journée à Paris, où j’aurai à intervenir à la conférence des responsables de la communication interne mercredi et jeudi; j’ai donc deux jours à moi dans le grand Paris. Hier donc, rencontre avec l’ami Xavier Aucompte qui est venu me chercher à l’aéroport. Nous avons discuté chemin faisant de refonte d’intranets dans les entreprises françaises et de leur volonté réelle mais sans but précis de passer au Web 2.0. Les entreprises et les responsables de la communication interne en particulier (ceux que je vais rencontrer plus tard cette semaine) savent que le Web 2.0 existe mais ne savent pas réellement ce qu’ils pourront en faire. Ils font donc appel à des spécialistes comme Xavier et disent un peu comme le Petit Prince de St-Exupery :«Fais-moi un intranet 2.0».

Avec Xavier, j’ai aussi discuté de son installation prochaine à Montréal, son «projet de vie» et de la différence entre la réalité décrite ci-haut et celle des entreprises québécoises qui sont encore loin derrière. Ce ne sont pas elles qui viennent nous demander un intranet 2.0. Nous avons besoin de les convaincre que puisqu’elles ont besoin d’une refonte de leur intranet, pourquoi ne pas mettre un peu de «Tigre 2.0» comme essence collaborative. Bref nous avons discuté de tout cela dans un petit café, non loin de la gare St-Lazare. Pourquoi je vous en parle ?

Parce que c’est là que je suis ensuite allé réserver mes billets de TGV pour Bordeaux, l’autre étape de mon périple et où, avec le copain Philippe Martin, j’interviendrai à trois reprises le 3 juin prochain, lors d’une conférence/repas/signature de livre/networking/débat, bref un événement organisé par l’amie Hélène Frébourg et son alter ego pleine de ressources «networking et gourmandes» Stella de La Rhune.

Rencontre de Bertrand et Fred au Harry’s Bar.

Mais, bon… retour à Paris où lundi, j’en ai aussi profité pour rencontres les amis Fred Cavazza et Bertrand Duperrin, question de régler les détails du prochain Yulbiz-Paris qui aura lieu de l’autre côté de la rue en face de mon hôtel, soit au mythique Harry’s Bar, dont je vous ai déjà parlé ICI. Arrivé pas longtemps après moi, Bertrand était particulièrement en forme.

Dans l’ordre habituel : Jacques Froissant, Carlos Diaz et Bertrand Duperrin

Son patron, et CEO de bK, Carlos Diaz est arrivé un peu plus tard en compagnie de Jacques Froissant, fondateur d’Altaïde. Il y avait longtemps que je n’avais vu Jacques et je n’avais jamais rencontré Carlos. Nous avons eu une très intéressante discussion sur les médias et sites sociaux et sur les particularités de blueKiwi et la stratégie qu’elle entend déployer pour pénétrer le marché des entreprises, non seulement en Europe mais aussi en Amérique et en Asie. Une conversation qui s’est poursuivie au repas en soirée, vous savez, ce genre de conversation où on refait le monde en 2.0 !

Cloud Computing Communication interactive Événements Internet2

Twitter investira-t-il dans de nouveax serveurs et la vague qui vient de l’ouest…

22 mai 2008

C’est la question que je me pose, surtout après avoir lu, merci à Phil Jeudy, les billets sur bub.blicio.us (Brian Solis) et TechCrunch (Michael Arrington) concernant le nouveau financement levé par Om Malik de Twitter, soit 15 millions US $, probablement en provenance de SparkCapital. Les deux parlent des frustrations des utilisateurs ces derniers jours quant à la lenteur et aux ratées de Twitter, parlant même d’exode des utilisateurs… Ils y vont un peu fort.

Mais chose intéressante, c’est que le premier spécule sur l’utilisation que fera Twitter de ces nouveaux fonds, parlant d’achat de nouveaux serveurs pour faire face à ces lenteurs et à la croissance de la demande. Je ne peux pas croire qu’on puisse être aussi naïfs…

Vous vous souvenez de mon récent billet sur Amazon Web Services, où je disais, entre autres : «Ainsi, Amazon vous offre accès à un serveur d’applications pour aussi peu que 10 cents de l’heure. Besoin d’espace de stockage pour vos données (textes, photos, vidéos, etc.) ? Amazon vous offre le principe du «all you can eat» pour 15 cents du Gigabit par mois ! Toutes les «startups» accourent aux portes, n’ayant plus à se soucier de trouver des millions en financement pour les serveurs nécessaires à leur développement. Une révolution profonde est à nos portes… »

Et pas seulement pour l’entreposage de données mais aussi pour l’hébergement applicatif… Ce qui m’amène à ma soirée d’hier, à l’évènement TechnoMontréal, organisé par Pierre Root. Faut savoir, que TechnoMontréal vise à réseauter les gens des TI traditionnels à Montréal. Donc bien des complets-cravates pour l’occasion… À cette occasion, Pierre donnait la parole à Hugo Boutet, président et CEO de Oriso, une entreprise de TI qui vise à offrir aux PME des services virtualisés se voulant comparables à ceux d’Amazon, Google et Microsoft.

