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Médias sociaux

Communication interactive Événements Médias sociaux

Suis-je banni du moteur de recherche de Twitter pour cause de viralité excessive?

21 juin 2009

Absorbé par les évènements qui se produisent en cette journée du 15 juin à Téhéran et surtout impressionné par la gigantesque manifestation qui vient de s’y dérouler, je remarque à peine un message qui vient de s’afficher en jaune sur la page d’accueil de Twitter. Faut dire que j’utilise de plus en plus et presque uniquement TweetDeck

C’est un message de la part de l’équipe de service de Twitter et de leur hébergeur  NTT America Enterprise Hosting Services, qui nous avertissent de l’indisponibilité de Twitter, plus tard dans la soirée, heure du Pacifique. Je copie ce message et le « twitte » avec un court commentaire à 16h33:

« Message fron Twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific today, June 15. Cmon, man! #IranElection

C’est à ce moment que commence une étrange aventure pour moi. Je suis immédiatement suivi dans ma requête par @oxfordgirl, une des sources majeures d’information sur #iranelection qui écrit:

«@twitter please don’t take Twitter down, you’re essential to Iran. You’re part of history, don’t let us down. #iranelection 5:02 PM Jun 15th»

Elle est suivie par @oliviertesquet qui le premier, rajoute le hashtag #nomaintenance :

«@Twitter qui n’avait rien demandé va devoir se postionner sur #iranelection: ce soir, maintenance ou #nomaintenance ? 5:12 PM Jun 15th»

Je reprends mon message à 17h32 et rajoute le hashtag:

« Message from @twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific, June 15. Please don’t! #nomaintenance #IranElection

Et à partir de là, se produit LE phénomène viral… Nous sommes retwittés par d’autres qui retwittent, par d’autres qui twittent et qui sont retwittés à leur tour. Ce qui fait que #nomaintenance se retrouve vite parmi les dix «Trending Topics ». Cette montée en puissance pique va piquer la curiosité des médias et aussi, semble-t-il, celle du Département d’État américain .

Le sujet va se répandre à l’échelle de la planète et va monter jusqu’au second rang dans les « Trending Topics » comme me le fait remarquer l’amie Natacha Quester-Séméon:

Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que 1-Twitter et son hébergeur ont été forcés de reculer, ce qui fait que nous annonçons trois heures plus tard:

« Twitter Down Time Rescheduled 2-3p PST (1:30a in Iran). See more here: http://bit.ly/XmcsB #nomaintenance #iranelection »

Mais aussi que 2- le Département d’État a aussi fait ses pressions et ainsi, Twitter devra attendre encore plus longtemps avant de pouvoir faire une session «écourtée» de maintenance. Médias et abonnés vont reprendre « l’affaire » ainsi que Natacha qui en fait un billet sur Mémoire Vive.TV et intitulé: « Quand Twitter ne coupe pas pour soutenir les Iraniens #nonmaintenance ».

On parle même de diplomatie:

« oliviertesquet: Dingue! RT @Patthomas La diplomatie Twitter http://bit.ly/gfF6K #iranelection #nomaintenance ».

Bizarre, bizarre…

Je ne sais pas si Twitter n’a pas apprécié le geste mais depuis ce temps, je ne suis plus indexé par le moteur de recherche quand je tente de publier en # ou encore en @… Ce n’est peut-être qu’une coïncidence… Mais cette dernière va me permettre de faire l’expérience d’un très mauvais service de support. En effet, depuis ce temps, je tente de rejoindre quelqu’un au service clientèle ou au support pour lui faire part de mon problème mais peine perdue… Je leur ai twitté mon problème directement. Rien, aucune réponse…

Littéralement, tous les sujets de support qui ne trouvent pas réponse dans les FAQ sont systématiquement acheminées dans un genre de communauté pour Twitteurs frustrés appelée: « Get Satisfaction ».

Je dirais plutôt comme les Rolling Stones: «I can’t get NO satiisfaction! » car aucune réponse sur cette communauté de support. C’est beau le Web 2.0!!!

J’ai vérifié toutes les possibilités. Que ce soit un défaut TweetDeck, un défaut Twitter et nommez-en! Bref, je suis dans de mauvais draps car je quitte demain pour Boston afin de « couvrir live » la conférence Enterprise 2.0. Dois-je vous dire que j’ai tenté l’expérience avec #e2conf et @e2conf avec l’organisateur de la conférence Steve Wylie mais que rien ne va…

En désespoir de cause, je vais me servir du compte de notre agence soit: @ahcom pour me retwitter. J’ai essayé et pour le moment, ça marche! Mais bon… Après cette note discordante, je reviens au fil des évènements en Iran dans le prochain billet. Promis!

Communication interactive Événements Médias sociaux

Quand Twitter fait la révolution ! #iranelection

21 juin 2009

Voici le premier d’une série de billets sur la saga Twitter en relation avec les évènements qui se sont déroulés et se déroulent toujours en Iran. Pourquoi parler d’un tel sujet dans ce blogue de niche techno ? Simplement que je vais y analyser encore le phénomène qu’est Twitter et de son influence grandissante dans le monde et en particulier de celui des mass médias, mais aussi vous parler de ses dérives…

Après les 54 heures de couverture « live » des attentats terroristes à Mumbai en novembre dernier, je ne m’attendais pas à être aspiré aussi rapidement dans la couverture micro-journalistique d’une autre crise internationale. Le semaine dernière, donc, comme bien des gens, j’ai reçu les résultats du vote iranien à la présidence avec étonnement. Les sondages laissaient entrevoir la victoire des modérés au premier sinon au second tour… Et voilà que les radicaux et leur homme de paille Ahmadinejad l’emportent avec presque 70% des voix d’une participation record de plus de 80% des votants!