J’ai déjà parlé du fossé qui existe dans les entreprises de RP, de Comm. et même de marketing quand vient le temps de saisir le phénomène du Web 2.0 et des «Digital Natives» de Marc Prensky. Eh bien, le fossé est tout aussi grand chez les entreprises de Ti traditionnelles. Avec Jon Husband, j’écoutais Hugo parler du problème de la relève, du nombre décroissant d’inscription en TI au Cégep, du besoin d’intéresser et de fidéliser les employés TI, et de la population vieillissante qui part à la retraite. À chaque point de forme, Jon hochait de tête en entendant Hugo formuler les traditionnels diagnostics et solutions. (Je n’ai pas encore mis la main sur ses «slides» pour vous en décrire le contenu en détail) Cela n’augurait rien de bon quant à la fin de sa présentation…

Hugo venait donc présenter sa proposition aux PME d’utiliser ses services d’hébergement et de maintenance virtuels. Ce dernier espère que les PME qui ne veulent pas investir dans une infrastructure informatique (entreposage de données, hébergement d’applications, connectivité et service de maintenance et de soutien à distance), choisiront son entreprise plutôt que Google ou Amazon, question de proximité de service !!! Depuis quand la proximité entre-elle dans l’équation ?

Quand Amazon offre ses services Web et son entreposage de données, aux prix mentionnés plus tôt, c’est aussi service inclus et avez-vous vu l’Internet planter récemment ? Et Google, et Amazon ? Bonne chance Hugo ! Le marché de la virtualisation, du Cloud Computing et de l’ordinateur planétaire est déjà hors de portée des joueurs locaux, même si Hugo soutient que Oriso est soutenue par Microsoft… À sa place, je me préparerais à me faire acheter par Microsoft et ainsi me faire engloutir par la vague qui vient de l’ouest…

Entreprise 2.0 Événements

Non, McAfee n’est pas le Messie de l’Entreprise 2.0 !

20 mai 2008

Ouf !!! Cinq jours de congé de blogue. Je pense qu’après l’organisation de webcom, j’en avais besoin… Prendre du recul sur cette journée fertile en rencontres, partage de connaissances mais aussi en travail d’organisation avec les conférenciers. Contrairement à mon habitude, je ne referai pas une chronologie des conférences avec des résumés. Je veux plutôt partager avec vous les bons et moins bon côtés de cette journée.

Nicolas Malo recevant son prix

Parce qu’il y a eu des deux… La journée a commencé avec le dévoilement de la septième édition de l‘Indice Internet SECOR-Commerce. Ce palmarès des 25 meilleurs sites B2C doit paraitre dans le Magazine Commerce de juin 2008. Un dévoilement en grandes pompes et devant une immense salle remplie à craquer avec remise de prix aux cinq premier sites Web de l’Indice dont celui de Vidéotron et l’ami Nicolas Malo, qui d’ailleurs quitte Vidéotron et l’IAB et retourne en France.

Une cérémonie comme toutes les cérémonies de remise de prix : un peu longue. Faut dire que bien des gens dans la salle piaffaient d’impatience et salivaient déjà dans l’attente du premier conférencier et vedette américaine du Web 2.0 appliqué à l’entreprise, en l’occurrence Andrew McAfee. Et j’étais de ceux-là. C’est moi qui l’ai invité et j’avais pourtant insisté pour qu’il vienne parler des origines et des défis de l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise. Il a plutôt choisi «Enterprise 2.0 : The State of an Art», rien à voir…

Déception d’un peu tout le monde car M. McAfee n’a pas fait preuve d’originalité… En fait, il a fait une conférence que certains ont qualifié, à juste titre de copier-coller. Une conférence présentée à de multiples reprises depuis 2006 !!! Deux ans, imaginez, sans aucun changement ! Décevant. Je ne retiens que sa dernière diapo sur sa conclusion et que je reproduis ci-dessous.

J’ai déjà posé la question dans une autre séries de billets : «McAfee est-il le Messie de l’Entreprise 2.0 ?». La réponse est non. Il a longtemps été le «père» du terme Entreprise 2.0 et pas nécessairement son plus ardent défenseur, à preuve ses débats avec Thomas Davenport. Et il n’est maintenant qu’un simple conférencier qui se répète, qui n’a apporté rien de neuf, même pas adapté son propos aux personnes présentes dans la salle et qui ne sont pas nées de la dernière pluie.

L’Entreprise 2.0 au Yulbiz : Bertrand Duperrin, Claude Malaison, Andrew McAfee et Jon Husband : Ça manque de cheveux !

La veille, au Yulbiz-spécial, il s’est pointé car il n’avait pas le choix, Nous sommes allés le quérir à l’aéroport et amené directement au café Méliès. Mais il a saisi la première occasion pour filer en douce. Comme à la conférence. Bref, grosse déception…

Ensuite, c’était à mon tour de donner une conférence. J’ai tenté de dresser un portrait concret des applications possibles en entreprise. Bref, je laisse le soin à d’autres de critiquer et/ou commenter ma performance. En même temps, l’ami Fred Cavazza donnait la sienne dans une autre salle. Selon les commentaires entendus, Fred a été à la hauteur de sa réputation et a donné un bien meilleur «show» que McAfee. Là-dessus, je vous réfère au blogue de la conférence où l’amie Isabelle Lopez a parlé en long et en large de son propos.

Pour moi, la surprise de la journée aura été la performance de l’ami Jon Husband. TOUS les commentaires sont unanimes : Jon a donné une conférence pleine de substance et l’a livrée avec passion et conviction. Il a parlé d’entreprise 2.0, certes mais l’a fractionnée en management 2.0, en RH 2.0 et en Culture 2.0. Il a aussi parlé des Digital Natives et de leur impact sur la structure organisationnelle, cette structure qu’il qualifie de Wirearchy en opposition à la «Hierarchy» traditionnelle. Un grand bravo donc.

La présentation de Vincent Berthelot sur les Avatars à la rescousse des RH

Un grand bravo aussi à Vincent Berthelot et Bertrand Duperrin qui sont venus présenter les premières applications concrètes du Web 2.0 en entreprise. Je dois avouer que j’ai manqué les présentations du copain Geoffroi Garon mais je sais que son propos était pertinent en cela où il a tenté de définir les nouveaux métiers qui seront créés en entreprise avec l’arrivée du Web 2.0. La gestion des communautés ne se fera pas toute seule… J’ai aussi manqué Kathryn Everest d’IBM car je faisais un podcast à la même heure. J’ai cependant eu le temps de prendre une partie de la conférence de Pierre-Karl Péladeau.

PKP, lisant son discours…

Plusieurs ont déjà écrit sur le sujet, dont l’amie Michelle Blanc. Je ne retiendrai qu’une de ses sorties. En fin d’allocution, il a mentionné que son entreprise allait monter aux créneaux afin de s’opposer à toute forme de règlementation de l’Internet de la part du CRTC.. J’ai aussi bien aimé le passage sur l’importance croissante de l’industrie du jeu…

Étant étroitement lié à la piste Entreprise 2.0, je n’ai guère eu le temps de me promener dans les deux autres pistes, soit Marketing 2.0 et Solutions 2.0; je n’ai pas encore le don d’ubiquité, pas plus que les autres participants, ce qui a fait dire à certains que le contenu était si dense qu’il aurait fallu allonger sur deux jours. Peut-être… Bref, j’ai quand même fait deux sauts de puce, l’un pour voir à l’oeuvre le dynamique trio Bouchard-Tapp-Brunet et animé par JF Renaud. Ces derniers faisaient de l’évaluation en direct de sites Internet en termes de référencement. Toujours aussi populaires et dynamiques malgré des pépins de connexion dans la salle.

Pas de pépins pour celle présentée par Marcio Leibovitch de YuCentrik, qui a traité d’un sujet hyper intéressant soit «Qu’est-ce que le web 2.0 change dans la conception de sites Web». Vint ensuite notre débat sur l’Entreprise 2.0 avec une présentation organisée par Geoffroi déguisé en Néo de la Matrice avec Fred Cavazza, Xavier Aucompte et moi-même. Nous avons tous pris la pilule rouge. Un débat intéressant mais à mon avis trop court, ce qui nous a mené à la présentation de fermeture de Bryan Eisenberg. Même si ce dernier a répété des parties de présentations passées, il a eu la décence de présenter du nouveau et d’être plus branché avec son public.