Le lendemain du vote, commence sur Twitter et autres médias sociaux, ce qui va devenir un raz-de-marée bien différent. Tout doucement, on commence à vois apparaître sur Twitter, dans les sujets les plus « trendys », celui de #iranelection. Il montera ainsi pour occuper la première place pendant une semaine, n’étant déclassé qu’en ce dimanche par celui de la fête des pères ou #Happy Fathers Day. Au début, il n’y a sur ce sujet que les Iraniens eux-mêmes et les réguliers sur Twitter, ceux que l’on appelle les « power twitters ». Ceux qui se retrouvent parmi les deux millions d’utilisateurs réguliers sur les 30 millions d’usagers.

J’entre donc dans le flux, un peu de la même manière que Mumbai, soit en tentant d’identifier les sources crédibles. Encore une fois, les médias traditionnels ne sont pas au rendez-vous en ce début de crise qui va prendre une ampleur internationale. Mais déjà les13 juin, un billet de ReadWriteWeb souligne cette absence avec un titre qui va encore ajouter à la popularité montante de la plateforme co-fondée par Biz Stone: « Dear CNN, Please Check Twitter for News Abour Iran ». CNN, qui a révolutionné les médias avec sa couverture de la guerre du Golfe, dans les années 90, en prendra plus que pour son grade en ces premiers jours. Son absence de réaction et de couverture avant l’arrivée en scène de la célèbre Christiane Amanpour sera sanctionné par un assassin #CNNFAIL.

Le billet de RWW sera le plus retwitté des premiers jours et son impact va être profond sur le cours des évènements car on parlera ensuite de «Révolution Twitter». Avec, entre autres, des citations de ce genre :

vetivergirl: The Revolution may not be Televised, But it sure as hell will be TWITTERIZED. #IranElection #Iran9

Donc, je cherche mes sources en ces premiers jours et en trouve légion en Iran même car dans les premiers jours, aucun problème à obtenir les coordonnées des principales sources d’information crédibles car elles sont là, retwittées. Mais contrairement à Mumbai, je ne me laisse pas entrainer dans la couverture en direct mais essaie plutôt de me faire un vrai portrait de la réalité. Qui a raison et qui a tort ? Les résultats des élections sont-ils légitimes ou non ? Quels sont les vrais chiffres, les vrais enjeux et surtout, je tiens à trouver une confirmation visuelle de ce qui se passe. Dans les premiers jours, il y aura peu de visuel, surtout sur YouTube qui éprouve des difficultés à retransmettre. On parlera même de censure… Mais finalement, des visuels commenceront à filtrer comme cette photo que j’ai intitulée

« The face of repression »

Et cette vidéo de la manifestation monstre du 15 juin, où plus d’un million de personnes se sont retrouvées dans la rue à Téhéran, tournée par un amateur et que j’ai intitulée:

« The Sound Of Freedom: Staggering footage, without commentary. What commentary do you need? »

À en croire plusieurs sources « internes », les iraniens ont la certitude qu’on leur a volé l’élection, que les résultats ont été truqués d’avance, etc. Bien des sources officielles en dehors d’Iran commencent aussi à penser la même chose mais certains soutiennent toujours le «Et si les résultats étaient bons?» …

L’entrée en scène des médias

Et c’est là que les médias font leur entrée… Tout d’abord les non traditionnels tels que le Huffington Post et The Atlantic avec Andrew Sullivan et son Daily Dish. Les deux vont être les premiers à changer leur couleur de base et adopter le vert en signe de solidarité avec les opposants au régime en Iran. Ce vert va être d’ailleurs être aussi adopté par bon nombre d’usagers de Twitter :

Donc, les deux vont lancer la couverture en  « live-blogging » mais ne seront pas les seuls. Il va aussi y avoir du côté francophone Mémoire Vive.TV de l’amie Natacha Quester-Séméon.

Au cours de ces premiers jours, la BBC sera une seules des chaînes traditionnelles à être présente, surtout avec sa chaîne en Persan mais aussi et curieusement par la présence sur place et sur Twitter d’un correspondant d’ABC, Jim Sciutto.

C’est ce petit groupe qui va donner le ton aux autres. Dans les heures et jours qui vont suivre, vont se multiplier les blogues en direct tels que celui du Monde.fr, de Libération.fr, du New York Times, du Guardian et le très «twitté» Boston Globe Big Picture.

La couverture dès les premiers jours de Huffington Post et le la BBC, captée sur Livestation

Toutes les sources d’information vont s’entendre sur un point: ce qui a débuté comme une simple contestation des résultats d’une élection est en train de se transformer en véritable révolution et en cela, Internet et surtout Twitter et Facebook auront joué et jouent toujours un rôle déterminant. Et quand le pouvoir tente de museler la liberté d’expression, il tente d’abord de museler les médias traditionnels et oublie pour un certain temps les médias sociaux. Ils ont aussi oublié que l’Iran était une nation de blogueurs:

IRAN: A Nation Of Bloggers from ayrakus on Vimeo.

Mais comme vous le lirez dans le billet suivant, LE pouvoir apprend vite…

Communication interactive Médias sociaux Web politique

De Star Trek et l’effet Obama…

17 avril 2009

L’effet Obama se fait sentir jusqu’à Longueuil… Hier, la grosse affaire sur Twitter c’était la découverte du site d’une candidate à la mairie de cette municipalité de la rive-sud, site qui intègre quelques techniques du Web 2.0. La candidate, Caroline St-Hilaire a un blogue avec deux billets de publiés à date et qui, comme le roche lancée à raz l’eau, font des rebonds successifs… Ici c’est partout sur sa page Facebook ! (Wow …)

C’est un début mais je note que la ressemblance s’arrête là. Pas de communautaire, pas de «yes we can», pas de viral, pas de plate-forme de réseautage social et de création de communauté. Juste une petite phrase sur le blogue :« Ensemble, marchons pour un temps nouveau à Longueuil!» et c’est tout… Le reste de son site est hyper traditionnel et sa proposition, ses slogans sont très «je», dans le sens : «je m’implique, je m’engage».