En conclusion et sans vouloir m’éterniser, une bonne conférence en termes de contenus mais qui me laisse sur ma faim. Comme pour les autres, je suis conscient d’avoir manqué de beaux moments dans les autres pistes dont la présentation de Fred et celle de Sophie Beauchemin. de Martin Lessard, ainsi que tout le webcamp qu’il a organisé avec Sylvain Carle, absent pour raison de Californie… Toutefois, force est d’admettre que webcom aura été, encore une fois, un succès d’estime et de participation avec près de 400 personnes. Reste à faire mieux pour novembre.

Et pour cette nouvelle édition, nous tenterons de générer le contenu par les utilisateur… Mais attendez-vous à entendre parler de données (confidentialité, sécurité, traitement, portabilité, etc.). Oh, en passant,toutes les conférences seront bientôt gratuitement disponibles sur le site de la conférence en vidéo.

Événements

Les conférences se suivent mais ne se ressemblent pas…

15 mai 2008

Je vais débuter sous peu une série de billets sur la conférence webcon-Montréal qui vient de se terminer. Les présentations PowerPoint de certains conférenciers seront disponibles sur le site de la conférence dans le prochains jours mais surtout, toutes les conférences seront disponibles en vidéo d »ici une semaine. Laissez-moi juste récupérer de la journée d’hier….

En passant, je tiens à souligner l’excellent travail des copains Christian Aubry et Laurent Maisonnave de VidéoPresse qui ont assuré une animation «Live» de toute la journée et aussi de Isabelle Lopez au blogue du site qui, oui, aura besoin d’un sérieux exercice de rajeunissement.

La série de billets portera aussi sur les à-côtés de la conférence. Pas de potins croustillants, désolé mais des anecdotes intéressantes sur le contexte. À suivre donc…

Cloud Computing Communication interactive Internet2 NTIC

Silicon Valley, le Web 2,0, Apple et «All you can eat»…

12 mai 2008

Les médias technos semblent se passer le mot…Il y a quelques mois, Wired et Fast Company faisaient leur Une avec sensiblement la même image et des reportages extensifs sur le phénomène Apple : Comment une société comme Silicon Valley, qui carbure essentiellement aux valeurs de collaboration du Web 2.0, peut-elle engendrer une compagnie (Apple) qui puisse être aussi brillante sur le marché des nouvelles technologies et pourtant, fonctionner organisationnellement comme une compagnie traditionnelle de Wall Street ou de Dallas, basée sur le secret et manipulant ses employés de façon quasi-dictatoriale ? C’est reconnu : Steve Jobs n’est pas un modèle d’ouverture et de bienveillance envers ses employés.

Grâce à l’ami Philippe Martin, j’ai mis la main sur un billet du blogue Peer-to-Peer qui montre très bien le phénomène Apple, une contradiction qui n’est pas la première en ce monde des nouvelles technologies. Combien de geeks, de spécialistes du Web 2.0, de communicateurs interactifs utilisent des MacBooks Pro ou Air, des iPods de toutes les moutures et bien sûr, le iPhone ? Réponse, ils sont légion à ne pas se poser la question sur le processus Apple. C’est bon et ça marche… Même l’ami Loïc LeMeur, le chantre du Web 2.0 ne jure que par Mac…

Une fois de plus, après le cas de Jobs, les médias ont trouvé un caractère hors du commun et hors de Silicon Valley pour faire leur une. Le cas est un peu différent car il met en lumière un être atypique dans le monde californien des nouvelles technologies. Je parle de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon. Son entreprise, comme Microsoft n’est pas en Californie mais à Seattle. Et c’est de cet endroit qu’il se lance actuellement un défi énorme qui le met sous les feux de la rampe.

Le magazine Wired et aussi Condé Nast Portfolio lui consacrent ce mois-ci un titre en une et des reportages de fond et même un poscast sur sa nouvelle stratégie nommée AWS, pour Amazon Web Services. Le but : compétitionner Google et Microsoft dans le domaine du «Software as s Service» ou encore Cloud Computing. Bref comme Sun Microsystems également, tout ce beau monde court après vos données, et vise à Créer un ordinateur planétaire nourri par des méga-centres de stockage de données. Votre «laptop» devient un Webtop… Un terminal branché à un ordinateur planétaire et ces centres d’entreposage de données, tous reliés pas des câbles de fibre noire capables de transiter les données à la vitesse effarante de plus de 14 «Térabits/seconde».