Les créateurs du site : Kaboom Design Communication et Marketing, une petite entreprise de Longueuil créée en 1995 par Jean-Françoys Auclair, président et conseiller technologique. Lui et son équipe ont encore du travail à faire car côté référencement et rayonnement Web, (comme le dit l’ami Éric Baillargeon) y’a beaucoup de chemin à faire… Tapez son nom dans Google… Son site n’est pas disponible sur la première page de résultats de recherche.

Mais on apprend des choses intéressantes tout de même. Ainsi, qu’elle a été députée fédérale pendant 11 ans, qu’elle a été porte-parole du Bloc Québécois pour les droits humains, la Coopération internationale, les Transports, porte-parole en matière de Sport et en matière de Condition féminine, ainsi que Leader parlementaire adjointe et vice-présidente du Comité des priorités de la Chambre des Communes, qu’elle a démissionné de son poste de députée pour se lancer dans cette campagne locale et qu’elle est la conjointe du député péquiste Maka Koto, qui lui aussi, lors de sa dernière campagne a tâté du blogue. Mais depuis, plus rien…

Dans un autre ordre d’idées, hier, je cherchais sur le Web, les cinémas de la rive-sud qui allaient proposer le nouveau film de Star Trek dont la sortie est prévue le 8 mai. Pas possible… Les cinémas offrent tous un horaire, genre calendrier (en encadré rouge à gauche) mais seulement pour les films à l’affiche. Je suis allé sur lecinéma.ca sans bien plus de succès. On montre la fiche du film, sa date de sortie mais encore là impossible de savoir quels cinémas le mettront à l’affiche, seulement l’horaire des films à l’affiche. Frustrant et surtout pas centré utilisateur…


Cloud Computing Internet2 Médias sociaux Réalité virtuelle Web 3.0 Web sémantique

Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !

9 avril 2009

Faut-il vous faire un dessin pour vous convaincre que le Web 2.0 est maintenant devenu ce que les Chinois appellent «Main Stream» ? Peut-être seulement avec ces photos que j’ai prises de ce que les gens du métier journalistique appellent un «spread», soit deux pages pleines et qui se font face.

Quelle ne fut donc pas ma surprise de recevoir copie de mon hebdo local soit Le Journal de St-Bruno/St-Basile, édition du 8 avril (Eh, oui… je suis un 450) avec en page UNE un titre accrocheur : « Les affaires à l’ère Facebook».

Référence en pages 4 et 5. C’est pas rien… Donc dossier spécial confié à la rédactrice en chef Nathalie Côté qui débute avec ? Je vous le donne en mille : une entrevue avec l’ami Simon Lamarche de chez Adviso et qui explique qu’il s’en sert pour le recrutement :« Ça nous permet de mieux connaitre les gens avant de les engager», confie-t-il à la journaliste.

Cette dernière se penche ensuite sur les entreprises locales. Ainsi elle a trouvé une vingtaine de groupes pour la station de ski Mont St-Bruno dont un créé par le directeur marketing de la station, Maxime Legros qui rencontre un hic avec son groupe de 29 membres :« Le vrai problème qu’on rencontre c’est que c’est dur à l’alimenter de façon générale. On a tendance à vouloir y mettre nos promotions mais ce n’est pas ce qui fonctionne», confie-t-il à la journaliste.

Elle passe ensuite en entrevue quelques autres commerçants de l’endroit et fait ensuite un inventaire des contenus des groupes Montarvillois et sans surprise, il y a un peu de tout, «du concours de décrochage de néons aux photos de gars en bikini», écrit-elle pour ensuite remarquer fort justement que les entreprises et les patrons rencontrés ne savaient pas pour la plupart l’existence de groupes d’employés. La journaliste y va ensuite de sa conclusion en amenant comme spécialiste Marianne Kugler, prof au département de journalisme de l’U. Laval à Québec (probablement une des anciennes profs de la journaliste) qui réitère l’importance pour les entreprises d’être présentes sur Facebook.

Le Web 2.0 n’est plus tendance…

Bref, un bon dossier à mon avis, qui a pour mérite de vulgariser le phénomène sans tomber dans les travers habituels et sensationnalistes de plusieurs médias nationaux et internationaux. J’ai un seul reproche et un vague à l’âme… Pour le reproche, c’est que Nathalie Côté n’a pas fouillé plus loin (volontairement ou pas) pour trouver les vrais réseaux sociaux professionnels pour les entreprises, soit LinkedIn et son pendant français Viadeo.

Le vague à l’âme c’est que le Web 2.0, c’est maintenant du passé comme tendance, une tendance qui a débuté en  2004 avec le FOO Camp en septembre de cette année-là. C’est quoi le FOO Camp ? C’est un rendez-vous organisé chaque année en septembre à Sebastopol dans la vallée de Sonoma en Californie (75 de kilomètres de Silicon Valley) par Tim O’Reilly, le «père» du Web 2.0. Ce camp de deux jours s’appelle donc «Friends of O’Reilly Camp» et regroupe à chaque année, quelque 200 invités, triés sur le volet. Une version «élite» des dorénavant connus «BarCamps»… C’est là en 2004 que Tim a trouvé pas seulement l’appellation web 2.0 mais aussi son essence, qu’il a largement propagée par la suite.

Donc, oubliez Facebook… Pour certains jeunes c’est un site pour les parents et grands-parents. Faudra bientôt aussi oublier Twitter, YouTube, Wikipedia, Flickr et compagnie et regarder ce qui nous attend dans les prochaines années. Je dis cela pour les «early adopters» et les «geeks», bien entendu, car c’est une bonne chose que le Web social atteigne maintenant toutes les couches sociales et ainsi puisse aider à démocratiser nos sociétés et donner plus de pouvoir, plus de voix au chapitre et aux médias à chacun d’entre nous.