Ce faisant, ces compagnies s’assurent d’être les prochaines utilités publiques du XXI et XXIIe siècle. Pour cela, vous devriez lire le livre Nicholas Carr, intitulé «The Big Switch : Rewiring the Worlf from Edison to Google». Nous sommes tous clients et dépendants de l’électricité. Nous payons tant par mois pour ce service qui est devenu essentiel. Ce que font actuellement Amazon, Google et les autres n’est pas différent. Ainsi, Amazon vous offre accès à un serveur d’applications pour aussi peu que 10 cents de l’heure. Besoin d’espace de stockage pour vos données (textes, photos, vidéos, etc.) ? Amazon vous offre le principe du «all you can eat» pour 15 cents du Gigabit par mois !

Toutes les «startups» accourent aux portes, n’ayant plus à se soucier de trouver des millions en financement pour les serveurs nécessaires à leur développement. Une révolution profonde est à nos portes… Imaginez pour les grosses entreprises, aux «prises» avec une infrastructure Ti qu’ils paient des fortunes en achat, entretient et évolution. Et je ne parle pas du personnel requis pour la faire tourner… Bienvenue dans le monde d‘Internet 2 et du Web 3.0 !!!

Communication interactive Événements Identité numérique OpenSocialWeb Sécurité des données

Rencontres du jeudi : Du ePortfolio à l’Entrenet…

9 mai 2008

Juste un court billet en cette fin de la semaine pour vous relater birèvement mes rencontres d’hier. Tout d’abord Serge Ravet, vice-président à l’ EFQUEL et CEO à l’EIFE. Je rencontrais Serge à la suite de conversations que nous avions eues sur le Web, surtout à la suite de son passage à la Boule de cristal du CRIM. Serge est un fervent «évangélisateur» du ePortfolio.

Pas seulement dans le domaine académique et du eLearning mais en général, ce qui le rapproche de mes réflexions sur les LifeLogs mais aussi sur l’identité numérique et la portabilité des données. Justement, Serge organise, comme moi, de nombreuses conférences internationales sur le ePortfolio et sur l’identité numérique, la plus récente s’étant tenue cette semaine à Montréal.

Cette conférence s’est tenue à l’université Concordia et comme pour l’ACFAS, a regroupé de nombreux universitaires préoccupés par les applications académiques des Lifelogs ou ePortfolios. Tout ce qui concerne les dossiers académiques, la reconnaissance des acquis et la documentation nécessaire à l’emploi (CV etc.). Mais selon Serge, reste de vieux démons à exorciser… Ceux de la peur de la protection des données personnelles. Une peur cultivée par les TI traditionnelles qui érigent une forteresse autour des données et qui encouragent une mentalité d’assiégés.

Bref, Serge sera avec nous à Montréal le 12 novembre lors de la prochaine édition de webcom-Montréal, qui justement consacrera une piste à l’identité numérique, ses avantages et ses dangers… Participera également à cette conférence, un autre spécialiste français des données, nul autre que Daniel Kaplan de la Fondation Internet Nouvelle Génération.

Daniel Kaplan, le deuxième du côté droit de la table de la Yulbouffe

Ce dernier a pris part en début de semaine au congrès annuel de l’ACFAS noù il est intervenu sur «L’EntreNet, ou l’Internet relationnel». À ce sujet, qui d’autre que la copine Isabelle Lopez pour résumer son intervention :

Je vous partage une partie de mes notes. C’est en points de forme, par souci de rapidité. Si vous souhaitez que je développe, faites-m’en part en commentaire et j’en ferai un billet.

  1. La clé de la dynamique du web 2.0, c’est la relation. C’est un outillage de démarche volontariste.
  2. La masse participative semble basculer blogs vers les réseaux sociaux… Peut à peu, on cesse un partage basé sur l’écrit vers un partage multiforme structurant les relations.
  3. Le partage sur Internet devient un univers de pratiques individuelles. L’exposition personnelle n’est pas privée; c’est public, certes, mais sans trop y penser.
  4. L’internaute a le sentiment et l’autorisation de devenir auteur de sa propre vie et d’avoir prise sur des choses plusgrandes que lui, sur des systèmes.
  5. Son exposition personnelle se passe devant un public dont il choisit la taille [et les caractéristiques, puisqu’il choisit aussi le lieu (interprétation libre)].
  6. Cela entraîne une importance du public et de la relation que j’entretiens avec lui. On revendique ses traces.

Bref, je suis mes relations avec les autres.

Isabelle en remet un peu plus loin avec la référence au fait que le Web 2.0 peut mener à une hyper normalisation, une hyperévaluation :

Dans sa présentation, Daniel Kaplan a terminé sa conférence en partageant trois problèmes qui pourraient potentiellement être engendrés par l’émergence du Web participatif.

  1. Normativité participative : l’obligation de s’impliquer.
  2. La possibilité de pouvoir prendre sa place facilement pourrait entraîner une obligation de participer. Mais ce n’est pas tout le monde qui souhaite prendre part dans les conversations ou de remettre en question les leaders d’opinion. Ceux qui ne le font pas vivront une nouvelle forme d’exclusion.

  3. Oubli des spécialistes :
  4. À force de donner la parole aux masses, on risque de ne s’appuyer que sur l’intelligence des foules. Danger : oublier les spécialistes, qui eux aussi ont des éléments à apporter, et cela parce que «ce que disent les foules est nécessairement vrai».

  5. Manque de dispositifs de création :

    La foi dans le Web 2.0 entraîne une augmentation fulgurante de dispositifs, d’évaluation, d’échange, de partage… On assiste donc à un déplacement de la perception de la valeur. Il y a le risque qu’ensuite il y ait un manque dans l’offre de dispositifs pour créer tous ces éléments qu’on échange avec les autres.

Daniel étais donc de passage le lendemain de sa prestation à Québec, invité par l’ami Martin Lessard. Nous en avons profité pour le recevoir dans la cadre d’une Yulbouffe informelle. J’ai promis à Serge et Daniel de les revoir à Paris lors de mon prochain séjour.

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Les plates-formes Entreprise 2.0 en SaaS !

8 mai 2008

Au rythme où vont les choses, je n’en finirai pas de finir… Il y avait tellement de matière «de jus» à la conférence Web 2.0 Expo que je me dois de vous en reparler encore… Cette fois pour vous parler de plates-formes Web 2.0 et même Entreprise 2.0, qui étaient présentes sur place avec kiosque et tout… et qui ont retenu mon attention. Habituellement, ces plates-formes ont de drôles de noms de Twitter à Flickr, de Viadeo à Ning, Plaxo, Joost, etc… Les deux suivantes ne font pas exception sauf que comme pour la française BlueKiwi, elles s’adressent à un marché différent et nouveau : l’Entreprise 2.0.

La plates-forme collaborative GESMP de Golightly

Je parle des plates-formes collaboratives GESMP de Golightly (pour Golightly Enterprise Social Media Platform) et de Mzinga. En matière de collaboration en entreprise, on retrouve habituellement des solutions dites «propriétaires» de grands fournisseurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP et même RedDot, solutions revampées pour offrir des suites collaboratives offrant des fonctionnalités de blogue, de wiki, de WebTV, et de connectivité professionnelle. Des solutions d’une part propriétaires et offertes en intégration interne au sein des entreprises, intégrées par des consultants et gérées ensuite par les services informatiques (Ti).

Les nouvelles plates-formes comme Mzinga sont à code source ouvert et dorénavant disponibles en mode SaaS (pour software as a service) ou encore en «Cloud Computing» et soutenues par Amazon ou Google mais ça, c’est une autre affaire… Pour en revenir à ces plates-formes, elles offrent des alternatives peu coûteuses et performantes pour les entreprises, habituellement petites et moyennes, qui ne sont pas «prises» avec une architecture technologique traditionnelle, basée le développement à l’interne, les «Smart enterprises suites» et la paranoïa de la sécurité.

Elles offrent au client une flexibilité et une variété de services allant de l’intégration pure et simple à la solution SaaS. Ce qu’elles perdent en revenus de licence, elles vont le rechercher ailleurs, soit en frais de consultation ou encore en contrats de co-modération, ce qui est nouveau et inédit, un peu comme pour l’industrie du disque où la vente de musique sur support CD n’est plus la source privilégiée de revenus mais bien ses produits dérivés s’adressant à une communauté.

Et offrir des services de co-modération, c’est aussi aider les entreprises à définir, comme le mentionne l’ami Geoffroi Garon, de nouveaux rôles à l’interne tels que des animateurs ou responsables de communautés. C’est définir de nouveaux postes, soit aux Communications internes, soit aux Ressources humaines mais qui auront de plus en plus à interagir avec les employés, regroupés en communautés internes ET externes.