émergenceweb : blogue › Modifier — WordPress

Mais pour tous ceux et celles qui sont constamment à l’affût des tendances et du «Next Big Thing», il faudra regarder du côté du Web sémantique à la Twine, des agents intelligents dans nos smart phones, de la Web-télé, du Cloud Computing et des services Web à la Google et Zoho, de l’apprentissage virtuel à la Second Life, du Serious Gaming, de la réalité augmentée, d’Internet2, et du Metaverse. Bienvenue dans le nouveau Web, celui qui n’a pas de nom ni de numéro !

MAJ

Je ne suis pas le seul à noter les changements d’habitudes dans l’utilisation des plates-formes telles que Facebook et Twitter, à preuve ce billet paru sur CNet et intitulé : « Why Facebook and Twitter are aging gratefully». l’auteur Chris Matyszczyk y note, entre autres, les observations suivantes :

«Facebook and Twitter users have wrinkles, torn hamstrings, and many, many fillings. And increasingly, they’re beginning to complain about chillblains, varicose veins, and the Social Security system.

In just the last two months, the number of Facebook members over 35 has doubled. And the biggest demographic grouping isn’t 12 to 18. It’s 35 to 44.

ComScore also reported this week that 10 percent of Twitter users are between 55 and 64. That’s the same percentage as are between 18 and 24. In fact, the majority of Twitter users are 35 or older.

And here’s Reuters telling us that 18- to 24-year-olds are 12 percent less likely than average to visit Twitter.»

Événements Médias sociaux

Bilan de #Mwv09 (2) : Mère indigne chez Jules et cocktail vidéocamp…

3 avril 2009

Je m’attendais à beaucoup de la présentation de Pierre-Paul Larivière de Sympatico/MSN. Ce dernier devait présenter une étude de cas de Web vidéo. En fait, il en a présenté deux. La première porte sur la plate-forme de CGU (Contenu généré par les utilisateurs) appelée Le Fun Show. À mon avis, du contenu de bas niveau généré par ses membres.. Un peu n’importe quoi en fait. Ça mériterait l’intervention d’un responsable de communauté et s’il y en a un, cela ne paraît pas… Bref, la démo a suscité ce commentaire d’un participant qui résume bien :

francoiscote: Web Video != n’importe quelle niaiserie avec de la pub autour et dedans. C’est un modèle d’affaire que je trouve un peu triste.

Par contre, le second cas présenté était nettement mieux, d’une meilleure qualité et mieux ciblé sur les 14-18 ans. la plate-forme a pour nom KWAD9. Le meilleur comme le pire… Ce qui n’est pas rare, non seulement dans le Web 2.0 mais dans toute production, qu’elle soit Web ou télévisuelle et même radiophonique…

Mais verra-t-on encore longtemps ce genre de productions apparaître sur le Web ? Peut-être pas car il y a l’ombre du CRTC qui plane et qui a plané toute la journée de la conférence, exemple ce commentaire de Kathleen Jean-Pierre :

katz_kul: Le fond des nouveaux medias va survivre une derniere année mais après c’la fin. Ca a finance kwad9.ca de sympatico

Des panels qui font jaser…

Mais il n’y a pas que le CRTC, qui a fait jaser. Le panel sur les contenus vidéo aussi. Particulièrement entre Daniel Charron, de l’agence Saatchi & Saatchi et Jean-Martin Desmarais Producteur de chezjules.tv et la salle dont les twitteurs :

zelaurent: On sent un gros décallage entre les agences de pub et le Web. Saatchi & Saatchi en prend un peu pour son compte

Emergent007: Pour les agences, le Web n’est qu’un autre instrument pour diffuser le message du client

Emergent007: JMDesmarais vient d’opposer l’interactivité des blogues aux médias trad.

Zelaurent: JMDesmarais annonce que ChezJules.TV pourrait faire une demande auprès du CRTC pour devenir diffuseur Web « officiel »

katz_kul: Conversations s’echauffent au sujet des agences de pubs et leur ouverture web 

zelaurent: @crapules Au fur et à mesure des discussions, on se rend compte qu’il y a des freins au niveau de l’UDA et du CRTC 

Emergent007: @MichelleBlanc Chez Jules.tV. Il a dit que le modèle TV trad. ne se transpose par sur le Web

Ce qu’on a vu sur scène, devant un Normand Bélisle un peu dépassé, c’est le clash de la Longue Traîne. Entre la foule de petits producteurs Web qui lentement érodent le modèle d’affaires traditionnel et des jeunes producteurs dont la façon de penser et de faire des affaires sur le Web dépassE complètement leurs aînés qui ont en plus, du mal à accepter le succès, la fraîcheur, la créativité de ces nouveaux canaux de diffusion et surtout de leur auditoire et de leur philosophie d’utilisation du Web. Que Desmarais parle de l’apport des blogues à sa production en est un autre exemple…

Damien Lefebvre, VPE chez w.illi.am, l’a bien illustré dans le panel suivant, panel sur les modèles d’affaires qui réunissait aussi Geneviève Rossier, la patronne internet à Radio-Canada et Paul Allard. Président, Alternative Channel. Damien a parlé de la Web télé qui permet de suivre les tours cyclistes mieux qu’aucune autre chaîne, de choisir ses plans de caméra, de suivre tel ou tel coureur, d’avoir des prévisions de classement en fonction des positions dans le peloton, etc. Mme Rossier en avait les yeux ronds…

Pour ne pas être en reste, elle a brandi à plusieurs reprises son arme secrète ; Les chroniques de Mère indigne, la nouvelle et populaire série de Web télé à R-C. J’aurais bien souhaité que l’amie Caroline Allard soit sur place. Mme Rossier, une ancienne journaliste de la radio et de la télé s’est toutefois excusée de son mandat «généraliste» pour le site Web de Radio-Canada. La Société d’État se retranche souvent derrière cet argument…

Deux flèches…

En terminant je ne pouvais pas m’empêcher de décocher deux dernières flèches… Beaucoup de participants, moi inclus, n’ont pas apprécié du tout la présentation faite par Manuel Angelini et David Crow «évangéliste» chez Microsoft.

dianenadeau: RT @Emergent007: RT @crapules: #mtlwv09 – Please… enough with Silverlight (je ne suis pas sur place et j’en suis tannée aussi!) 😉 1 day ago from TweetDeck · Reply · View Tweet

Crow, surtout, a fait ce qu’on appelle un «pitch de vente» pour leur produit Silverlight, produit qu’utilise Angelini et son entreprise Pécunia, organisateurs de cette conférence.