Pour en revenir à nos plates-formes Web 2.0, notez que même la plate-forme québécoise inpowr vise le marché corporatif et l’Entreprise 2.0 et planifie donc une version adaptée aux besoins des Ressources humaines et disponible en SaaS. Juste un dernier mot sur inpowr…

Dans un précédent billet, je mentionnais que les responsables avaient été accueillis par l’ami Loïc LeMeur et avaient fait l’objet d’un vidéo sur Seesmic/Loïc.TV/blogue. Eh bien voici finalement le produit fini.

[youtube 7zMBRlkoSNI&hl]

Vous y apprendrez, entre autres, que j’en suis à réaliser un objectif de 21 jours visant a améliorer ma condition physique, ce qui passe par la perte de poids. Mmmm…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires : les raisons de Jonathan Schwartz !

7 mai 2008

Un court retour sur la conférence Web 2.0 Expo à San Francisco en avril dernier. Un retour obligé car je suis tombé sur un billet du journaliste technologique Vallier Lapierre, qui parlait lui aussi de la conférence et qui avait manifestement consulté les vidéos de la conférence.

Je suis donc retourné, moi aussi, sur le site de la conférence et y ai retrouvé les prestations de Marc Andreesen et Dan Lyons et même celle de Tim O’Reilly. En continuant de fouiller dans les vidéos des conférences, je me suis pris à écouter de nouveau celle de Jonathan Schwartz, le CEO de Sun Microsystems et pionnier parmi les blogueurs d’affaires.

Et je dois avouer que «live», j’avais manqué des cinq premières minutes… Je répare ici cet impair car ces cinq minutes sont passionnantes pour tout blogueur d’affaires et un bijou à montrer à des hauts dirigeants d’entreprises qui se demandent pourquoi bloguer et avec qui. Pour Schwartz, c’est un «Very efficient way of communicating», écoutez-le par vous-mêmes…

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Événements Identité numérique

Le Web participatif sous la loupe des universitaires…

7 mai 2008

Je suis avec beaucoup d’intérêt, les tribulations de la québécoise Isabelle Lopez, aka Isatruc, dans les couloirs du Centre des Congrès de Québec où se déroule actuellement le congrès annuel de l’ACFAS, congrès où pour la première fois, on aborde le phénomène Web 2.0. En fait, une des pistes de cette énorme conférence a été organisée par Serge Proulx et Françoise Millerand de l’UQAM et est intitulée : «Web participatif : mutation de la communication?».

Les colloques d’universitaires et de scientifiques ne sont pas l’endroit où l’on communie à l’autel du Web 2.0, loin de là… Pour cela, il faut aller, par exemple, à San Francisco à la conférence Web 2.0 Expo. Dans les conférences comme E-Learn ou encore l’ACFAS, ce sont des observateurs universitaires qui essaient de comprendre le phénomène du Web social, qui ne le comprennent pas très bien et essaient de se convaincre ensemble qu’ils comprennent…

Ce qui se reflète donc un peu dans le genre de sentiment mi-figue, mi-raisin d’Isabelle qui transpire dans ses billets sur cette conférence. Elle n’a pas apprécié, comme moi lors de ma récente visite, le fait que le Centre des Congrès de Québec soit arriéré et profiteur, chargeant plus de 250 $ pour l’accès Internet dans les salles. Mais tout de même, elle a fait la rencontre du DG de la Fondation Internet Nouvelle génération (FING), Daniel Kaplan. Ce dernier sera à Montréal demain et nous le rencontrerons lors d’une Yulbouffe au café Méliès. Mai est vraiement le mois des colloques et conférences Web 2.0 …

En même temps que l’ACFAS, a lieu à Montréal la conférence ePortfolio et identité numérique 2008, dont un des conférenciers est Serge Ravet. Je dois aussi le rencontrer demain pour le lunch. Je vous rendrai compte vendredi de ces deux rencontres pré-webcom-Montréal, conférence qui aura lieu, pour sa part, le 14 mai et qui sera précédée d’un Yulbiz-spécial le 13, avec plusieurs des conférenciers dont Bertrand Duperrin, Fred Cavazza et Andrew McAfee. En passant, le 13, a lieu la conférence Infopresse sur les moteurs de recherche et le 15, cette fois à Toronto, Infopresse présente une fois de plus Chris Anderson et sa Longue Traîne… Ouf… Du pain sur la planche à billets…de blogue s’entend…

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

webcom-Montréal annonce un partenariat avec VidéoPresse

6 mai 2008

Le producteur des Rendez-vous interactifs webcom-Montréal, Michel Chioini, annonce un partenariat avec les copains Laurent Maisonnave et Christian Aubry de VidéoPresse. Ces derniers seront à webcom toute la journée du 14 mai prochain et feront des entrevues live avec des conférenciers, des participants, des intervenants de Web 2.0. Bref, à ne pas manquer sur VidéoPresse avec comme plates-formes de diffusion, Yahoo!Live et Twitter. Comme disait Léo : «C’est extra» !