Je n’ai pas compris non plus la logique de placer le vidéocamp de l’ami Sylvain Carle en même temps que le cocktail de fin de conférence. Évidemment, tous les participants se sont retrouvés au cocktail pour les amuse-gueules et le verre de vin alors que Sylvain se retrouvait seul dans l’amphithéâtre. Une situation qu’il faudra corriger s’il y a une prochaine édition en 2010.

Malgré ces deux flèches qui ne sont pas empoisonnées loin de là, je trouve que pour une première du genre, c’est somme toute assez réussi. Je tiens à remercier en particulier Marie-Josée Lachance et Charles-Henri Guillaume pour leur disponibilité, bonne humeur et professionnalisme dans des conditions pas toujours faciles.

En terminant je vous laisse avec quelques chiffres et statistiques entendus à la conférence :

80% des vidéos vus par des Canadiens sur le Web sont des vidéos non produits au Canada
40% de ce qu’un étudiant apprend durant sa 1ère année n’est plus valable lors de sa 4è
10% de la communauté active sur le site du Fun Show
70% des 18-34 ans aux USA écoutent la télé sur le Web
Pecunia offre un million de dollars sur 4 ans a l’OSBL CyberCap!
450 visiteurs sur le site de la conférence pour la retransmission en direct

Événements Identité numérique Médias sociaux

Bilan de #Mwv09 (1) : Wifi, Zoomers et Internet 2020…

3 avril 2009

Hier, au cocktail de clôture de la conférence Montréal Web Vidéo 2009, plusieurs personnes que j’ai rencontrées m’ont demandé de dire, spontanément, ce qui avait été pour moi les points forts de l’évènement. Eh bien, comme je l’ai écrit hier et aussi twitté, c’est la frustration de ne pouvoir bénéficier d’une connexion Wifi fiable en premier lieu car j’étais là pour twitter la conférence en direct sue #Mtlwv09..

Photo prise du fond de la salle par Sylvain Carle lors du dernier panel. Dan Rayburn est sur l’écran à droite des autres panélistes mais ne peut intervenir…

À la décharge des organisateurs, ce n’est pas entièrement de leur faute mais plutôt celle de l’ETS. Imaginez, une école de technologie supérieure qui n’est pas capable de fournir la bande passante nécessaire à une vingtaine de personnes qui bloguent et twittent la conférence en direct. Comme je l’ai dit hier, j’aurais mieux compris si nous avions été 1 500 à nous brancher simultanément…

Les difficultés de connexion ont aussi empêché le présence à distance de Jon Brownstein et de Dan Rayburn. le premier en direct de Cannes et le second de New York. Frustrant une fois de plus pour les participants comme pour les organisateurs. Donc, je ne recommande à personne d’organiser une conférence sur les nouvelles technologies à cet endroit.

Ce qui m’a allumé

Voilà pour le côté logistique… Côté conférence, ce qui m’a le plus allumé c’est, d’une part, les conférences de Dominique-Sébastien Forest et de Maclean Mashingaized-Greaves, communément appelé MMG. Le premier a présenté sa vision des médias en 2020 en se servant, entre autres, de cette vidéo de Microsoft que j’ai déjà twittée il y a quelques mois.

Sa présentation a provoqué bien des remous au sein des communautés du multimédia, vidéo de RP traditionnelles, présentes dans la salle, surtout quant à la place de l’humain dans une société où la technologie prend de plus en plus de place. Forest a fait de son mieux pour répondre à ces appréhensions mais les cris du coeur du genre : «Votre présentation est le pire scénario pour l’humanité» ont provoqué des applaudissements de ces communautés.

Et dire que je venais de commettre un billet sur le sujet qui va encore plus loin, la journée d’avant… Bref, j’ai bien aimé ses propos et surtout le fil conducteur sur la portabilité des données. Dominique-Sébastien aura l’occasion d’en reparler avec brio à webcom-Montréal le 13 car il participera à un panel sur ce sujet en compagnie de Sylvain Carle, Carl Charest et Evan Prodromou. Le second, MMG, a parlé sur l’influence de la Web vidéo sur les modèles d’affaires.

En fait ce n’est pas ce sujet qui m’a enthousiasmé mais plutôt qu’il est VP contenus interactifs chez Zoomermédia. Ltd, une compagnie canadienne qui emploie environ 120 personnes. Avant d’écouter MMG je connaissais les Baby Boomers, bien entendu. Je parle d’eux et des autres générations dans mes conférences et en plus, j’en suis un des plus jeunes 😉 Mais je ne savais pas que j’étais aussi un «Zoomer», soit un Baby Boomer avec du Zip comme ils le disent sur leur site Web. Pour y accéder, cliquez sur l’image ci-dessous.

En fait, c’est plus que les BB. C’est tous ceux qui ont plus de 50 ans, ce qui inclue les 60, 70 et 80. Et qui est fondateur de cette compagnie ? Nul autre que Moses Zaimer, bien connu dans les milieux artistiques et médiatiques québécois et canadiens.

La suite dans le prochain billet…


Communication interactive Événements Médias sociaux

RDI sur YouTube ? Pas fort…

2 avril 2009

Je suis actuellement à la conférence Montréal Web Vidéo 2009. elle se déroule à l’ETS ou École de Technologie Supérieure. De 8h30 à presque 10h00, nous n’avons pas eu de connnexion Wifi… Frustration semblable à celle que j’avais éprouvée à paris à LeWeb08 mais pas pour la même raison. À la conférence de Loic LeMeur, la cause était le trop grand nombre de demandes de connexions simultanées. Ici, pas le cas…

Bref, pour bien introduire le sujet, j’ai noté un chiffre lancé par le conférencier Gilbert Ouellette selon lequel 70 % des 18-34 ans aux USA écoutent le télé sur le Web UNIQUEMENT. Les principaux diffuseurs ont du pain sur la planche… Un exemple  Hier soir, j’écoutais RDI en direct sur l’économie avec Gérard Filion. Ce dernier interviewait, entre autres, un  de mes clients.

À la fin de l’émission, Filion fait remarquer à ses téléspectateurs que son émision et ses entrevues sont disponibles sur YouTube… Je dis spontanément Yé ! Je fonce vers mpon ordi et fait une recherche ; «RDI en direct sur l’économie». Le premier résultat m’amène une entrevue avec Bruno Guglielminetti sur le Blackberry Gold datant d’il y a sept mois. Ensuite Gérard Filion, dans une entrevue avec Normand Mousseau, sur les nouvelles sources de pétrole et datant d’il y a six mois. Pas fort…

Entreprise 2.0 Intranet Médias sociaux OpenSocialWeb

Mais à quoi peut donc servir un réseau social en entreprise ?

21 mars 2009

C’est en écoutant la conférence de Patrick Chanezon de Google, jeudi matin, au colloque organisé par la MATI que cette question s’est soudainement imposée. C’est aussi, étrange coïncidence, le but et le propos d’une visite que j’ai faite à un client la journée précédente. Et ce fut en plus, le propos central de ma propre conférence à cette même MATI, en compagnie de Sylvain Carle… Les planètes doivent donc s’aligner.

D’une part, Patrick, qui sera à webcom-Montréal le 13 mai prochain, a fait une remarquable intervention sur le Open Social Initiative et surtout comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de ce mouvement lent mais constant vers l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur la Grande Toile. J’ai surtout accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par Sun, en code source ouvert, sur l’intégration de réseaux sociaux professionnels dans un intranet ou un portail d’entreprise avec Socialsite. Et dire que les tractations vont bon train dans la prise de contrôle de Sun par nul autre qu’IBM, le navire amiral de l’entreprise 2.0…

Le reste de sa présentation, que j’ai twittée mais qui, pour une raison obscure, ne se retrouve pas dans mes «mises à jour» mais seulement dans le fil des conversations à #osmontreal, vous pouvez la retrouver ici :

Mais pour quoi faire au juste ?

C’est bien beau les réseaux sociaux professionnels, encore appelés «Business Social Networking» mais ça peut servir à quoi dans une entreprise ? Faut tout d’abord mentionner que le phénomène est encore tout nouveau en entreprise. Des technologies du Web 2.0, c’est celle qui est la plus nouvelle et donc la moins considérée, comme pouvant offrir une solution avec RSI à un besoin comme le démontre ce graphique de la firme d’analyse Forrester:

Donc, les usages en entreprise ne sont pas encore monnaie courante. La majorité des gestionnaires/managers ainsi que des responsables intranet, qu’ils soient communicateurs ou informaticiens, n’ont qu’une vague idée des bénéfices potentiels de telles plates-formes. ils voient encore et toujours le spectre Facebook et ses excès sociaux rapportés avec joie par les grands médias traditionnels. Blogues, fils RSS et wikis, passe encore mais faire du social en entreprise ?

Rares sont ceux qui connaissent et/ou utilisent les sites LinkedIn ou Viadeo, sites internet de mise en relation professionnelle. Encore plus rares sont ceux qui sont au fait de l’existence des idéagoras, dont j’ai déjà traité dans plusieurs billets dont celui-ci.

Donc oui, des réseaux sociaux en entreprise mais pour quoi faire au juste ? Voici une diapo d’une de mes présentations où je cible certains champs d’application :

C’est ainsi et pour le première fois en entreprise et dans leurs intranets, la possibilité de savoir rapidement qui fait quoi et de rechercher les personnes, non pas uniquement par leur nom, fonction ou lieu de travail mais aussi par compétences, par expertises. C’est ainsi que se créent des communautés d’intérêt et d’expertise, des communautés de pratique, comme chez Wachovia en processus de fusion avec Wells Fargo:

C’est aussi la possibilité pour les RH, de valoriser les savoirs, de faire la promotion des expertises et ainsi de toucher les cordes sensibles de la reconnaissance et et l’appartenance, un peu comme dans le cas de France-Télécom :

Pour des réunions corporatives…

Ceux qui utilisent Facebook savent qu’une des plus-value de ce réseau social est de permettre à ses membres d’organiser des évènements et d’y inviter parents et amis. D’y intégrer jeux de rôles et sondages  ainsi que des mini-applications de partage de photos, vidéos et fichiers.

De là à s’en servir pour organiser un évènement corporatif  à l’interne, il n’y a qu’un pas, pas franchi par le groupe Canam avec sa «Communauté Canam, des gens à découvrir» et documenté lors de la dernière édition de webcom-montréal en novembre dernier et disponible en diffusion vidéo intégrale, dans la section Archives du site de la conférence.