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En réalisant cette webdiffusion en temps réel, Laurent et Christian entendent prouver que des applications Web 2.0 peuvent aujourd’hui être utilisées pour communiquer de façon à la fois simple, peu coûteuse et tout à fait professionnelle. N’ayant pas à gérer de droits d’auteur ni le souci de limiter le visionnement de l’émission, une plateforme solide et aussi ouverte que Yahoo!Live devrait parfaitement faire l’affaire.

En surveillant vos mises à jour Twitter sur le Web ou par messagerie cellulaire, vous serez informés des entrevues et discussions à venir au cours des prochaines minutes. Grâce à la fonction de clavardage (chat) de Yahoo! Live, enfin, vous aurez la possibilité d’échanger des commentaires ou de poser des questions.

Cloud Computing LifeLogs NTIC Sécurité des données Web 3.0

HP ajoute sa pierre à la construction du Web 3.0 : Le memristor

5 mai 2008

Après la résistance, le condensateur et le solénoïde (resistor, capacitor et inductor en anglais), HP vient d’identifier l’identifiable, soit un quatrième composant passif fondamental de l’électronique : le Memristor, une appellation qui est la contraction de Memory Resistor. Ces recherches ont été réalisées par une équipe du laboratoire Information and Quantum Systems Lab d’HP placée sous la direction de Stanley Williams alors, qu’elle travaillait sur l’électronique moléculaire. Elles ont fait l’objet d’une publication dans le magazine scientifique Nature du 30 avril.

Cette découverte intervient 37 ans après que Léon Chua, un ingénieur à l’université de Berkeley en Californie ait postulé, en sa basant sur des raisons de symétrie, l’existence d’un tel composant. Il partait de l’idée qu’un tel composant jouerait un rôle similaire par rapport au flux magnétique et à la charge qu’une résistance par rapport à l’intensité électrique et la tension. En pratique, cela signifie que ce nouveau composant aurait une «mémoire» lui permettant de se rappeler des valeurs du courant après que celui-ci soit passé.

Cette «mémoire» électrique a des répercussions énormes en informatique, comme le note l’auteur de Science Blog : «This scientific advancement could make it possible to develop computer systems that have memories that do not forget, do not need to be booted up, consume far less power and associate information in a manner similar to that of the human brain».

 

Source : ITNews

Comme le mentionne Stanley Williams, la découverte des chercheurs de HP risque de donner un sérieux coup de pouce à Google, Microsoft, Amazon et autres joueurs qui se lancent actuellement dans le Cloud Computing et leurs essentiels méga-centres de serveurs de données.«By providing a mathematical model for the physics of a memristor, HP Labs has made it possible for engineers to develop integrated circuit designs that could dramatically improve the performance and energy efficiency of PCs and data centers».

Vous imaginez les économies réalisées, juste en temps de traitement et de récupération des données après une panne de serveurs ? Actuellement les ordinateurs se servent de leur DRAM pour ce faire (Dynamic Random Access Memory). La DRAM n’est pas capable de se «souvenir» de l’information en cas de panne. Une fois le courant rétabli à l’ordinateur équipé d’une DRAM, un lent et énergivore processus de récupération des données s’accomplit à partir de disques magnétiques. Le «re-boot» traditionnel.

Imaginez alors un ordinateur/serveur qui n’a pas besoin de «re-booter» et qui se souvient de toutes ses données instantanément. Des économies énormes en temps et en énergie qui pourraient bien servir des projets tels que Amazon et ses AWS… Et il y a d’autres applications possibles à cette découverte. Comme l’ordinateur est à même de se souvenir, cela ouvre encore plus grande la porte au Web sémantique avec des systèmes qui se souviennent et associent des séries d’événements ou de faits d’une façon semblable à celle du cerveau humain et ensuite proposent des choix.

On arrive, là encore aux LifeLogs et au système qui pourra gérer et interpréter ces montagnes de données mais aussi offrir les protections nécessaires quant à la sécurité de ces données, comme le mentionne Stanley Williams : «This could substantially improve today’s facial recognition technology, enable security and privacy features that recognize a complex set of biometric features of an authorized person to access personal information, or enable an appliance to learn from experience.»

Bienvenue au Web3.0 !