C’est aussi la possibilité de mettre en place un super annuaire téléphonique, couplé avec l’organigramme de l’entreprise et le bottin téléphonique traditionnel, comme dans cet exemple proposé par Blue Kiwi, un des nombreux fournisseurs de solutions:

Parlant de fournisseurs de solutions, j’ai fait un rapide tout d’horizon de l’offre en matière de réseaux sociaux professionnels. Je suis parti d’un billet que j’avais écrit en juin dernier à la fin de la conférence Enterprise 2.0 à Boston. En marge de cette conférence, il y avait, ce que l’on appelle familièrement une «Expo», endroit où exposent tous ces fournisseurs. j’avais alors dénombré 41 fournisseurs avec des noms aussi exotiques que ; Mzinga, Jive, Acquia, Igloo, nGenera, WorkLight, Box, Awareness, expresso, Mindjet, GROUPSwim, openwater, Tomoye, etc. et ce, sans compter les «grands» comme IBM, Amazon OpenText et compagnie…

Leur nombre n’a cessé de croître et la firme d’analyse Gartner a jugé bon de catégoriser les principaux joueurs dans un de ses fameux Magic Quadrants :

En complément d’information, je vous présente ici une bonne partie des liens sur les solutions disponibles sur le marché. Tout d’abord les challengers ;

http://www.microsoft.com/sharepoint/capabilities/collaboration/overview.mspx
http://www-01.ibm.com/software/lotus/products/connections/

Quelques fournisseurs nichés que je connais bien :

http://www.lasuit.fr/
http://www.socialtext.com/index.php
http://www.bluekiwi-software.com/
http://www.thoughtfarmer.com/
http://www.jivesoftware.com/products/employee-engagement

Et aussi cette liste exhaustive de 43 autres produits américains dont Ning, répertoriés par TechCrunch et répartis sur deux tableaux d’évaluation avec prix :

http://www.techcrunch.com/wp-content/wlsn_comparison_chart.html

http://www.techcrunch.com/wp-content/white_label_social_networking_solutions_chart2.html

Médias sociaux

MAJ – Encore une nouvelle page d’accueil pour Facebook !

4 mars 2009

Juste un court billet pour vous faire part de l’annonce que vient de faire Marc Zuckerberg en conférence de presse. Facebook lancera mercredi prochain une nouvelle page d’accueil (une autre). Voici un aperçu, gracieuseté de Robert Scoble.

Pour plus d’informations sur cette conférence de persse et les propos intéressants et parfois inquiétants tenus par le fondateur de Facebook, lire ici et surtout IcI car TechCrunch a blogué cette conférence live !

Et en passant, autre nouveauté : plus de limite à 5 000 amis… Ça c’est pas pour moi de toute façon…

Photo gracieuseté de TechCrunch

MAJ

Et voici comment les responsables de Facebook préparent les utilisateurs au changement : Une annonce sur la page d’accueil actuelle nous amène à cette page de mise en contexte et d’explications sur le fonctionnement. Gestion du changement mieux articulée que lors de la récente refonte ? Pas certain…

MAJ 2

Plus je regarde cette nouvelle page d’accueil, plus je scrute ses nouvelles fonctionnalités et plus je me dis que Facebook s’est trouvé une nouvelle compétition. Les adversaires ne sont plus MySpace ou encore LinkedIn mais bien Twitter. C’est, entre autres, le tutoriel qui m’a mis cette évidence en pleine figure. Voyez ce qu’on y dit :

«L’outil de publication vous permet de publier et de partager du contenu tel que photos et articles dans le fil d’actualités. Vous disposez d’un fil (votre mur) sur votre profil et d’un autre sur votre page d’accueil, qui représente la conversation entre vos amis et vous.»

Fils de conversations ? Twitteresque…

Communication interactive Entreprise 2.0 Médias sociaux Réalité virtuelle

LinkedIn et Viadeo : Concurrence et convergence…

29 janvier 2009

Ça fait un sacré bail que je n’ai pas parlé de la plate-forme française de mise en relation professionnelle  Viadeo. Pas par manque de temps mais plutôt par manque d’intérêt… En effet, au fil des mois, j’ai graduellement délaissé cette dernière au profit de sa concurrente américaine LinkedIn. Et je crois que je ne suis pas le seul… Les principaux griefs : Manque d’ergonomie chez Viadeo et inutilité relative des contacts outre-Atlantique en matière de développement des affaires…

De ce côté-ci de la Mare Nostrum, Reid Hoffman a trimé dur afin de faire de LinkedIn une plate-forme relationnelle et professionnelle qui intègre les communautés, les évènements et les ideagoras. Sans tambours ni trompettes, la plate-forme gauloise a fait de même et je dois avouer que les deux se ressemblent de plus en plus. Un peu comme dans le temps de la guerre froide où chaque camp arrivait avec une solution presque identique. Vous vous souvenez du Concorde et de son clone Soviétique ? Ou encore de la navette spatiale ?

La partie ideagora de LinkedIn et plus bas, celle de Viadeo.

Bref, Viadeo se rapproche de son concurrent mais a encore et toujours des problèmes d’architecture d’information et de navigation. Bref, elle aurait besoin d’un bon test d’utilisabilité de nos amies de Yu-Centrik. Mais Viadeo garde son avantage car ses communautés sont mieux développées en lien avec les évènements. C’est plus du Facebook ou du Ning que chez LinkedIn, où l’expérience communautaire est encore difficile.

Autre avantage, du moins pour l’instant pour Viadeo : Ses tarifs de 12.99$ par mois soit environ 155$ par année contre 20$ par mois ou 240$ par année pour LinkedIn. Et finalement un dernier avantage, celui de la langue. LinkedIn est disponible en seulement trois langues contre sept pour Viadeo. Mais cela est très contextuel. En Amérique du Nord, le principal marché de LinkedIn, trois langues prédominent : Anglais, Espagnol et Français. Très différent en Europe…

Côté membership, la fossé est énorme… LinkedIn trône au sommet avec 30 millions de membres, en majorité nord-américains. Pour sa part, Viadeo végète quelque part entre 2 et 3 millions de membres. En fait, pas moyen de savoir… Les chiffres ne sont pas disponibles sur la liste mise à jour sur Wikipedia. Et pas moyen de trouver quelque indice que ce soit sur la plate-forme.

Je pensais bien trouver sur le blogue corporatif comme sur LinkedIn mais non, il n’y en a pas… Mais où est donc la gestion de cette communauté professionnelle ? Facile à trouver chez son concurrent.

Entrevue sur le blogue de LinkedIn sur les perspectives d’emplois et le rôle de cette plate-forme.

J’ai reçu aujourd’hui plusieurs messages de France m’annonçant des changements imminents chez Viadeo, en particulier le l’ami Patrick Barrabé, très impliqué dans le «Business Social Networking», directeur de projets chez Jardiland. Voici d’ailleurs en primeur le nouveau look. Très proche du graphisme de son concurrent (voir ci-haut).

Mais cela sera-t-il suffisant pour contrer la dominance de LinkedIn ? De ce côté de l’Atlantique, rien n’est moins sûr…

Communication interactive Événements Identité numérique Médias sociaux

De l’errance sur la rue St-Denis à l’inspiration de la Rue89…

24 janvier 2009

C’est rare de voir à la télé, ou dans tout autre média traditionnel, reportages ou articles qui mettent en lumière le côté positif de l’utilisation des médias et réseaux sociaux, en particulier Facebook. Pourtant, à ma grande surprise, ce fut le cas hier soir à RDI, une des chaines d’information continue au Québec. Un petit bijou de reportage de Caroline Belley sur un itinérant nommé Jean-Claude Baribeault qui avec l’aide d’étudiants en Arts de l’UQAM a reconnecté avec sa famille et s’est plusieurs nouveaux amis grâce au profil Facebook que lui ont créé les étudiants.

Pour eux, c’était un projet de cours mais pour lui bien plus… Dommage que je ne puisse pas l’inclure dans ce billet car Radio-Canada, malgré son «pétage de bretelles» sur son nouveau site, ne permet toujours pas d’incorporer des extraits vidéo (embed).

J’ai donc pris une capture d’écran (ci-haut) et vous donne le lien ICI. Je voulais aussi vous fournir le premier clip réalisé par les employés en lockout du Journal de Montréal, réalisé pour annoncer leur nouveau site Web intitulé RueFrontenac mais encore là pas de possibilité de l’inclure dans mon billet. Décidément, les médias traditionnels n’aident pas leur cause… Et même pas moyen de copier directement le texte d’introduction qui explique pourquoi ils ont choisi comme titre RueFrontenac et en exergue «Par la bouche de nos crayons!»

L’évidence saute aux yeux mais voici un passage que j’ai retranscrit :

«Son nom s’inspire de la rue où se côtoient leurs bureaux (employés) et ceux du Journal de Montréal, le «quotidien de la rue Frontenac».

Il fait aussi référence à ce joie d’octobre 1690, où Frontenac a lancé à l’émissaire anglais venu demander la reddition de la ville de Québec qu’il n’avait «point de réponse à faire à votre général que par la bouche de mes canons»

C’est finalement un léger clin d’oeil à une source d’inspiration, Rue89».

Vraiment ? Rue89 est une de leurs sources d’inspiration ? C’est pas justement ce genre de journalisme hybride que veut promouvoir Québécor en tentant de croiser ses médias traditionnels avec l’Internet ? Voyez plutôt ce qu’en disent les fondateurs de Rue89 qui eux ont au moins compris l’importance de rendre leurs vidéos disponibles. Inspiration vous dites ???

Communication interactive Médias sociaux

Google killer et folie du social…

23 janvier 2009

Hier soir, je me posais la question à savoir pourquoi je ne publiais plus quotidiennement sur mon blogue… J’ai dormi là-dessus et ce matin, je n’ai pas vraiment plus de réponse mais je vous écris au moins ce billet. Comme plusieurs, je suis très attiré par l’instantanéité de la communication qu’offre Twitter. mais est-ce la seule raison ? Probablement pas… Panne d’inspiration ? Que non… En effet, plein de sujets intéressants ont attiré mon attention, justement sur Twitter.

J’aurais pu vous parler encore de Google, dont on ne cesse de parler ces jours-ci, ne serait-ce que pour sa performance financière ou pour un récent texte paru sur CNET où Don Reisigner se demande le plus sérieusement du monde s’il y aura jamais quelqu’un pour battre Google sur son terrain de prédilection soit la recherche, s’il y aura un jour un «Google Killer».

Sa conclusion est un peu ambivalente :«Can Google be conquered? To say no would be foolish: Google itself vanquished AltaVista and Yahoo when the odds were against it. But today’s search engine market is bigger and more complex. Vanquishing Google is becoming more difficult with each passing day.»

Et pourtant…

Oui, et pourtant. Il est question depuis au moins un an, d’une petite compagnie, qui prend lentement du poids et qui pourrait justement être ce «Google Killer» que tout le monde semble espérer ou tout du moins voir se profiler juste par curiosité. Cette compagnie, c’est Zoho et j’en avais parlé le 10 septembre dernier dans un billet justement intitulé : «Cet homme est dangeureux…», en parlant du CEO d’AdventNet, Sridhar Vembu, propriétaire de la suite logicielle Zoho.

Et comme par hasard, CNET publie juste en-dessous du billet sur Google un autre sur Zoho. Toujours sous la plume de Don Reisigner, je trouve la première phrase du billet très révélatrice : «Zoho announced on Wednesday that in light of Google suspending Google Notebook, it has enhanced its own service, Zoho Notebook.» Et vlan dans les dents !

La folie du social…

Un autre sujet qui a retenu mon attention ces dernieurs jours, c’est celui des réseaux sociaux. Je suis en train de préparer deux conférences sur le sujet et particulièrement sur les «ideagoras», une autre raison de mon inactivité bloguesque… Tout en faisant des recherches sur le sujet, je reçois curieusement par courriel, un texte d’une charmante dame de Madrid, qui se nomme Anais Villelongue et est responsable du développement des affaires pour Busuu.com

Busuu.com ? WTF !  Je ne sais pas si vous êtes comme moi et fatigués des annonces télé anglaises de RosettaStone, le logiciel d’apprentissage de langues étrangères, annonces qui innondent les ondes à tous les hivers (pour quelle raison au juste?). Eh bien les espagnols ont franchi un pas de plus en crééant une communauté d’apprentissage des langues, un réseau social… De l’efficacité de la chose ??? Et en passant, les noms de startups 2.0 deviennent de plus en plus loufoques…